Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

En Mauritanie, plusieurs militants de la lutte contre l’esclavage ont été arrêtés mardi par la gendarmerie alors qu’ils participaient à une manifestation. Au moins neuf personnes sont toujours détenues à Rosso, une ville du sud du pays. Les militants ont été interdits de pénétrer dans la ville. On leur a fait comprendre que la marche de protestation n’avait pas été autorisée. Or, les militants avaient fait une demande écrite au préalable pour demander l’autorisation. Ce n’est pas la première fois que des militants anti-esclavagistes sont soumis à des intimidations. Les membres de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), qui a fait partie de la « caravane anti-esclavagiste » de mardi, ont déjà été arrêtés plusieurs fois.

Mauritanie: Arrestations de militants anti-esclavagistes

La grève de 72 heures des agents du ministère des Affaires étrangères à Abidjan s’est soldée, mercredi, par l’interpellation de 15 manifestants par la police. Ces agents au nombre desquels se trouve le secrétaire général du syndicat des grévistes, ont été appréhendés devant la cathédrale St Paul du Plateau, lieu de rassemblement pour converger vers le cabinet. Ils sont en ce moment détenus à la préfecture de police. Les grévistes revendiquent de meilleures conditions de vie et de travail.

Soirée contre la construction d’une maxi-prison à Bruxelles et contre les prisons de type C en Grèce. Vendredi 14 novembre à partir de 18H. 15, Rue des Ateliers à Molenbeek. Prix souhaité : 5 euros (la salle a coûté 400 euros).
Les bénéfices seron pour les caisses de soutien bruxelloise, liégeoise et grecque.

PROGRAMME : 18h: présentation du projet de construction de la maxi-prison de Haren. 19h: présentation du projet de mise en place de prison de haute sécurité de type C pour militant en Grèce. 20h: présentation de la caisse de soutien La brêche. 20h30-21h30: Repas vegan prix libre. 22h: début de la soirée sérigraphie (amenez votre t-shirt)

CONCERT: Les Fossoyeurs septiks, Division chaos, Speira, Atomes d’intifada, La société elle a mauvaise haleine, Mangouste, CEASEFIRE.

Adresse : 15, Rue des Ateliers, 1080 Molenbeek

Bruxelles: Soirée de lutte anti-carcérale demain

Une maoïste a été arrêtée par la police dans le village de Marandum, dans le district du Bastar (Chhattisgarh) ce lundi. La femme, identifiée comme étant Jyoti, est la commandante adjointe du Basur Area Committee. Elle avait rejoint le parti en tant que membre active en 2006. Après avoir suivi une formation en guérilla dans l’Andhra Pradesh, elle avait été nommée commandante adjointe en 2009. D’après la police, Jyoti est impliqué dans une série d’activités violentes attribuées à la guérilla maoïste, dont le meurtre de Sahen Mandabi en 2013 et la mise à feu d’un véhicule de police à la frontière entre l’Odisha et le Chhattisgarh. Sa tête avait d’ailleurs été mise à prix par les autorités du Chhattisgarh.

Jyoti

Jyoti

Ce lundi, les forces de sécurité ont découvert un local dans lequel elles ont saisi plus de 400 kilos d’explosifs et environ 1700 détonateurs au cours d’une opération anti-naxalites dans l’état du Jharkhand. L’opération était menée par un commando CoBRA de la CRPF accompagnée d’une unité de police ‘Jaguars’ du Jarkhand dans le district de Latehar. Selon les autorités, elles ont saisi 1745 détonateurs, trois IED de 50 kilos chacun, une bombe de 5 kilos, 400 kilos d’urée mixée avec de l’essence, 10 kilos de poudre, 1 kilo de produits chimiques, deux machines de coupe, deux machines de forage, 400 seringues, des gadgets électroniques et 200 cocotte minutes utilisées pour la confection d’IED. Suite à cette découverte, les forces de sécurité ont déclenché une vaste opération de ratissage avec pour objectif la capture des guérilleros maoïstes qui géraient ce stock.

Des Mexicains protestant contre le massacre présumé de 43 manifestants étudiants ont bloqué lundi l’accès à l’aéroport international d’Acapulco, la ville touristique du sud du pays. Des milliers de personnes ont convergé vers l’aéroport international, une manifestation conduite par les parents des disparus et des élèves de l’école normale d’Ayotzinapa, à laquelle appartenaient les 43 étudiants.

Avant que le gros des manifestants aient atteint l’aéroport, un groupe de protestataires, la plupart masqués, ont affronté un barrage de policiers qui tentaient de leur barrer la route. Onze policiers ont été blessés par des jets de pierres et d’un cocktail Molotov. Après des négociations, les policiers ont laissé passer les manifestants. Nombre d’entre eux étaient armés de bâtons ou de machettes.

Mexique: Affrontements et blocage à l’aéroport d’Acapulco

Le nombre de demande d’autorisations pour l’installation de caméras de surveillance sur les lieux de travail a augmenté de 38% au cours des dix premiers mois de 2014 par rapport à 2013, selon les chiffres de la commission pour la protection de la vie privée. La tendance n’est toutefois pas neuve: entre janvier et octobre dernier, la commission a reçu 882 demandes d’autorisation d’installation de caméras sur des lieux de travail, soit 38% de plus que les chiffres pour toute l’année 2013 (643 demandes). Extrapolé à toute l’année en cours, le nombre de demandes serait en hausse de 65% cette année. En 2013, ces demandes avaient déjà sensiblement progressé de 36%. En 2007 et 2008, on en avait dénombré que 55 t 181 respectivement.

Belgique: Toujours plus de caméras pour surveiller les travailleurs

Ce vendredi 14 novembre à 13 heures se tiendra devant la 17e chambre correctionnelle de Paris le procès du Jura Libertaire, poursuivi suite à une plainte pour « injure et diffamation publiques envers la Police nationale », déposée en juillet 2010 par le ministre de l’Intérieur d’alors, Brice Hortefeux. Le Jura Libertaire mais aussi Indymedia Grenoble désignés comme « sites anti-policiers ».

Visiter le site du Jura Libertaire

France: Poursuites contre le Jura Libertaire

1. Bourgmestre vs manifestants
La Ville de Bruxelles a indiqué envisager un dépôt de plainte avec constitution de partie civile à la suite des violences commises en fin de manifestation par quelque « 200 dockers anversois et hooligans venus casser Bruxelles« , a affirmé jeudi soir le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Yvan Mayeur.
2. Manifestant vs policiers
Une personne a déposé plainte au Comité P. Le plaignant a déclaré avoir vu une personne jetée au sol par des policiers et s’être interposé avant d’être à son tour victime de violences commises par les forces de l’ordre. La scène s’est déroulée non loin de la Porte de Hal.
3. Particuliers vs manifestants
Plusieurs plaintes émanant de particuliers, pour dégradations de véhicules notamment, ont été déposées. Leur nombre n’est pas encore connu. Un magistrat a été désigné pour centraliser toutes les plaintes.
4. Policier vs bourgmestre
Selon le syndicat policier SYPOL: « Des agents de police ont été pris à partie par des manifestants en colère pendant quarante minutes, alors qu’ils demandaient des renforts qui ne leur ont jamais été accordés. De sorte qu’ils ont tous été blessés (…) la responsabilité du bourgmestre et des chefs de corps est clairement engagée ». SYPOL déposera plainte contre le bourgemestre ce mercredi au parquet de Bruxelles.

Une personne sous mandat d’arrêt, suspecté de rébellion armée, coups et blessures à agents avec incapacité de travail, port d’arme prohibée et port d’arme prohibée par destination, et soupçonné d’avoir blessé 5 policiers, comparaîtra devant la chambre du conseil ce mercredi. Une autre soupçonnée d’avoir blessé 4 policiers a été cité en procédure accélérée et comparaîtra le 19 décembre prochain devant le tribunal correctionnel.

Bruxelles: Epidémie de plaintes pour la manif de jeudi

Suite à l’épidémie Ebola, une délégation gouvernementale s’était rendu dans la sous-préfecture de Womey et avait été lynchée par les villageois (8 morts). En réaction, le gouvernement guinéen avait décrété la militarisation de la zone. La sous-préfecture de Womey s’est alors vidée de sa population qui s’est réfugiée dans les forêts environnantes, du fait de la présence des militaires et de leurs exactions. Ce lundi, plusieurs citoyens ont entamé une grève de la faim dans le Palais du peuple à Conakry pour demander la démilitarisation de la sous-préfecture. Des bérets rouges les ont expulsé. Les grévistes se sont installés à l’extérieur de la cour du palais.

Guinée: Militaires contre protestataires