Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

La police cambodgienne a violemment réprimé un rassemblement de 3000 ouvriers d’une entreprise sous-traitante de Nike, en majorité des femmes, qui bloquaient une route située devant leur usine, propriété de la société cambodgienne Sabrina, dans la province de Kampong Speu, à l’ouest de Phnom Penh. La police a fait notamment usage de matraques électriques, au moins 23 ouvrières et ouvriers ont été blessés. Le représentant du syndicat Free Trade Union (FTU) de Sabrina a déclaré qu’une femme enceinte de deux mois avait été blessée par la police et avait perdu son enfant après avoir été projetée violemment au sol.

Les ouvriers fabriquant des habits pour Nike étaient en grève et manifestaient depuis le 21 mai. Ils souhaitent que l’entreprise, qui emploie plus de 5.000 personnes, leur accorde 11 euros de hausse sur leur salaire mensuel de 57 euros pour couvrir leurs frais de transport, de loyer ainsi que les soins médicaux. Le secteur de la confection représente 75% des exportations du pays, qui ont atteint 4 milliards d’euros en 2011. Trois personnes ont trouvé la mort et six autres ont été blessées le 15 mai dans l’effondrement d’un bâtiment d’une usine de chaussures au Cambodge, selon un bilan officiel.

Cafasso Consortium dont fait partie le groupe Denys a été choisi par le gouvernement fédéral pour la construction d’une méga-prison à Haren. Les négociations doivent déboucher sur un contrat définissant le projet, la construction, le financement et l’entretien de ce qui sera le plus grand complexe pénitentiaire du pays. 1.190 détenus y seront regroupés en plusieurs entités dont trois prisons pour hommes, deux prisons pour femmes, un centre psychiatrique et une institution pour jeunes. Il s’agit du plus grand projet jamais géré par la Régie des bâtiments.

Le Cafasso Consortium regroupe les partenaires suivants: Denys NV, FCC CONSTUCCIÓN SA, MACQUARIE CAPITAL Group, Vialia Sociedad Gestora de Concesiones de infraestructuras SL, AAFM Facility Management bv (Aracadis Aqumen Facility Management BV), Buro II & ARCHI+I cvba, E G M architecten, le bureau d’étude G. Dervaux nv, Marcq & Roba, Ares, M.O.O.Con, Advsiers bvba, Typsa, et Arch. Dr. Andrea Seelich.

Selon le Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité ‘ »Comité R »), les services de la Sûreté et de renseignement militaires ont eu recours aux techniques spécifiques et exceptionnelles à 1.789 reprises entre septembre 2010 et décembre 2012. La Sûreté en a fait le plus usage, avec 1.590 mandats dont 135 pour raisons exceptionnelles. Le Comité R est intervenu à 77 reprises durant ce laps de temps. Dans 50 cas, il estimait que l’utilisation des moyens était disproportionnée. Les opérations ont ainsi été interrompues à 19 reprises et partiellement annulées dans 31 cas.

La Sûreté de l’Etat et les services de renseignement militaires avaient obtenu trois nouvelles compétences en septembre 2010. Il s’agissait de les autoriser à utiliser des méthodes d’enquête classiques, telles que la demande d’information à d’autres autorités, mais aussi plus spécifiques, telles que le traçage de conversations téléphoniques et de courriers, ou encore plus exceptionnelles, comme les perquisitions de domiciles et la création de fausses sociétés comme couvertures.

Demain mardi, les 11 activistes seront de nouveau devant le tribunal dans le procès « du 11 de Wetteren ». Il y a exactement deux ans, les accusés ont participé au fauchage de quelques pommes de terre génétiquement modifiées à Wetteren pour attirer l’attention sur les problèmes, et les conséquences liées à l’introduction des OGM dans l’agriculture et la chaîne alimentaire.

A l’extérieur du tribunal, dès 9 H00 se tiendra une « Publieke Expertise Publique » sur l’indépendance de la recherche, la lutte contre les OGM, la criminalisation de l’activisme. En train : de Bruxelles-midi à 8h21, arrivée à Termonde à 8h53 + 10 minutes à pied //De Liège à 7h05, arrivée à 8h53 // De Namur à 7h20, arrivée à 8h53.

Voir le programme détaillé

Termonde: Procès des « patatistes » demain

Deux blessés et trois arrestations, c’est le bilan provisoire des affrontements entre les transporteurs grévistes et les forces de l’ordre à Aioun dans l’est de la Mauritanie. Un des blessés aurait subi de multiples fractures, selon ses parents qui ont accusé les forces de l’ordre d' »avoir sciemment retardé son évacuation à l’hôpital. Le centre de la ville d’Aioun a été le théâtre hier d’accrochages entre les forces de l’ordre et les transporteurs remontés contre l’imposition de nouvelles taxes de l’autorité de régulation des transports qu’ils jugent exorbitantes.

La voie démocratique basiste à Marrakech organise des journées culturelles et militantes entre le 28 et 31 mai 2013 sous le slogan : «unifions nos efforts pour soutenir les détenus politiques au Maroc et au niveau international (à l’honneur du détenu politique Georges Ibrahim Abdallah)». Ces journées contiendront une journée réservée à l’expérience du détenu politique Georges Ibrahim Abdallah, une journée de soutien à la guerre populaire en Inde, un débat centrale sur la détention politique au Maroc et au niveau international, ainsi qu’un débat sur les révoltes populaires dans le monde arabe. Cet activité culturelle et militante vient dans un contexte de l’augmentation de l’attaque du régime en place au Maroc contre le peuple marocain tout entiers et ses militants.

Ce mardi 28 également, au Pays Basque Nord, deux rendez-vous de solidarité sont prévus:
-De 12h à 13h: Rassemblement devant la mairie d’Anglet.
-De 18h à 19h: Rassemblement devant la mairie de Bayonne.

Par ailleurs, il y a quelques jours, plusieurs appels à la libération de Georges Abdallah ont été peint sur l’ambassade du Liban à Paris.

France et Maroc: Initiatives pour Georges Abdallah à Marrakech

Suite à l’embuscade maoïste contre un convoi de politiciens du Parti du Congrès dans l’état du Chhattishgarh, plus de 1.000 agents de sécurité ont pénétrés dans les jungles de la région de Bastar pour y mener une opération de ratissage. Pour rappel, environ 200 maoïstes lourdement armés ont tendu une embuscade un convoi de 16 véhicules transportant des dirigeants du Congrès dans le Bastar, ainsi que leur escorte. Le nouveau bilan de l’attaque est de 29 morts et de 36 blessés. Une équipe de la NIA (Agence nationale d’enquête) est arrivée à Raipur et a commencé son enquête.

Dimanche soir, les FARC et les autorités ont annoncé être parvenus à un accord sur la question agraire. Celle-ci constituait le premier point à l’ordre du jour des négociations entamées en novembre dernier entre le gouvernement colombien et la guérilla. Cet ordre du jour compte un total de six points à aborder et le porte-parole des FARC a souligné que l’accord ne serait valable qu’à condition qu’il y ait accord sur l’ensemble des points tout en ajoutant qu’il restait des détails à régler sur la question agraire, ‘Nous avons avancé dans l’élaboration d’un accord avec des réserves ponctuelles qui seront réexaminées avant la concrétisation finale d’un accord’.

Article du 23 mai mis à jour:

Des dizaines de policiers de la section anti-terroriste de la police fédérale judiciaire ont mené une vague de perquisitions ce mercredi à 6h du matin à Bruxelles, lors de « l’opération cendres » dirigée par la juge d’instruction Isabelle Panou. Ils ont fouillé les appartements de trois personnes liées au mouvement anarchiste ainsi que les locaux de la bibliothèque Acrata dans le centre-ville. Ils ont saisi une grande quantité de matériel (ordinateurs et téléphones entre autres) et de documents. Onze personnes ont été interpellées dans ces opération baptisée ‘cendres’ par les autorités. Elles sont notamment accusées de ‘appartenance à une organisation terroriste’, ‘association de malfaiteurs’ et ‘incendies volontaires’. Après leurs auditions respectives, elles ont toutes été relâchées sans avoir eu à comparaître devant un juge d’instruction et sans avoir rien déclaré. Il semblerait que l’enquête porte sur de multiples activités et manifestations contre les centres fermés, la nouvelle maxi-prison bruxelloise, l’OTAN,… depuis 2008.

Un nouveau logiciel utilisant le protocole P2P (paire à paire, comme Bittorrent) et inspiré par Bitcoin, la monnaie électronique, décentralisée et cryptée. BitMessage permet plusieurs choses que OpenPGP ne permet pas : cacher les identités des correspondants et ne pas passer par les services e-mail classiques. BitMessage est en développement et est diffusé sous la licence libre MIT. Pour voir la page web du logiciel, cliquez ici.

Sécurité IT : Bitmessage, le futur d’OpenPGP ?