Un guérillero maoïste a été abattu au cours d’une fusillade avec les forces de sécurité dans le district de Bijapur (Karnataka) ce week-end. Son corps, ainsi qu’un fusil INSAS, on été retrouvé sur les lieux du combat. Selon les informations des autorités, une brigade de la District Reserve Guard (DRG) menait une opération de ratissage dimanche soir lorsque la fusillade s’est déclenchée. Les guérilleros avaient pris position derrière les arbres avant de battre en retraite dans la forêt. C’est lors que leur opération de nettoyage que les soldats ont découvert le corps d’un homme en uniforme et une arme, ainsi que du matériel appartenant à la guérilla. L’identité du guérillero n’a pas encore été communiquée.

District de Bijapur

Des soldats ont abattu un commandant maoïste au cours d’un combat dans le district de Sukma (Chhattisgarh) dans la nuit de samedi à dimanche. Celui-ci s’est déroulé dans la zone relevant du commissariat de Fulbagdi. « Un commandant du PCI(maoïste) a été tué durant ce combat. Un commandant adjoint de milice a également été interpellé sur les lieux » a déclaré le commissaire de police local. L’opération était menée par la District Reserve Guard, l’unité anti-maoïste de la police du Chhattisgarh. La brigade a également saisi une certaine quantité de matériel.

Matériel saisi

Matériel saisi

Deux membres de la District Reserve Guards (DRG) ont été blessés au cours d’un combat avec des guérilleros maoïstes le long de la frontière entre les districts de Narayanpur et de Kanker (Chhattisgarh) dans la soirée de lundi. Selon les soldats rescapés, ils auraient tués deux ou trois maoïstes durant cette fusillade, mais aucun corps n’a été retrouvé sur les lieux. Selon la police, les soldats de la DRG avaient lancé une opération de contre-insurrection après avoir reçu des informations sur une présence de la guérilla dans la région. La fusillade s’est déclenchée dans le village de Tamora alors que les forces de sécurité étaient en train d’encercler la zone. La fusillade s’est prolongée durant plus d’une heure avant que les maoïstes ne battent en retraite.

Chhattisgarh

Chhattisgarh

Les forces de sécurité ont abattu trois membres présumés du PCI(maoïste) au cours d’un combat dans le district de Sukma (Chhattisgarh) ce vendredi. Une brigade conjointe de la Sukma District Reserve Guard et de la Chhattisgarh Special Task Force menaient depuis jeudi une opération de contre-insurrection dans la zone lorsqu’elle est tombée dans une embuscade tendu par des guérillos. La fusillade qui les a opposé aux soldats a duré près d’une demi heure, les guérilleros parvenant à profiter de la densité de la forêt pour battre en retraite. Les autorités ont annoncé avoir découvert trois corps en uniformes au cours de l’opération de ratissage qui a suivi le combat. Les soldats ont également découvert quatre armes, des détonateurs, une bombe, du fil, des explosifs, des uniformes maoïstes, des sacs à dos, etc. sur les lieux.

District de Sukma – Chhattisgarh

Les forces de sécurité ont découvert des armes, des munitions et des grenades après une série d’opérations dans diverses régions du district de Sukma, dans le sud du Chhattisgarh durant le week-end. Le commissaire de police du Sukma a déclaré dans un communiqué que des équipes de la District Reserve Guard, de la Special Task Force et de l’unité CoBRA de la CRPF avaient été envoyées pour mener une opération de contre-insurrection vendredi soir. Samedi soir, une des brigades s’est retrouvée face à des guérilleros dans les collines de Sallatong. Deux hommes de la STF ont été blessés durant la fusillade qui s’en est suivie. Il a ajouté que les marques de sang sur les lieux laissent entre que des guérilleros auraient été blessés ou tués.

Saisie policière

Saisie policière

Rouvikonas appartient à une tradition anarchiste athénienne qui remonte aux années 1970. Le collectif a été créé en 2013 et pour lui, la Grèce a franchi son «Rubicon» en mars 2012, lorsqu’elle a signé le second plan d’aide de l’Union Européenne et du FMI. Un plan renforçant le programme d’austérité économique qui ravage la société grecque sans relâche depuis lors. Rouvikonas s’en prend aux rouages de la bureaucratie grecque –des cabines de péage dans le Péloponnèse, le ministère de la Défense, le palais de justice de Larissa– mais attire aussi l’attention sur la scène internationale : ambassade d’Espagne, ambassade de l’Arabie Saoudite, comptoir d’enregistrement de la compagnie El Al à l’aéroport international Elefthérios-Venizélos, bureaux de Turkish Airlines, dernièrement l’ambassade de France d’Athènes en solidarité avec la ZAD.

Le groupe distribue des médicaments et invite les associations du secteur sanitaire et social à mettre en place des dispensaires pour les malades. Rouvikonas cherche également des lieux d’hébergement pour les réfugiés au sein des bâtiments abandonnés du centre d’Athènes, et empêche la police d’accéder à ces squats. Suite à toutes ces actions le collectif Rouvikonas fait face à de nombreuses arrestations et procès.

C’est pourquoi le Secours Rouge vous invite ce samedi 2 juin à 19h au Local Sacco-Vanzetti (54 Chausée de Forest, 1060 Saint-Gilles) pour une soirée d’information et de solidarité avec Rouvikonas, avec un drink solidaire, une discussion par Skype avec des membres du collectif et des projections de ses actions.

Solidarité avec Rouvikonas

Solidarité avec Rouvikonas

Les autorités ont annoncé avoir saisi une grande quantité de documents confidentiels appartenant à la guérilla suite au combat entre les forces de sécurité et des guérilleros le 17 mai dernier à la frontière entre l’Odisha et l’Andhra Pradesh. Selon des sources policières haut placé, les maoïstes auraient délégué un Area Committee Member dans chaque région où ils sont actifs pour former et développer des milices. Ces groupes ne seraient pas voués à rester dans les villages, mais à identifier de nouveaux lieux dans les forêts où établir des camps. En outre, ils planifieraient de les former aux stratégies politiques et militaires afin qu’à terme, les miliciens deviennent des cadres du PCI(maoïste). Leur formation comprendrait également tout un volet consacré à la fabrication d’armes, et notamment d’IED. Cette vague de regroupement et de renforcement aurait pour principal objectif d’intensifier les actions insurrectionnelles à court terme.

Guérilleros maoïstes

Guérilleros maoïstes

Mardi 23 mai, 200 personnes se sont rassemblées à Toulouse aux abords de la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) qui accueillait Aliza Bin-Noun, ambassadrice d’Israël, pour un diner de gala en compagnie du maire de la ville, Jean-Luc Moudenc.
Un important dispositif policier était présent pour sécuriser les lieux et les CRS ont usé de gaz lacrymogènes à deux reprises contre les manifestants qui faisaient face aux provocations des invités aux cris de « Viva l’Intifada » ou encore « Israël assassin ! Moudenc complice ! ». Des affiches appelaient également à la libération de Georges Abdallah, communiste arabe enfermé en France.
La veille, le collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31 a recouvert la façade de la CCI d’affiches « Israël assassin » et « Aliza Bin-Noun dégage ».

Rassemblement contre la venue d’Aliza Bin-Noun à Toulouse !

Rassemblement contre la venue d'Aliza Bin-Noun à Toulouse !

Les expulsions ont repris aujourd’hui jeudi à 6 heures du matin la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. L’opération vise les occupants n’ayant pas régularisé leur situation en déposant un projet agricole. Une quinzaine de projets sont en cours de régularisation. Cette deuxième opération d’expulsion sur la ZAD viserait une dizaine de lieux de vie des zadistes. Cinq étaient immédiatement visés dont « La ChâTeigne », « PuiPlu », « la Vosgerie » et « la Lande de Rohanne », tous à l’ouest de la D81.

Les affrontements ont commencé. Les zadistes ont essuyés des tirs de grenades lacrymogènes près de la forêt de Rohan et un hélicoptère a survolé la zone. Plusieurs barricades ont été érigées sur la départementale 81, dont une a été incendiée. Peu après 8 h, cinq lieux étaient évacués et les huissiers ont pu terminer leurs constatations et procédures d’expulsion. Un calme relatif est revenu avant 9 h sur la ZAD, malgré quelques face à face et accrochages sporadiques entre opposants et gendarmes. Un bulldozer a dégagé les barricades, rebouché les tranchées et ouvert le passage aux engins de chantier qui ont procédé à la destruction des cinq premiers lieux ciblés.

Dix-neuf escadrons de gendarmerie, dont deux en réserve, étaient présents sur le secteur, soit 1.500 à 1.700 militaires. Une manifestation est prévue samedi dans le centre-ville de Nantes, avec un appel à la reconstruction des lieux de vie détruits dès dimanche matin. Une soirée de solidarité aura lieu ce soir à Bruxelles, à 19H au Barlok.

Les blindés de la gendarmerie forçant une barricade ce jeudi matin


Destruction de la ChâTeigne dans l’après-midi

Les blindés de la gendarmerie forçant une barricade ce jeudi matin
Destruction de la ChâTeigne dans l'après-midi

Une jeune femme âgée de 20 ans a été condamnée à 3 mois de prison avec sursis assortis d’une interdiction de paraître en Loire-Atlantique, ce lundi après-midi à Nantes. Soupçonnée d’avoir jeté une bouteille sur un gendarme mobile – sans le blesser -, la jeune femme, de nationalité allemande, avait été interpellée mercredi à Vigneux-de-Bretagne, sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes. En garde à vue, elle avait refusé de se soumettre aux relevés d’empreintes et opérations de signalisation.

Destruction des lieux de vie à Notre-Dame-des-Landes

Destruction des lieux de vie à Notre-Dame-des-Landes