Depuis 2010, toute personne disposant d’une caméra de surveillance doit en aviser la Commission Vie privée. En 2010, l’organe était informé de l’existence de caméra(s) dans plus de 10.084 endroits. Ce chiffre est désormais passé à 47.137. Trois catégories sont retenues par la commission: les caméras placées dans les espaces publics (822), dans les espaces fermés comme des entrepôts, des halls de sport ou des transports publics (39.198) et sur les lieux de travail (7.117).

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Des membres de la guérilla maoïste ont fait explosé un bâtiment en rénovation qui devait devenir un commissariat de police dans un village du district de Gaya, dans le Bihar. Les autorités ont affirmé qu’une brigade du PCI(maoïste) était arrivée dans le village de Dhangai dans la nuit de dimanche à lundi et ont installé des explosifs dans le bâtiment. Les maoïstes avaient appris que les autorités planifiaient d’y installer un détachement de soldats de la CRPF et de la SSB afin de reprendre les opérations de contre-insurrection dans la région. Des policiers se sont rendus lundi sur les lieux et ont déclaré que les explosifs n’avaient pas sauté, mais que le building avait été endommagé manuellement et qu’il n’y avait pas de trace d’explosion. Entre temps, la police en coopération avec les forces centrales, ont lancé une importante chasse à l’homme à travers la jungles et dans les collines voisines.

Bâtiment endommagé par la guérilla

Bâtiment endommagé par la guérilla

Mangru Portet, 48 ans, recherché dans le cadre d’une quarantaine d’affaires reliées à la guérilla maoïste, a été abattu par des commandos C-60 dans les forêts de Kopewancha, dans le district de Gadchiroli (Maharashtra) dimanche dernier. Selon les autorités, un groupe de maoïstes s’était réuni dans la région pour organiser un meeting. Leur campement a été pris d’assaut par une brigade de C-60. Portet était engagé dans le mouvement depuis plus de deux décennies. Il était un membre au placé du parti au niveau local, et sa tête était mise à prix. Il travaillait dans l’unité médicale de la région. Il s’occupait principalement de former les guérilleros aux premiers soins et à gérer les maladies communes. Outre Portet, les autorités ont annoncé qu’il était plus que probable que d’autres guérilleros aient été blessés au cours du combat. Elles ont également saisi une arme sur les lieux de la fusillade.

Gadchiroli, district à l’Est du Maharashtra

Deux membres présumées du PCI(maoïste) ont été abattues dans une fusillade avec les forces de sécurité dans le district de Narayanpur, dans le sud du Chhattisgarh, ce mercredi. « Deux femmes mao¨sites ont été neutralisées et leurs corps retrouvés à la suite d’une fusillade avec la Special Task Force et la District Reserve Guard dans la région d’Abujhmaad du district de Narayanpur. Deux fusils et de nombreux autres objets ont également été saisis sur les lieux du combat » a déclaré le directeur général de l’unité d’opérations anti-naxalite de la police du Chhattisgarh. En plus des deux armes, les soldats ont retrouvés des IED, des uniformes maoïstes, du fil, une machine à coudre et de la littérature maoïste.

Saisie dans le Chhattisgarh

Saisie dans le Chhattisgarh

La police du Chhattisgarh a annoncé ce dimanche avoir abattu trois guérilleros dans le district de Rajnandgaon. Une patrouille s’était mise en route pour les collines de Pendaudi vers 11h ce matin après avoir été informée de la présence de maoïstes, parmi lesquels le dirigeant local Sameela Potai et des membres du Aundhi Local Operating Squad. Les autorités ont publié un communiqué dans lequel elles déclarent « Trois maoïstes redoutés ont été abattus par la police local dans les collines de Pendaudi situées dans la région de Aundhi du district de Rajnandgaon aujourd’hui. (…) Vers 14h30, les maoïstes ont ouvert le feu sur cette patrouille près des collines de Pendaudi. La patrouille a répliqué. Les maoïstes ont battu en retraite vers le district de Gadchiroli dans le Maharashtra alors que les policiers prenaient le dessus dans le combat. Les recherches menées sur les lieux de la fusillade ont permis la découverte de trois corps en uniforme maoïste ». Le communiqué ajoute que deux autres guérilleros auraient été blessés et qu’un SLR, un INSAS et un .303 ainsi que des munitions ont été retrouvés.

Policiers de la force du Chhattisgarh

Policiers de la force du Chhattisgarh

Les combattants du PKK ont attaqué un poste de gendarmerie, vendredi, dans la commune de Bekirhan rattachée au district de Kozluk, dans la province kurde de Batman. L’explosion d’un véhicule piégé a tué un des gendarmes et blessé plusieurs autres. Plusieurs ambulances et des forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux. Le même jour, l’aviation turque amené plusieurs de frappes aériennes turques dans la province kurde de Sirnak, et dans la région de Zap, au Kurdistan irakien. Le lendemain, un autre gendarmes a été tué (et deux miliciens anti-guérilla ont été blessés) dans des échanges de tir lors d’une opération anti-PKK dans une zone rurale la région de Sirnak.

Arrivée à l’hôpital des gendarmes blessés dans l’attaque du PKK

Arrivée à l'hôpital des gendarmes blessés dans l'attaque du PKK

Voir l’article sur le premier jour de la bataille et le contexte de la prise de la ville.

Hier, 7 juin, les Forces Démocratiques Syriennes (QSD) ont pris une partie du quartier de Mechleb, à l’est de la ville, Raqqa pourrait se révéler plus facile à prendre qu’espéré. Daesh n’aurait en fait pas l’intention de résister, et une grande partie de ses forces aurait déjà quitté les lieux vers sa nouvelle place forte dans la région de Deir Ezzor, à Mayadin. L’offensive est toujours concentrée sur trois fronts: Mechleb à l’est, la base de la division 17 au nord, et Harqalah à l’ouest.

Ce jeudi 8 juin, les combats se sont poursuivis à Mechleb. L’armée de l’air US a bombardé le quartier, les djihadistes les accusent d’utiliser du phosphore blanc. Les QSD auraient prit aujourd’hui la Base de la Division 17 et l’usine de sucre au nord de la ville, 75 djihadistes y ont été tués selon les QSD. A l’ouest, l’offensive se poursuit dans le quartier de Al Jazra.

Enfin, au sud de l’Euphrate, à distance égale entre Alep et Raqqa (voir l’image), l’armée syrienne a pris une vingtaine de villages à Daesh, jusqu’à Maskaneh, rejoignant le front des QSD (avec lesquels la tradition est à la non-agression). Ce dernier développement peut paraître anecdotique, mais Daesh est à présent hermétiquement coupé de la Turquie, ce qui renforce son isolement et renforce l’idée que les jours de l’Etat Islamique en Syrie sont comptés.

Une énorme carte de la ville de Raqqa et de ses quartiers est disponible ici.

A Meskaneh (gros point rouge), l’isolement de Daesh est scellé.

Situation à Raqqa ce 8 juin

A Meskaneh (gros point rouge), l'isolement de Daesh est scellé.
Situation à Raqqa ce 8 juin

Un homme, suspecté d’avoir pris part dans plusieurs attaques menées par la guérilla maoïste à la frontière entre l’Andhra Pradesh et l’Odisha a été abattu par la police dans le district de Malkangiri (Odisha) ce samedi. Les autorités ont déclaré que l’homme tué est Gadda Nageswara Rao, alias Chinnabbai, 38 ans et membre actif d’un comité régional du PCI(maoïste) depuis 2008. Sa tête avait été mise à pris. Il était accusé d’avoir été partie prenante dans plusieurs actions au cours desquelles des soldats ont été abattus dans la région l’an dernier. Sur les lieux de la fusillade d’hier, les soldats ont saisi des cartouches, une pistolet, de la littérature maoïste ainsi qu’un sac.

District de Malkangiri

Le procès des anarchistes accusés d’une attaque de banque à Aix-la-Chapelle se poursuit (voir notre précédent article). L’audience du 12 mai s’est centrée sur le témoignage de l’experte en biométrie qui a expliqué que la qualité des images (vidéos de sécurité du sous-sol de la banque où se trouve le coffre-fort) était très mauvaise, qu’elles avaient une très mauvaise résolution. Dans le cas de la femme il est impossible d’assurer qu’il s’agit de la même personne, ou pas. Dans le cas de l’homme, les traits coïncident encore moins: l’experte a dit que selon elle il ne s’agit pas de la même personne. L’audience du 18 mai a d’abord été consacrée aux voyages qu’un-e des accusé-e-s aurait fait en Blablacar, entre la France et Barcelone, ensite à l’examen d’un tournevis trouvé dans la chambre forte de la Pax Bank, supposément avec l’ADN de l’un des accusés. Le juge a finalement rejeté cet élément comme preuve dans l’affaire.

Pour tenter de mettre un-e des accusé-es en lien avec la gauche radicale et d’en faire une personne connue et active dans les milieux militants, l’accusation a exposé deux éléments. D’abord l’envoi d’une lettre avec une affiche d’un événement solidaire avec l’affaire, dans laquelle l’expéditeur commente que la réponse a tardé près d’un mois à arriver. Ensuite dees filatures effectuées par la Sûreté de l’Etat en 2010 à Bruxelles, dans le cadre d’un “No Border Camp”. Des personnes solidaires et amies étaient présentes dans la salle.

Compte-rendu complet ici

Un des distribueteurs de billets incendiés fin avril à Bâle en solidarité avec les inculpés de Aachen

Un des distribueteurs de billets incendiés fin avril à Bâle en solidarité avec les inculpés de Aachen

Le Conseil d’Etat a remis son avis sur les amendements de la majorité à une proposition de loi visant à expulser plus facilement des squatteur, proposition élaborée à la suite de l’occupation d’une maison à Gand qui a fait grand bruit en Flandre (voir notre article). Son but était d’accélérer la procédure civile. Le propriétaire d’un immeuble squatté pouvant se rendre devant le juge de paix afin que celui-ci ordonne l’expulsion de l’occupant. Il pourrait également introduire immédiatement une plainte au parquet contre le squatteur et demander que le procureur du Roi ordonne une expulsion. Le dépôt de la plainte est nécessaire pour que le squat soit considéré comme une infraction. Si le squatteur n’évacue pas les lieux malgré l’ordonnance du procureur, le plaignant peut faire appel et repasse dans la procédure devant le juge de paix. Si celui-ci ordonne l’expulsion, le refus de s’y conformer sera considéré comme une infraction et le squatteur pourra être arrêté.

Le Conseil d’Etat pointe plusieurs problèmes de discordance entre les textes néerlandais et français. Il fait remarquer que le squat n’est pas une notion juridique et qu’il faut donc élaborer une définition légale précise. Il s’interroge également sur la nécessité de maintenir la procédure devant le ministère public qui ne jouit pas du même statut d’indépendance que la magistrature assise et dont le rôle doit à tout le moins être sérieusement encadré. L’absence de possibilité d’entendre les occupants préoccupe aussi le Conseil d’Etat qui suggère aussi de reformuler plusieurs dispositions relatives à la procédure devant le juge de paix.

C’est vide j’occupe, non à la loi antisquat