52 soldats de la CRPF et de la police du district de Gadchiroli (Maharashtra) sont tombés dans une embuscade tendue par la guérilla maoïste sur une colline située dans une zone reculée du district. Après plus de 13 heures, 49 soldats ont pu être secourus par des renforts arrivés sur les lieux. Un soldat a été tué, et deux autres grièvement blessés. La fusillade avait débuté vers 17h et les renforts armés sont arrivés peu avant 7h du matin.

La fusillade a pris les soldats en opération par surprise. Les naxalites et les soldats ont essayé de prendre le dessus durant toute la nuit. Les soldats pris au pièce ont appelé des renforts grâce à leur communication sans fil avec leur quartier général. Les guérilleros s’étaient branchés sur la même fréquence et ont donc pu intercepter les messages. Les premiers échanges de tir ont été échangé vers 17h alors que les militaires étaient à mi-chemin du sommet de la colline. Alors qu’ils répliquaient, les guérilleros ont battu en retraite. Croyant que les maoïstes étaient acculés, les soldats ont repris leur route vers 20h et ont immédiatement subi une nouvelle salve de tir dans l’obscurité.

Selon les soldats présents sur place, les guérilleros étaient entre 70 et 100 et disposaient d’armes très sophistiquées. L’inspecteur général adjoint de la CRPF qui a supervisé les secours et l’opération d’évacuation a déclaré que trois brigades de la C-60 et une autre de la CRPF avaient été envoyées en renfort « Les équipes de secours avaient encerclé la colline mais les guérilleros s’étaient éclipsés dans la forêt. A la levée du jour, nos effectifs ont progressé mais n’ont pas retrouvé les maoïstes qui avaient battu en retraite ».

Gadchiroli, district à l’Est du Maharashtra

Deux puissantes mines placées dans un caniveau par des guérilleros maoïstes ont été désamorcées par la police le long d’une route nationale dans la direction de Bhadrachalam, dans le district de Bhadradri (Telengana) ce lundi. Selon les informations fournies par les autorités, les mines pesaient chacune près de 500 kilos et les soldats ont également saisi des bâtons de gélatine. Les policers ont trouvé des fils électriques long de 2,5 kilomètres destiné à déclencher les bombes. Des pamphlets maoïstes avaient été retrouvé sur les lieux durant le week-end. Les autorités suspectent les maoïstes de viser les patrouilles de soldats qui se déplacent régulièrement sur cette route reliant Venkatapur et Bhadrachalam. Selon elles, ces bombes pourraient avoir été posées il y a plus d’un an.

Opération de déminage

Opération de déminage

Au mois sept guérilleros présumés ont été abattus au cours de deux combats avec les forces de sécurité dans le district de Narayanpur (Chhattisgarh) dans le cadre de l’opération « Prahaar II ». Celle-ci s’est déroulée ces deux derniers jours dans les zones touchées par la guérilla maoïste dans la région du Bastar. Les corps de six personnes, dont une femme, ont été retrouvés sur les lieux des combats, ainsi que neuf armes. Lors de la conférence de presse, D.M. Awasthi, directeur général de la police (opération anti-maoïste) a déclaré « C’est la première fois, dans le cadre de cette opération, que les forces de la Special Task Force, de la Chhattisgarh Armed Force, des District Reserve Guards et du CoBRA patrouillaient ensemble dans les forêts de Dhurbeda et Irpanar où ont eu lieu les deux combats. Lors du premier combat lundi soir, un maoïste a été abattu et six autres ont été tués mardi après que des renforts aient été envoyés sur les lieux. Leurs corps en uniforme et leurs armes ont été saisis, et l’opération est toujours en cours ».

Soldats en opération

Soldats en opération

Le jeudi 26 octobre, à Ioannina (région de l’Épire), le Centre syndical régional, affilié à PAME (Front militant de tous les travailleurs – syndicat proche du KKE) a organisé une manifestation devant un super marché contre le licenciement de travailleurs de cette enseigne.

À la demande de la direction du super marché, la police a été déployée. Suite au refus du syndicat de quitter les lieux, la police a tenté de déloger les manifestants présents. Ceux-ci ont formé des piquets, la police a alors chargé en utilisant des grenades assourdissantes. Elle a finalement arrêté le président du Centre régional des syndicats de Ioannina, un membre du conseil d’administration du syndicat de la régionale d’Ioannina, et le président du Syndicat des travailleurs de la construction d’Ioannina. Les travailleurs de la ville ont immédiatement organisé un grand rassemblement au poste de police où les syndicalistes ont été transférés avant d’être relâchés.

Manifestants devant le supermarché à Ioannina

Manifestants devant le supermarché à Ioannina

Un « Bus pour Öçalan » (le leader emprisonné du PKK que personne n’a vu depuis plus d’un an) sillonne l’Europe dans le cadre d’une campagne de solidarité. Alors qu’il se trouvait à Anvers, le bus a été attaqué par l’extrême-droite turque. La situation a tourné à la bagarre générale, au moins une centaine de personnes étaient impliquées. 41 personnes ont été arrêtées administrativement, dont les responsables kurdes qui se trouvaient dans le bus. Deux heures après le début des événements, la police anti-émeute était toujours déployée et un hélicoptère de la police survolait toujours les lieux.

La police anti-émeute déployée Brederodestraat

Le bus pour Öçalan

La police anti-émeute déployée Brederodestraat

Cher-e-s camarades, cher-e-s ami-e-s,
Vous savoir rassemblé-es en ces moments face à ces abominables murs et autres miradors nous apporte ici, beaucoup de force et nous fait chaud au coeur. L’ambiance, toute l’ambiance change dans ces sinistres lieux quand l’écho de la vie agissante vient percuter la platitude sans nom d’une quotidienne carcérale mortifère … ainsi, si près de nos cellules, la résonance de votre présence suscite beaucoup d’émotion et autant d’enthousiasme…
Certainement camarades, les diverses initiatives solidaires que vous avez su développer tout au long de cette 33e année de captivité, non seulement ont participé efficacement à démasquer l’absurdité de l’acharnement judiciaire et la vengeance d’État, mais surtout elles ont apporté un cinglant démenti à tous ceux et celles qui misaient sur l’essoufflement de votre élan solidaire.
Bien entendu Camarades, vous n’êtes pas sans savoir que c’est aussi grâce à cette mobilisation dans la diversité de l’engagement que les protagonistes révolutionnaires ici dans les geôles de la république ainsi qu’ailleurs, arrivent à tenir debout derrière les abominables murs en dépit des toutes ces années de captivité…
Force est de constater Camarades, que la politique d’anéantissement dont font l’objet les protagonistes révolutionnaires incarcérés, est vouée immanquablement à l’échec dans la mesure où l’on assume la solidarité sur le terrain de la lutte anticapitaliste/anti-impérialiste. On n’y insiste jamais assez camarades, ce n’est qu’en assumant la solidarité sur le terrain de la lutte de classe en cours et dans toutes ses dimensions que l’on apporte le soutien le plus efficace à nos camarades prisonniers.

lire ici la suite de la déclaration

Samedi à Beyrouth, manifestation en présence de Leila Khaled

Samedi à Beyrouth, manifestation en présence de Leila Khaled

Deux membres présumés du PCI(maoïste) ont été abattu et trois autres arrêtés dans diverses régions du Bastar dans le sud du Chhattisgarh ce lundi. Une fusillade a éclaté dans une zone forestière du district de Sukma entre une brigade maoïste et des membres de la District Reserve Guard (unité spéciale anti-maoïste de la police du Chhattisgarh). Les corps de deux hommes en uniforme maoïstes ont été retrouvé sur les lieux, ainsi qu’une grande quantité d’armes et de munitions.

Par ailleurs, dans deux opérations distinctes, les autorités ont arrêté deux guérilleros dans le district de Narayanpur et un troisième dans le district de Bijapur.

Saisie de matériel maoïste

Saisie de matériel maoïste

La police a abattu une femme connue pour être membre du PCI(maoïste) dans le district de Gadchiroli (Maharashtra) ce vendredi. « Une brigade de la police du Gadchiroli a été attaquée par des guérillero vers 6h du matin vendredi. Les maoïstes s’étaient positionnés dans la forêt et ont ouvert le feu contre les policiers. Ces derniers ont répliqué et ont pris le dessus. Les maoïstes ont alors battu en retraite. Après le combat, la brigade a déclenché une opération de ratissage dans la région, et a découvert le corps d’une maoïste » a déclaré le commissaire de la police du district. Les policiers ont également retrouvé une arme, des munitions et de la littérature maoïste sur les lieux. Selon les premières informations, la femme n’a pas encore été identifiée.

Gadchiroli, district à l’Est du Maharashtra

Sept membres présumés du PCI(maoïste) se sont rendus aux autorités du Chhattisgarh ce vendredi. Par ailleurs, un guérillero a été abattu dans le district de Gadchiroli (Maharashtra). « Sept maoïstes se sont rendus à la police aujourd’hui dans le Narayanpur (district du Chhattisgarh). Ils ont décidé de rejoindre le courant dominant après avoir été influencés par la politique gouvernementale de reddition menée par le gouvernement local ainsi qu’en raison de la pression croissante des forces de sécurité face aux rebelles dans le Bastar » a déclaré le commissaire de la police du Narayanpur, Santosh Singh. Parmi les hommes qui se sont livrés vendredi se trouvait le dirigeant maoïste Manish Salam, qui formait les nouvelles recrues dans la région d’Antagad du district de Kanker. « A l’exception de Manish, tous les autres étaient des membres actifs de la milice et du Janatana Sarkar (gouvernement populaire). Ils seront réhabilités conformément à la politique du gouvernement Chhattisgarh » a ajouté Singh.

Reddition de sept guérilleros

Par ailleurs, toujours vendredi, un maoïste présumé a été tué dans un combat avec la police dans le district de Gadchiroli, dans le Maharashtra. « Un maoïste a été abattu dans un combat avec la police dans la forêt à proximité du village de Rope. Le combat s’est déroulé après qu’une brigade policière ait été attaquée par les maoïstes. Les policiers ont répliqué aux coups de feu. Tous les autres maoïstes sont parvenus à battre en retraite, tirant profit de la densité de la forêt », selon le communiqué publié par le commissaire de la police du Gadchiroli. Une arme a également été retrouvée sur les lieux. L’identité du guérillero n’a pas encore pu être établie.

Reddition de sept guérilleros

La police de la province de Papouasie a identifié six personnes comme suspectes parmi les 17 arrêtés samedi lors d’une manifestation d’anciens mineurs de la mine de cuivre Grasberg de Freeport McMoRan Inc. Des affrontements ont eu lieu le samedi 19 août à la mine de Grasberg, en Papouasie occidentale, lorsque des centaines de mineurs grévistes ont bloqué les accès de la mine dès 14 heures pour empêcher la production et forcer la direction à négocier. Plusieurs mineurs ont été blessés par des tirs de balles en caoutchouc lors d’affrontements avec la police et les vigiles. Des bâtiments administratifs et plusieurs véhicules ont également été incendiés. La police et les gardes avaient repris le contrôle des lieux vers 23h et Le chef de la police locale a annoncé que l’armée serait déployée pour maintenir l’ordre.

Ces affrontements sont la suite d’une crise débutée en mai (voir notre article ici) suite au litige entre Freeport et le gouvernement indonésien concernant la juridiction de la mine, ce dernier souhaitant obtenir une participation de 51 pour cent sur la mine. Suite au refus de Freeport, le gouvernement a annulé les permis d’exportation de la compagnie qui a riposté en ralentissant la production et en commençant à licencier du personnel, ce qui a déclenché la grève. Suite à cette grève, 4. 200 travailleurs ont été licenciés.

Vehicule brulé lors des affrontements à la mine Grasberg de Freeport le 19 août 2017

Vehicule brulé lors des affrontements à la mine Grasberg de Freeport le 19 août 2017