Le niveau d’alerte antiterroriste de l’OCAM (Organe de Coordination et d’Analyse de la Menace) a été abaissé du niveau 3 au niveau 2 sur une échelle qui en compte 4, pour ce qui concerne « la menace » envers policiers et militaires. Le niveau 3 reste en vigueur sur « l’ensemble du territoire » mais surtout pour les lieux à forte concentration.

Logo OCAM

De violents affrontements ont eu lieu, ce lundi 28 décembre, à Constantine pour le deuxième jour consécutif. Des dizaines de personnes réclamant des logements ont procédé durant ces dernières 48 heures au blocage de la route menant vers la ville au niveau de la cité El Bir. L’intervention violente des forces de l’ordre, dépêchées en nombre, a provoqué des affrontements avec les manifestants en colère. Près d’une dizaine de personne ont été arrêtées, alors que des policiers ont été blessés. En milieu d’après-midi, les incidents se poursuivaient. Les manifestants font partie des habitants non recensés pour l’obtention d’un logement. Ils ont occupé des lieux laissés par des familles qui venaient d’être relogées. Des lieux qui sont programmés pour être démolis.

Déploiement policier en Algérie

Déploiement policier en Algérie

Les commandos Thunderbolt du Kerala ont déclenché une vaste opération de ratissage le 4 décembre dans les régions forestières adjacente à un domaine de culture de thé du district de Wayanad à la recherche de six cadres présumés du CPI(Maoist). Selon la presse, les autorités auraient affirmé que six membres d’un groupe armé, parmi lesquels deux femmes, auraient rendu visite aux travailleurs du domaine, propriété de la Kerala Forest Development Corporation vers 10h30 vendredi et distribué des tracts. Ils étaient habillés dans un style militaire et portaient tous des armes. Deux d’entre eux ont discuté avec les travailleurs sur place. Ils ont passé près de trente minutes dans le domaine, et ont prié les travailleurs de poursuivre leur lutte pour obtenir une augmentation de leurs salaires et l’amélioration de leurs équipements. Ils ont également expliqué aux travailleurs comment le gouvernement les exploitent et ont affirmé vouloir les protéger de celle-ci. Ils ont ensuite placardé des affiches au mur avant de quitter les lieux. L’opération visant à les retrouver et à empêcher ce type de mission de propagande sur les domaines gouvernementaux est toujours en cours.

Logo du commando Thunderbold

Logo du commando Thunderbold

Hier, vendredi matin, une nouvelle perquisition a eu lieu dans un squat de Pré-Saint-Gervais, en Seine-Saint-Denis. Une énième opération contre les milieux anarchistes et écologistes à deux jours de ce qui aurait dû être une mobilisation historique contre la COP21, si elle n’avait pas été interdite en vertu de l’état d’urgence. Les 34 occupants ont été braqués et plaqués au sol pendant 20 minutes avant d’être fouillés, aucun d’entre-eux n’a toutefois été arrêté. Une source policière a commenté la brutalité de la perquisition en défendant que « Ce ne sont pas de gentils petits écolos baba-cool ». La police française poursuit donc ces opérations contre ce qu’elle appelle « le Black Bloc ».

Vu la densité de l’information sur la répression de l’anti-COP21, vous pouvez consulter les nouvelles en direct sur le fil-info de Paris-Luttes.info

Perquisition dans un squat de Seine-Saint-Denis.

Perquisition dans un squat de Seine-Saint-Denis.

Deux membres présumés du CPI(Maoist), dont une femme commandant, ont été abattus au cours d’un combat les opposant à des membres d’une équipe composée de soldats de la CRPF et de la police locale dans le district de Sukma jeudi. Vers 8h du matin, les deux camps se sont affrontés dans une zone forestière pendant de longue minutes avant que les guérilleros ne parviennent à battre en retraite. Néanmoins, les corps de deux d’entre eux ont été retrouvés sur les lieux. La tête de la femme avait récemment été mise à prix par les autorités locales.

Toujours jeudi, mais dans le district de Malkangiri (Odisha), une brigade de la Border Security Force a découvert des explosifs et du matériel appartenant à la guérilla maoïste au cours d’une opération de ratissage. Les soldats ont sais une bombe de trois kilos, six bâtons de gélatine, des sacs plastique, des détonateurs et d’autres articles liées aux maoïstes. Cette découverte s’est suivie d’une fusillade avec des guérilleros embusqués à proximité. Certaines sources affirment que deux guérilleros auraient été tués, mais l’information n’a pas été confirmée.

Saisie de matériel maoïste

Saisie de matériel maoïste

Le 16 décembre 2014, une vaste vague de perquisitions avait visé les milieux anarchistes espagnols, l’Opération Pandora, qui avait fait arrêter 10 personnes. Le 30 mars 2015, l’Opération Pinata faisait également 16 arrestations dans les milieux libertaires.

Ce 28 octobre à 7h du matin, la police a réitéré dans ce qui semble être la suite directe de l’Opération Pandora, visant plusieurs domiciles et lieux de la scène anarchiste à Barcelone et à Manresa. Au moins 9 personnes ont été arrêtées au motif « d’appartenance à une organisation criminelle à buts terroristes ». Parmi les lieux perquisitionnés, le Centre Social Revoltosa Social, qui a été pris d’assaut par le contenu d’une dizaine de combis de police. Dés qu’ils ont appris la nouvelle, des dizaines de personnes solidaires se sont rassemblées dans le quartier pour témoigner leur solidarité, la police a rapidement réprimer la manifestation. Un rassemblement solidaire est prévu ce soir à 20h, à Barcelone, Plaça del Diamant à Gràcia.

Rassemblement solidaire spontané à Sants, devant l’Athénée Libertaire.

Rassemblement solidaire spontané à Sants, devant l'Athénée Libertaire.

La première phase des élections régionales au Bihar vient de se clôturer. En amont de la deuxième, les autorités ont annoncé qu’elles allaient encore renforcer leurs forces dans les six districts dans lesquels des votes auront lieu le 16 octobre. Les 32 arrondissements sont considérés comme ‘zones rouges’ par le gouvernement de l’état. Tous les hommes mobilisés pour la première phase vont être déplacés, mais d’autres vont également être déployés. 3841 sections des Central Armed Police Forces seront déployées aux alentours des 3841 lieux de vote jugés ‘sensibles’. Selon le plan de déploiement, 164 compagnies de la CRPF, 121 compagnies de la Border Security Force, 55 compagnies de la Indo-Tibetan Border Police, 88 compagnies de la Armed Border Force, 111 compagnies de la Central Industrial Security Force et environ 100 compagnies de la Rapid Action Force et des forces armées d’autres états seront déployées pour la deuxième phase des élections. Les autorités ont réquisitionné diverses écoles ainsi que des bâtiments gouvernementaux pour loger les forces de sécurité. Quatre hélicoptères seront utilisés par la CAPF, tandis que deux engins supplémentaires seront utilisés par la Commission Electorale pour surveiller les régions durant et avant le jour des élections.

Logo de la Central Industrial Security Force

Logo de la Central Industrial Security Force

Une semaine après que le Directeur des Ressources Humaines d’Air France se soit fait déchirer sa chemise par une foule de travailleurs en colère, 6 personnes ont été arrêtées à leur domicile ce matin. Les 5 premières ont été arrêtées le matin chez elles, elles sont toutes actuellement salariées chez Air France et membres du syndicat CGT. Une sixième personne a été arrêtée plus tard dans la journée dans le cadre de la même affaire. Les personnes arrêtées auraient été identifiées sur les nombreuses images photos et vidéos qui circulent sur internet et dans les médias, l’occasion de rappeler les risques que représentent les appareils photos dans les manifestations et dans les milieux militants et de s’en défendre (voir le dossier de notre campagne ‘No Photo’).

La CGT a pour sa part dénoncé une tentative du Premier Ministre Manuel Valls de venir en aide aux patrons d’Air France pour saboter le mouvement syndical.

Les images de ce déshabillage resteront dans les mémoires

Les images de ce déshabillage resteront dans les mémoires

Modem Balkrishnan, alias Manoj, secrétarie du Odisha State Committee du CPI(Maoist) étaient parmi ceux qui sont parvenus à échapper indemnes durant une opération de contre-insurrection menée hier dans la région de la Jugsaipatna Reserve Forest du district de Kalahandi (Odisha). Selon les autorités, il y a eu un échange de coups de feu entre des soldats du Special Operation Group et des guérilleros pendant une opération de ratissage organisée dans cette zone. La fusillade aurait duré une trentaine de minutes, à l’issue de laquelle les soldats ont chargé et les guérilleros battu en retraite dans les denses jungles inconnues des soldats qui ne s’y sont pas aventurés. Sur les lieux du combat, ils ont découvert une grande quantité de matériel, des stocks de médicaments, 24 détonateurs, une bombe et de la littérature maoïste.

Soldats du Special Operation Group

Soldats du Special Operation Group

La police espagnole a arrêté ce mardi, en collaboration avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) française, deux dirigeants de l’organisation séparatiste basque, David Pla et Iratxe Sorzabal, dans un gîte rural de Saint-Etienne-de-Baïgorry. Elle a permis l’arrestation de deux autres etarras présumés également présents sur les lieux. L’un est le propriétaire du gîte, Pantxo Florès, et l’autre un militant nationaliste basque, fils de réfugié espagnol, Ramuntxo Sagarzazu. Des faux papiers et des armes, auraient été découverts sur place.

Les quatre personnes arrêtées vont être placées en garde à vue, qui peut durer jusqu’à 96 heures en matière de terrorisme, avant un probable transfert vers le parquet de Paris. David Pla et Iratxe Sorzabal seraient tous deux membres du « comité exécutif » d’ETA. Ils ont été présentés par le ministre de l’intérieur espagnol comme « les dirigeants politiques les plus importants d’ETA et les plus recherchés ». Iratxe Sorzabal Diaz (43 ans) est l’ancienne porte-parole de 1997 à 1999 de Gestoras, un mouvement de soutien aux prisonniers basques. Elle a déjà été condamnée à plusieurs reprises à de la prison en France ces dernières années pour son appartenance à ETA. Elle était recherchée depuis au moins dix ans par les justices française et espagnole. David Pla, 40 ans, vivait, quant à lui, dans la clandestinité depuis 2011.

L’opération policière à Saint-Etienne-de-Baïgorry

L'opération policière à Saint-Etienne-de-Baïgorry