La police a expulsé ce lundi 21 le terrain occupé où sera probablement construite la future ‘maxi-prison de Haren’. Sept personnes ont été arrêtées puis libérées dans la soirée, mais l’une d’entre elles a été immédiatement ré-arrêtée. Les personnes arrêtées sont poursuivies pour rébellion et/ou port d’armes. Il semblerait également que le Commissaire Vandersmissen, bien connu du milieu militant bruxellois, ait été arrosé de bière et du contenu d’une toilette sèche. Deux militants sont toujours présent sur le terrain et occupent une cabane dans un arbre. Les autres occupants se sont installés sur le terrain juste à coté du Keelbeek. La police a quitté les lieux vers 19h, laissant deux vigiles et leurs chiens sur place.

Le ‘terrain du Keelbeek’ est occupé depuis plusieurs mois pour empêcher la construction de la plus grande prison de Belgique, la maxi-prison de Haren.

Une assemblée aura lieu ce mardi soir à 18h à l’entrée de la ZAD.

Expulsion de la ZAD du Keelbeek.

Expulsion de la ZAD du Keelbeek.

Dans ce qui est qualifié de premier combat maoïste vs forces de sécurité dans le nouvel état du Telengana, deux guérilleros ont été abattus lors d’une fusillade avec la police tôt mardi matin à proximité du village de Rangapuram. Les deux personnes ont été identifiées comme étant Sruthi, alias Mahitha (23 ans), ingénieur, et Vidyasagar Reddy, alias Sagar (32 ans). D’après les autorités, d’autres maoïstes qui se trouvaient en leur compagnie, dont le secrétaire du CPI(Maoist) pour la région Karimnagar-Khammam-Warangal, soient parvenus à battre en retraite. La police a sais deux armes et plusieurs sacs sur les lieux de la fusillade. Par ailleurs, elle a également trouvé sur place une tente en plastique, des kits médicaux et de la littérature révolutionnaire. Des boîtes à tartine étaient attachées aux arbres, faisant dire aux autorités que plusieurs guérilleros campaient probablement sur place. Le commissaire local a déclaré qu’un groupe de guérillero avait été repéré par ses hommes et qu’il avait donc pris la décision d’intensifier les opérations de ratissage, entraînant cette fusillade et la mort des deux maoïstes présumés. Les parents de Sruthi ont quant a eux immédiatement contacté les autorités de l’état pour signaler que leur fille avait été tuée dans un combat factice. Ils ont déclaré qu’elle avait été arrêtée, torturée et tuée de manière cruelle par plusieurs policiers locaux. ‘Elle avait rejoint les maoïstes pour soutenir le peuple du Telengana et pour lutter pour les pauvres Adivasis. Le ministre en chef de l’état, les autorités étatiques et la police portent la responsabilité de sa mort’ ont affirmé les parents de la jeune femme.

Fonctionnaires de police sur les lieux de la prétendue fusillade

Fonctionnaires de police sur les lieux de la prétendue fusillade

En octobre/novembre prochain, des élections en cinq phases se dérouleront dans l’état du Bihar, lequel est largement occupé par la guérilla maoïste. Cinq drones vont être déployés durant cette période. Ils seront connectés à différentes stations basées dans divers endroits de l’état et culmineront à 1500 – 2000 mètres du sol, au-dessus des lieux de vote ainsi que des ‘zones sensibles’. A cette hauteur, ils sont hors de portée d’armes telles que les AK-47 dont disposent les maoïstes. Ils donneront des images en direct aux stations qui seront gérées par des experts en sécurité qui prendront les décisions en temps réel et pourront directement contacter le personnel déployé à travers les différentes régions. Il est à noter qu’habituellement, en raison du manque d’infrastructures routières, la police en se rend que très peu dans les zones qui seront couvertes par les drones, ce qui l’empêche de mener des actions de ratissage et de surveillance durant les élections comme elle le fait dans tous les autres états indiens à l’égard des guérilleros maoïstes qui appellent systématiquement au boycott. Selon le chef de la police locale, ‘les drones peuvent traquer les mouvements des maoïstes en temps réels. Ces derniers doivent sortir de leurs cachettes pour attaquer les forces de sécurité. Bien sûr, les forêts offrent peu de visibilité mais dans les endroits dégagés, les drones pourront s’avérer très utiles’.

Un drone militaire indien de type

Sept présumés guérilleros ont été arrêté ce lundi par les forces de sécurité à un arrêt de bus dans le district de Banka, Bihar. Les forces de sécurité, composées d’hommes de la CRPF, de la Special Task Force et de la police locale ont mené une opération conjointe dans le but d’interpeller les sept hommes qu’ils savaient se trouver là. Lors de l’arrestation, les soldats ont saisi cinq pistolets, 25 litres d’essence, des cordes ainsi que de la littérature naxalite. Cinq des sept personnes auraient pu immédiatement être identifiées.

Un tribunal spécial de Raipur, capitale du Chhattisgarh, a condamné treize personnes, parmi lesquelles deux hommes d’affaire (Neeraj Chopra et Dharmendra Chopra), à cinq et sept ans de prison fermes pour avoir servi de courrier à des guérilleros maoïstes et pour avoir transporter pour eux des armes et des munitions. Les deux hommes d’affaires écopent de cinq ans, les autres de sept ans d’emprisonnement. La State Intelligence Branch et la police avait arrêté les treize personnes entre janvier et février de l’an dernier pour avoir fourni un soutien logistique et financier au CPI(Maoist) depuis différents lieux de Raipur et de la région du Bastar en janvier 2014. Selon les autorités, tous jouaient un rôle important dans le déplacement des cadres haut placés du parti dans les régions urbaines, arrangeant leurs réunions. Ils sont également accusé d’avoir soutiré de l’argent à des industriels pour acheter des armes, des munitions, des médicaments, des vêtements, de la nourriture, et des pièces électroniques pour le parti.

Dharmendra Chopra lors de son arrestation

Dharmendra Chopra lors de son arrestation

Les occupants de la ferme des Bouillons, à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen (Seine-Maritime), ont été délogés par les CRS, mercredi 19 août 2015, à l’aube. Les 50 membres de l’Association pour la protection de la ferme des Bouillons, qui occupent les lieux illégalement depuis 2012, ont commencé à se faire déloger par les forces de l’ordre, accompagnées d’un huissier de justice. L’expulsion fait suite à une ordonnance du président du tribunal de grande instance de Rouen du 5 avril 2013 qui s’est vue confirmée en appel le 18 décembre 2014.

CRS et zadistes à la Ferme des Bouillons

CRS et zadistes à la Ferme des Bouillons

Les migrants en lutte hébergés au centre Pernety avaient entamé une grève de la faim le 11 août au soir pour protester contre leurs conditions d’hébergement et l’absence de leur prise en charge administrative (aucun suivi de leur dossier de demande d’asile). Dans l’après-midi du 12 août quatre soutiens sont venus exprimer leur solidarité. A cette occasion les migrants ont demandé à voir des représentants de la mairie de Paris et de l’Ofpra. Devant l’absence d’interlocuteurs ils ont décidé d’occuper le centre, sans empêcher qui que ce soit de quitter les lieux si ils le souhaitaient.

La police est entrée par la force et a procédé à l’arrestation des quatre soutiens présents. Ils sont en garde à vue depuis 48h hier, l’un d’entre eux est un migrants demandeur d’asile. Ces arrestations font suite à une plainte pour une « séquestration ». Ils ont été déférés. Un rassemblement de solidarité a eu lieu ce samedi 15 août au Lycée Guillaume Budé, à Paris.

Trois hommes et une femme ont été arrêtés après des affrontements à l’issue d’une manifestation anti-internement (une détention politique sans mandat qui avait été massivement utilisée contre les militants républicains) dimanche dans le nord de Belfast. La manifestation a été bloquée par la police à Oldpark road, dans le nord de la ville, parce qu’elle allait au delà de ce qui avait été autorisé. Les organisateurs ont demandé aux manifestants partisans de quitter pacifiquement les lieux, mais il en a été autrement. Des pierres, des bouteilles et de cocktails Molotov ont été lancé sur les barrages de police. Les policiers ont fait usage de canons à eau. Neuf policiers ont été blessés.

Affrontements ce dimanche à Belfast

Affrontements ce dimanche à Belfast

Le mouvement ‘Reclaim Australia’ qui réunit libéraux et néo-nazis lors de marches contre l’islam à travers l’Australie a été largement défendu par la police à Melbourne et à Sidney ces dernières semaines. Des centaines d’antifascistes ont contre-manifesté à chaque apparition de l’extrême-droite. La police a arrêté plusieurs antifas, tabassé d’autres, alors que des affrontements avaient lieux entre des boneheads tatoués de croix-gamées et des manifestants antifascistes. Plus récemment, la police de Victoria a été critiquée après que la photo d’un de ces agents tapant dans la main d’un manifestant d’extrême-droite ait fait le tour du web. La police a répondu que c’était « une action sortie de son contexte », malgré les félicitations du principal mouvement d’extrême-droite à l’initiative des rallyes.

L’action sortie de son contexte…

Reclaim Australia rally / CARF counter rally…. full report c…

A short music video of some of the more violent scenes at yesterdays rally in central Melbourne. Full report and interviews coming soon…. #Melbourne, #Australia, 18.07.15: Counter-demo against #ReclaimAustralia fascists. #antifa

Posted by The StreetWise Show on dimanche 19 juillet 2015

L'action sortie de son contexte...

Les forces de sécurité ont démantelé un campement maoïste suite à une fusillade avec des guérilleros et ont découvert des armes dans le district de Ranjnandgaon (Chhattisgarh) ce dimanche. Le combat entre une équipe conjointe de membres du personnel de sécurité et la guérilla a eu lieu dans les collines à proximité du village de Madanwada. Sur base de renseignements précis les informant d’un rassemblement de guérilleros à l’occasion de la semaine de commémoration aux martyrs maoïstes, une équipe composée de membres de la Special Task Force, de la Indo Tibetan Border Police (ITBP) et de la police locale, a été dispatchée pour une opération de ratissage à travers la la zone. S’en est suivie une violente fusillade de plus de trente minutes, à l’issue de laquelle les maoïstes ont battu en retraite. A l’issue du combat, en fouillant les lieux, les soldats ont découvert un fusil 303, quatre chargeurs, un pistolet, 12 sacs, des munitions, un appareil photos, des feuilles de polyéthylène, des ustensiles, des médicaments, et de la littérature maoïste.

Violent combat entre guérilleros et soldats

Violent combat entre guérilleros et soldats