Un important dispositif policier a été déployé mardi à l’aube dans le centre d’Alger, où devait se tenir une manifestation contre le gaz de schiste dans la matinée. Des centaines de policiers des brigades anti-émeutes se sont déployés mardi 24 février avant la levée du jour sur la place de la Grande poste, à Alger. Des barrières métalliques ont été installées tout autour de l’esplanade pour en interdire l’accès et empêcher une manifestation. Les manifestations sont officiellement interdites dans la capitale algérienne.

Plusieurs formations de l’opposition avaient appelé à cette mobilisation en signe de solidarité avec les populations des provinces sahariennes, où des forages expérimentaux sont réalisés par la compagnie publique Sonatrach avec des partenaires étrangers. À Ain-Salah, la ville la plus proche des lieux de forage, des manifestations se poursuivent sans discontinuer depuis deux mois pour exiger l’arrêt des explorations.

Les députés devraient approuver le 5 février une proposition de loi UMP créant un délit pénal d’intrusion dans les centrales nucléaires pour s’opposer aux actions des militants antinucléaires dans ces lieux. A l’exception des écologistes, les députés ont approuvé la création d’un tel délit mercredi en commission de la défense. Le texte sera débattu en séance le 5 février. La proposition de loi propose de rendre l’intrusion dans des « installations civiles abritant des matières nucléaires » passible d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende. Ces peines seraient portées à trois ans de prison et 45.000 euros d’amende lorsque l’infraction est commise en réunion ou « lorsqu’elle est précédée, accompagnée ou suivie d’un acte de dégradation ». Elles sont portées à sept ans et 100.000 euros d’amende lorsque l’infraction est commise avec l’usage ou la menace d’une arme.

Un guérillero naxalite a été tué après que les forces de sécurité ont ouvert le feu sur une brigade maoïste à proximité du village de Vikrampur (Jharkhand) dimanche après-midi. Au cours de la fusillade, un policier qui était également le garde du corps du commandant de l’opération a été sérieusement blessé. Le commandant, ayant été informé de la présence de la brigade, s’est déplacé en force et à ouvert le feu à la vue des guérilleros.

Lundi, un maoïste présumé a été tué au cours d’une fusillade avec la police dans le district de Bijapur (Chhattisgarh). Il a été abattu au cours d’un échange de coups de feu entre une équipe de la police locale et une brigade de guérilleros dans une forêt relevant du poste de police de Gangaloor. Sur les lieux, les forces de sécurité ont retrouvé un fusil .303 et un 9 mm.

Un soldat de la Chhattisgarh Armed Force et un policier auxiliaire ont été blessés dans deux attaques attribuées à la guérilla dans la région du Bastar, dans le Chhattisgarh ce mardi. Pankaj Thakur, un soldat du 13ème bataillon de la CAF a été blessé dans l’explosion d’un IED près du village de Murdonda. Dans une seconde actions, des guérilleros présumés ont attaqué un policier auxiliaire avec des armes sur un marché du village de Pollamapalli. Par ailleurs, une équipe conjointe des polices du Dantewada et du Bijapur ont détruit un campement maoïste dans la forêt de Hurrepal. Elle y a saisi du matériel de propagande et des équipements destinés à la fabrication d’armes.

Quelque 150 militaires, soit l’équivalent d’une compagnie, provenant du bataillon de Chasseurs ardennais et du 3e bataillon parachutiste, sont déployés depuis samedi matin pour protéger « statiquement » une quinzaine de sites sensibles à Bruxelles et à Anvers, un nombre appelé à doubler au cours de la semaine prochaine. Ces militaires sont chargés de missions de protection et de surveillance de certains lieux « stratégiques », comme des ambassades (Etats-Unis, Royaume-Uni et Israël notamment), des installations du gouvernement belge ou encore des institutions juives. Les gares et le réseau du métro bruxellois ne sont actuellement pas concernés.

Ce déploiement, très visible, a été rendu possible par une adaptation du protocole régissant la coopération entre le Service public fédéral (SPF) intérieur et le ministère de la Défense approuvée dans la nuit par le Conseil ministériel restreint, a expliqué le ministre. Une telle mesure n’est envisageable que si le degré d’alerte atteint le niveau 3, sur une échelle de quatre.

Parachutistes déployés à Anvers

Les forces de sécurité ont abattu trois membres présumés du CPI(maoïste) ce lundi matin dans le village de Bukar, à la frontière entre le Jharkhand et le Bihar, dans le district de Hazaribag après une fusillade longue de plus de trois heures. A l’issue de celle-ci, la police a retrouvé trois corps sur les lieux, ainsi que trois fusils, une énorme cache d’explosifs et de la littérature maoïste. Les autorités ont confirmé l’incident, déclarant que les trois corps n’avaient pas encore été identifiés. Les autorités avaient déclenché une vaste opération conjointe avec le bataillon 22 de la CRPF dimanche soir après avoir été informée de la présence d’une brigade maoïste dans la zone. L’opération s’est poursuivie durant toute la nuit. Alors que les soldats rentraient à l’issue de celle-ci, un groupe de guérilleros les a pris pour cible, entrainant cette fusillade. Dès ce matin, des soldats ont été envoyé pour une opération de recherche afin de capturer les autres membres de la brigade.

Arrêté le 14 novembre 2012, lors d’une grève générale, en se rendant à un piquet. Emprisonné puis relâché le 9 janvier 2013, il avait fait l’objet d’une large mobilisation de solidarité : mobilisant milieux syndicaux et antifascistes. Le procureur avait demandé 5 à 6 ans de prison, le juge a aujourd’hui condamné Alfonso Fernandez Ortega à 4 ans de prison pour l’accusation d’avoir « transporté une bombe dans son sac à dos » (« possession d’explosif »). La défense à plusieurs fois dénoncer ce montage policier. Il a par contre été acquitté pour l’accusation de « rébellion » contre les policiers, qui lui aurait valu un an de prison.

Alfon Libertad !

Alfon Libertad !

Plusieurs membres de la guérilla maoïste ont été tués hier au cours d’une intense fusillade avec les forces de sécurité dans une zone retirée du district de Malkangiri (Odisha). Selon les autorités locales, des membres de la force d’élite Greyhound de la police de l’Andhra Pradesh, de la force spéciale anti-maoïste Special Operation Group de l’Odisha et de la District Voluntary Force, un petit contingent de la police locale avait lancé plus tôt dans la journée une opération de ratissage après avoir été informés que les maoïstes organisaient des camps d’entrainement dans la zone depuis la veille. Elles ont également déclaré que le leader et membre du Comité Central du parti Ramakrishna, alias RK, était présent au début de la fusillade, en soulignant qu’il n’était pas encore clair s’il était parvenu à fuir ou non. Enfin, elles ont déclaré que plus de 60 guérilleros étaient dans le camp d’entraînement depuis dimanche soir. Les corps d’au moins cinq guérilleros auraient déjà été retrouvé sur les lieux, mais les recherches sont toujours en cours et il pourraient y avoir plus de victime dans le camp de la guérilla.

Signalant l’intensification de leurs activités dans l’état du Kerala, les maoïstes ont déclenché trois attaque simultanées ce lundi dans les districts de Palakkad et de Wayanad. Un groupe armé d’une quinzaine de personnes a pris d’assaut le bureau du département forestier à Mukkali vers 1h30 du matin, brûlant des dossiers et endommageant du matériel informatique. Les guérilleros ont également incendié un véhicule gouvernemental devant le bâtiment. Avant de quitter les lieux, les maoïstes ont collé des posters sur les murs, appelant la population à se soulever contre le gouvernement et à prendre les armes. Les pamphlets déposés sur place dénonçaient quant à eux la situation des tribaux dans les jungles de la région.

Un peu plus tard, vers 7h du matin, un groupe de sept guérilleros ont attaqué le KFD et le McDonalds de la ville de Palakkad. Les hommes, tous masqués, ont brisé les vitres des restaurants et ont distribué des tracts appelant les habitants à combattre les agents de l’impérialisme américain.

Un poste forestier situé à Kunjom a également été attaqué lundi matin. Etant donné que personne ne se trouvait sur place, les autorités ne se sont rendus compte de cette attaque que beaucoup plus tard. Les assaillants avaient laissé sur place des copies du magazine Kaattuthee, le bulletin officiel d’une branche du CPI(maoïste) en charge des questions forestières.

Depuis le mercredi 19 novembre 2014, une partie du campus du Mirail était occupé par des étudiants (mais pas que), notamment dans la dynamique du mouvement né à la suite de la mort de Rémi Fraisse. Des cabanes avaient été construites, faisant ainsi écho à des pratiques courantes sur les diverses ZAD. Il restait au moins 25 personnes quand les policiers sont venus en masse pour expulser les lieux, mardi 23. Apparemment, l’expulsion était justifiée légalement par une décision de justice en référé obtenue par l’université auprès du tribunal administratif, après l’occupation de plusieurs salles de bâtiments et l’installation de baraquement de fortune dans les allées de l’UT2J.

France: Expulsion de la zone occupée du Mirail, à Toulouse

Gerardo Hernandez, Ramon Labañino et Antonio Guerrero, sont arrivé à Cuba aujourd’hui. Ils ont été échangés contre un contractuel américain du département d’Etat Alan Gross arrêté à Cuba et un Cubain travaillant pour le renseignement américain. Ils était les derniers du «Groupe des Cinq» détenus. Les deux autres, Fernando Gonzalez et René Gonzalez, avaient quitté les prisons américaines dès 2011 et 2013. Tous sont des héros à Cuba, comme en témoigne le retour triomphal du trio mercredi. Ils ont été reçus à La Havane par le président cubain Raul Castro.

Chargés de pénétrer les milieux anticastristes cubains en Floride, leur mission débute à Miami au début des années 1990. Pendant ses années d’activité, le «Groupe des Cinq» réussit à déjouer plusieurs attentats et à faire tomber deux organisations impliquées dans le trafic de drogue, en les dénonçant au FBI.

Les «Cinq» sont arrêtés en septembre 1998. Mis au secret pendant dix-sept mois, ils sont jugés en 2001. René Gonzalez et Fernando Gonzalez sont condamnés à 15 et 17 ans de prison, en raison de leur activité clandestine au service d’un gouvernement étranger. Ramon Labañino prend lui 30 ans de prison et Antonio Guerrero 21 ans et dix mois. Gerardo Hernandez écope, lui, de la prison à vie pour sa responsabilité(qu’il dément) dans la destruction par la chasse cubaines d’aéronefs anticastristes. Malgré leurs années d’incarcération, le «Groupe des Cinq» ne regrette pas son engagement au service de La Havane. «Dites au commandant en chef (Fidel Castro, ndlr) que nous sommes prêts pour continuer à faire ce qu’il faut», a ainsi assuré Antonio Guerrero mercredi à Raul Castro.