Une centaine de demandeurs d’asile afghans occupaient depuis lundi l’église Sainte-Croix située à proximité de la place Flagey, à Ixelles. Il s’agit d’une partie du groupe d’Afghans qui ont été expulsés vendredi dernier de leur squat de la rue du Trône, à Ixelles. Le curé a appelé les autorités communales de la présence de réfugiés afghans dans l’édifice et a exigé aux occupants de quitter les lieux pour 16h00. La police te un huissier sont venus. Parmi les Afghans présents se trouvent des familles avec des enfants. Tous ont quitté l’église. Le dispositif policier a été levé.

La mort d’un jeune manifestant lundi, à Antakya, lors de heurts avec la police, a ravivé la contestation contre le pouvoir islamo-conservateur. Une nouvelle vague de manifestations a secoué le pays mardi soir. De jeunes manifestants ont affronté les policiers anti-émeutes dans les rues d’Istanbul et d’Antakya (sud du pays). A Istanbul, 2.000 à 3.000 personnes se sont rassemblées aux abords de la place Taksim pour saluer la mémoire du jeune mort la veille à l’hôpital à Antakya. De nombreux policiers ont interdit l’accès des manifestants à la place et à son parc Gezi. Ces deux lieux avaient été, en juin, les épicentres de manifestations antigouvernementales sans précédent contre le régime du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan. Mardi, les forces de l’ordre ont également repoussé les manifestants en faisant usage de gaz lacrymogène et de billes en plastique. Les protestataires ont riposté par des tirs de feux d’artifice.

Quatre membres de la Border Security Force ont été tués et trois autres blessés dans une embuscade dans le district de Koraput (Odisha) mardi matin. Selon la police, l’explosion d’un IED a eu lieu sur la NH26 entre les villages de Sakirai et de Kauguntha vers 9h. Les soldats venaient de la région de Balimela dans le district de Malkangiri et se rendaient à Visakhapatnam pour y prendre le train. Ils voyageaient dans trois véhicules, chacun transportant sept soldats. Un des soldats de la brigade a déclaré que le convoi avait d’abord essuyé des tirs en provenance de la colline bordant la route. Les forces de sécurité ont immédiatement répliqué tout en continuant à rouler. C’est alors que le troisième véhicule a explosé.

Des sept personnes à bord, quatre sont décédées sur place, les trois autres, blessées, ont été emmenées à l’hôpital. Le véhicule a été totalement détruit. Immédiatement alertées, les autorités locales ont envoyé des renforts sur place. Les maoïstes qui avaient dirigé l’attaque se cachaient toujours dans la colline et une violente fusillade les a apposé aux troupes supplémentaires arrivée après l’explosion. Celles-ci ont rapidement encerclé et bouclé la zone. Sur les lieux, elles ont saisi une grenade et du fil électrique ainsi que de la nourriture, ce qui laisse supposer une attaque planifiée pour laquelle les guérilleros ont pris le temps d’attendre le passage du convoi militaire.

Embuscade maoïste

Toujours mardi, un commandant de la Special Task Force et un soldat ont été tués au cours d’un combat ayant opposé des guérilleros et les forces de sécurité dans le Bastar, région située dans l’état du Chhattisgarh. D’après les autorités, ‘l’incident a eu lieu entre les forêts relevant du commissariat de Madum (district du Bastar) et les limites de la zone de police de Mardapal (district de Kondagaon) lorsqu’un groupe composé de soldats de la STF et des policiers locaux sortaient de la forêt après une opération intense. Cela faisait deux jours qu’ils menaient une opération de ratissage dans les zones frontières des districts du Dantewada, du Narayanpur, du Kondagaon et du Bastar. Lundi après-midi, durant cette opération, les forces de sécurité ont abattu deux femmes maoïstes. D’après la police locale, les soldats ont retrouvé les corps des deux femmes en uniforme après une fusillade de plus d’une heure dans le district de Narayanpur.

Embuscade maoïste

Le 25 mai dernier, la guérilla maoïste a pris d’assaut un convoi du Congrès, tuant 29 personnes dont plusieurs cadres et dirigeants du parti au pouvoir. 35 personnes avaient également été blessées. Hier, les autorités de l’Odisha ont annoncé avoir arrêté deux personnes qu’elles soupçonnent d’être impliquées dans l’attaque. D’après les médias locaux, les deux hommes auraient été arrêtés à Malkangiri, et sont accusés d’avoir fourni un support logistique aux maoïstes pour qu’ils mènent à bien leur action. Selon le commissaire en charge de l’affaire: ‘Le duo a rejoint l’organisation maoïste il y a cinq ou six ans. Ils ont avoué leur implication dans de multiples offensives maoïstes dans la région, y compris dans celle qui nous occupe. Ils ont aussi révélé que 200 guérilleros, dont 35 de Malkangiri, divisés en quatre groupes, ont pris part au massacre du 25 mai. Le groupe de Malkangiri, comprenant vingt hommes armés et quinze cadres, est arrivé à Tirkipalli au Chhattisgarh le 19 mai. Là, avec d’autres, ils ont reçu une formation de trois jours en amont de l’assaut. Après celui-ci, les guérilleros se sont divisés en quatre groupes pour quitter les lieux. Les maoïstes en provenance de l’Odisha sont retournés à Malkangiri’. Toutes ces informations n’ont aucunement été confirmées par le CPI(m) qui n’a pas réagi à ces arrestations.

Article du 23 mai mis à jour:

Des dizaines de policiers de la section anti-terroriste de la police fédérale judiciaire ont mené une vague de perquisitions ce mercredi à 6h du matin à Bruxelles, lors de « l’opération cendres » dirigée par la juge d’instruction Isabelle Panou. Ils ont fouillé les appartements de trois personnes liées au mouvement anarchiste ainsi que les locaux de la bibliothèque Acrata dans le centre-ville. Ils ont saisi une grande quantité de matériel (ordinateurs et téléphones entre autres) et de documents. Onze personnes ont été interpellées dans ces opération baptisée ‘cendres’ par les autorités. Elles sont notamment accusées de ‘appartenance à une organisation terroriste’, ‘association de malfaiteurs’ et ‘incendies volontaires’. Après leurs auditions respectives, elles ont toutes été relâchées sans avoir eu à comparaître devant un juge d’instruction et sans avoir rien déclaré. Il semblerait que l’enquête porte sur de multiples activités et manifestations contre les centres fermés, la nouvelle maxi-prison bruxelloise, l’OTAN,… depuis 2008.

Depuis l’installation de centaines de milliers de caméras à Pékin à l’occasion des Jeux Olympiques et de milliers de caméras dans la province de Xinjiang, suite aux émeutes de 2009, pour dissuader les manifestations, la vidéosurveillance n’a cessé de se développer en Chine. De 2009 à 2011, la Chine a dépensé 16 milliards de dollars sur son système de surveillance national, surnommé Skynet, selon le ministère chinois de la Sécurité publique. En 2010, le groupe américain Cisco s’est vu commander la mise en place d’un des plus importants systèmes de vidéosurveillance du monde: la ville de Chongqing dotant d’un réseau composé de 500.000 caméras dans le cadre de ce projet baptisé « Peaceful Chongqing » (Cisco fournit des solutions réseaux et HP des serveurs et équipements de stockage).

La province de Guangdong compte aujourd’hui plus de 1 million de caméras de surveillance et la ville de Pékin 800.000. Au total, la Chine compterait 30 millions de caméras situées dans tous les lieux imaginables: dans les ruelles comme sur des autoroutes, dans les taxis, salles de spectacles, dans les écoles (officiellement pour dissuader les tricheries) et devant les lieux de culte.

Chine: Explosion de la vidéosurveillance

Deux maoïstes présumés ont été tués hier au cours d’une fusillade à proximité du village de Kachora, dans le district de Narayanpur (Chhattisgarh). Un porte-parole de la CRPF a affirmé que sur base de renseignements spécifiques, une opération spéciale avait été déclenchée peu après minuit. Des hommes de la CRPF, de la force CoBRA et de la police locale ont été envoyés vers le village de Kachora où ils ont fait face à une brigade de guérilleros. Selon lui, le combat a duré une vingtaine de minutes, à l’issue desquelles deux corps d’hommes portant l’uniforme de la guérilla ont été retrouvés. Sur les lieux, les soldats ont également saisi quatre fusils, sept grenades dont quatre artisanales, quatre IED, un chargeur d’AK-47, un de SLR et une grosse quantité de munitions pour ces deux types d’armes.

Aujourd’hui, les autorités ont annoncé avoir abattu sept maoïstes. Selon elles, une fusillade se serait déclenchée vers 9h30 ce matin à proximité de Garu, dans le district de Latehar (Jharkhand) entre des membres du Jharkhand Jaguar Special Task Force, du Commando Battalion for Resolute Action de la CRPF et une brigade de guérilleros. Un porte-parole de la CRPF a affirmé que sept maoïstes avaient été abattus par ses hommes alors que la fusillade était toujours en cours: ‘Nos hommes ont tué sept maoïstes mais les corps de quatre d’entre eux ont été récupérés par des guérilleros qui ont battu en retraite’. Il a ajouté qu’ils avaient saisi un fusil INSAS, deux .315 et des cartes SIM sur les lieux.

Au terme de quatre semaines de procès, les trois présumés etarras porusuivis pour le meurtre de deux gardes civils espagnols à Capbreton (Landes) en 2007 ont été lourdement condamnés hier par la cour d’assises spéciale de Paris. Alors que l’accusation n’a pu fournir aucune preuve formelle qu’il en fut l’auteur, Mikel Kabikoitz Carrera Sarobe a été reconnu coupable des deux meurtres et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, peine assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Saioa Sanchez Iturregi a été condamnée à 28 ans de prison avec une période de sûreté fixée à 19 ans. Le troisième homme a été acquitté des charges (sa présence sur les lieux n’avait été établie que grâce à des analyses d’orologie, technique non reconnue par le tribunal) mais condamné à quinze ans de détention pour d’autres faits. Les trois autres accusés dans ce même procès mais pour des faits annexes, Garikoitz Aspiazu Rubina, alias Txeroki, Ibon Goieaskoextea Arrontegi et Eider Iruburu Zabaleta écopent respectivement de 9 ans, 7 ans et 5 ans d’emprisonnement. La septième accusée, actuellement dans la clandestinité, a été condamnée à cinq ans de détention.

Six personnes ont été arrêtées lundi soir et mardi matin lors d’une manifestation menée à l’initiative de la communauté San Francisco à Tejar de El Guarco, dans la province de Cartago. Les membres de la communauté dénoncent le manque d’eau potable, ainsi que son prix très élevé. Lundi, en milieu d’après-midi, un groupe d’habitant s’est rassemblé sur le pont ‘Interamericana Sur’ où il a érigé une barricade de pneus et de matelas avant d’y mettre le feu. Une quarantaine de policiers anti-émeutes sont rapidement intervenus sur les lieux. Vers 21h, une violente bagarre a éclaté entre les habitants et les forces de l’ordre qui ont arrêté six personnes pour ‘trouble de l’ordre public et dommages matériels’.