Une manif de soutien à la Cantine des Pyrénées (ouverte en janvier 2013 et expulsée le 11 août dernier) a réuni hier samedi 200 à 300 personnes. Sous surveillance policière, la manif a été plutôt calme. Arrivé rue Piat, il est annoncé qu’un nouveau squat est ouvert, au 35 de la rue. Celui-ci doit accueillir la suite de la Cantine des Pyrénées. Une partie des manifestants entrent dans les lieux, tandis que les autres restent dans la rue.

Vers 19h, des dizaines de fourgons de CRS et de gendarmes mobiles se préparaient à l’action. À 19h40, la nouvelle Cantine était expulsée. Une cinquantaine de personnes ont été encerclées à l’extérieur par les policiers, dans une nasse. Les policiers ont carrément défoncé les portes pour virer les gens à l’intérieur. Comme souvent, l’expulsion est illégale : les flics n’ont pas voulu prendre en considération des papiers qui mentionnaient une occupation depuis plus de 48 heures.

France: La cantine des Pyrénées ré-ouverte et refermée

Un nombre indéterminé de cadavres ont été découverts samedi dans une fosse commune des environs de la municipalité d’Iguala (sud) au Mexique où 43 étudiants ont disparu à la suite d’affrontements violents avec la police locale. On se sait encore ni le nombre des cadavres ni leur identité et on ne sait pas si ce sont ceux des 43 étudiants portés disparus. La découverte de la fosse avait été rendue possible à la suite d’une dénonciation anonyme. Des experts fédéraux ont été dépêchés sur les lieux pour effectuer des tests génétiques.

Les étudiants disparus font partie d’une école normale proche de Chilpancingo. Ils s’étaient rendus vendredi à Iguala, à une centaine de kilomètres plus au nord, pour récolter des fonds d’aide. Après avoir pris d’assaut des bus de transport public pour revenir chez eux, il ont été la cible de tirs de la part de la police municipale. Trois étudiants ont trouvé la mort dans cette première fusillade et des témoins affirment que des dizaines d’entre eux ont été emmenés vers une destination inconnue dans des voitures de police.

Mexique: Une fosse commune découverte près d’Iguala

La CNIL a procédé à près de 300 contrôles de dispositifs de vidéosurveillance. Ces contrôles peuvent être inopinés mais également sur dénonciation à la CNIL. En contrôlant la société Providis Logistique, la CNIL a constaté que les salariés n’étaient pas informés de la mise en place du dispositif de vidéosurveillance ; que certaines caméras filment en permanence des salariés ; que certaines caméras filment des lieux de pauses et les vestiaires ; et que l’accès aux données de vidéosurveillance n’était pas assez sécurisé. Autant d’infraction à la loi qui ont valu à Providis une amende de 5000 euros.

Pour rappel, au-delà de la loi Informatique et libertés, le Code du travail prévoit que « Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché. » Le patron doit donc disposer les caméras de surveillance au regard du principe de proportionnalité.

France: Sur la vidéosurveillance patronale

Les effets des gaz lacrymogènes ne sont pas simplement à court terme, suivant une étude présentée au Congrès International pour la Société Européenne de la Respiration (ERS) à Munich le 10 septembre. Des chercheurs en Turquie ont interrogé 546 personnes ayant inhalé des gaz lacrymogènes durant des manifestations de juin 2013. Ils ont recueillir des informations sur leur consommation de tabac, leur exposition au gaz lacrymogène, les symptômes subis et leur durée. Les résultats révélèrent une série de symptômes respiratoires, indiquant dans 70% des cas des difficultés à respirer, dans 80% des cas une toux qui ne partait pas, dans 45% des cas une production de glaire et dans 43% des cas des douleurs de thorax. La durée moyenne de la toux et des douleurs au thorax était de 15 jours.

Les chercheurs ont aussi interrogé 105 personnes qui vivaient et travaillaient près des lieux des manifestations récurrentes durant l’été 2013, en leur faisant des examens des poumons une semaine après la fin des manifestations. 76% des sujets avaient le souffle court et 89% continuaient à tousser. Les examens des poumons révélèrent de légères obstructions respiratoires. L’usage répété de gaz lacrymogène lors de longues manifestations pourraient donc avoir un impact sur la santé des personnes vivant et travaillant à proximité.

Le tribunal correctionnel de Colmar a condamné jeudi 55 militants de Greenpeace à des peines de deux mois de prison avec sursis pour une spectaculaire intrusion en mars dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Le tribunal les a jugés coupables de violation de domicile, mais les a relaxés des faits de « dégradations » constatées sur les lieux. Seuls trois -deux Français et un Allemand- inculpés se sont présentés à la barre, pour revendiquer la légitimité de leur action.

Arrivés à Fessenheim au petit matin du 18 mars à bord de camions, et munis d’échelles, les militants -d’une vingtaine de nationalités- avaient réussi leur opération surprise. La plupart avaient été interpellés rapidement, mais certains s’étaient hissés jusqu’au sommet du dôme d’un réacteur, où ils avaient déployé une banderole, avant d’en être délogés par les forces de l’ordre.

France: Condamnation (avec sursis) pour 55 militants de Greenpeace

Une quinzaine de travailleurs de la firme BM&S, (un sous-traitant chargé du nettoyage des trains et des graffitis à l’atelier SNCB de Schaerbeek), sont en grève depuis le 21 août. Ils protestent contre le licenciement pour faute grave de deux délégués syndicaux, accusés de corruption, et l’arrêt du contrat de trois intérimaires. La régionale CGSP cheminots de Bruxelles avait soutenu le piquet de grève.

Le 28 août, BM&S avait obtenu une ordonnance du tribunal imposant la levée du piquet de grève, mais la police refuse d’assister l’huissier pour faire exécuter ce jugement, le bourgmestre de Bruxelles ne souhaitant pas s’immiscer dans un conflit social. La deuxième ordonnance du tribunal, qui enjoint à la Ville de Bruxelles de faire appliquer le premier jugement sous peine d’une astreinte de 10.000 euros, a été signifiée mardi aux autorités de Bruxelles et de Schaerbeek. Une telle décision, judiciaire contre exécutif, est unique dans le cas d’une grève.

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EDIT: Intervention de la police ce matin

Ce mercredi matin, la police est quand même intervenue. Elle a dispersé le piquet de grève pour permettre aux travailleurs souhaitant travailler d’entrer dans l’atelier. Mais la situation était tellement tendue que la direction a conseillé les jaunes de quitter les lieux.
EDIT 2: La police s’est retirée et le piquet a été maintenu.

Bruxelles/Schaerbeek: Communes à l’amende pour n’avoir pas brisé la grève des nettoyeurs de train

La police a évacué le squat des anciens locaux de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL). Le collectif squarrer Delta Jet s’y était installés là, à Bussigny le 17 juillet 2013. Les squatters y avaient créé un cinéma, un skatepark, une salle de concert et un magasin gratuit ouvert au public. L’hiver dernier, l’entreprise Fenaco, propriétaire des lieux, a entrepris une procédure afin d’expulser le collectif. Après avoir obtenu un sursis, les squatters se sont vu intimer l’ordre, par la justice, de quitter les lieux avant le 26 février dernier. Le groupe ayant refusé de se plier à cette décision, c’est finalement la police qui est intervenue vendredi passé pour les déloger.

Suisse: La police évacue le squat de l’ECAL

Suite à l’arrestation de Nikos Maziotis, la brigade anti-terroriste a fait une perquisition en ce 17 juillet dans une maison à Athènes, interdisant à ces occupants le droit à un avocat. 5 personnes qui s’étaient rassemblées devant la maison ont été arrêtées puis relâchées.

La police grecque est à la recherche d’une cachette, des opérations de recherche et perquisitions ont eu lieu dans les quartiers de Exarchia, Halandri, Kolonons, Voula et Pangrati. La police fouille spécifiquement les lieux visités par les militants grecs. Les recherches prennent place également autour d’un trajet de métro que Nikos aurait emprunté et où il aurait été repéré par une membre de la brigade anti-terroriste. La police recherche également le taximan qui a transporté Nikos juste avant son arrestation.

L’opération anti-terroriste a été nommée ‘Theseus’ et enquête sur 6 à 7 personnes qui auraient aidé Nikos et Pola Roupa qui était passée à la clandestinité avec Nikos en 2012. La police accuse Lutte Révolutionnaire d’avoir planifié une attaque à Athènes dans les 15 jours.

Selon la police, Nikos aurait fait feu 8 fois en direction de la police, mais l’arme serait inconnue de la balistique.

La police enquête

La police enquête

Dans un rapport sur les futurs problèmes technologiques du FBI, la voiture sans chaufeur est pointée du doigt : si la technologie qui s’impose dans les voitures facilitera grandement le travail de la police (géolocalisation, arrêt à distance, identification,…), elle sera probablement une épine dans son pied. Le FBI craint que les criminels à bord des voitures sans chauffeurs puissent faire feu lors de courses poursuite sans avoir à toucher le volant, de l’arrière du véhicule et sans même regarder la route. La police américaine craint également que ces nouveaux véhicules soient utilisés comme voitures piégées qui se rendront elles-mêmes sur les lieux de leur forfait. Les premières voitures sans chauffeurs devraient être commercialisées par Google dés 2020 et sont déjà fonctionnelles.

La voiture sans chauffeur de Google

La voiture sans chauffeur de Google

Un détachement mixte de paramilitaires de la CRPF et de policiers a tenté de mener lundi une opération de contre-guérilla dans une zone forestière proche des villages Halmad et Suimari, dans le district du Singhbhum occidental, où un meeting du PCI(m) avait été renseigné. Ils ont été accueilli par une fusillade nourrie et les guérilleros ont pu s’échapper dans la jungle. Une opération visant non pas le PCI(m), mais le Front populaire de libération de l’Inde (PLFI), a débouché sur la capture dans le district de Gumla (Jharkhand) de 11 guérilleros, dont un commandant de zone. Dix fusils ont également été récupérés sur les lieux de fusillade.

Un ancien prisonnier, Sushil Roy, alias le « camarade Som », membre du bureau politique du PCI(m), est mort aujourd’hui mercredi à la suite d’une longue maladie. Il avait 78 ans et avait été emprisonné de longues années. Il était membre du PCI (alors unique) depuis 1963, était devenu membre du PCI(maoïste) et avait été arrêté en 2005. Il avait été détenu dans plusieurs prison et avait bénéficié d’une grâce médicale lorsqu’il est apparu qu’il lui restait moins d’un an à vivre.

Inde: Opérations de contre-guérilla et mort d’un dirigeant maoïste