Elle avait déclenché la polémique en octobre dernier, quand, sur sa page Facebook, elle avait incité les Calaisiens à dénoncer les squats de migrants. La sénatrice-maire de Calais a déposé jeudi au Sénat une proposition de loi « visant à faciliter l’expulsion des squatteurs de domicile ». Cosignée par 51 parlementaires UMP, elle sera publiée aujourd’hui au Journal officiel.

Il s’agit en fait d’ajouter deux alinéas à l’article 53 du code de procédure pénale, qui porte sur le fragrant délit. Le premier alinéa concerne le délai dont disposent les forces de l’ordre pour évacuer un squat une fois l’infraction constatée. Jusqu’ici, ce délai est fixé à quarante-huit heures. La sénatrice-maire propose qu’il soit prolongé de quarante-huit heures supplémentaires : la police aurait alors quatre-vingt-seize heures (soir quatre jours) pour intervenir sans qu’il soit nécessaire d’introduire une action en justice. Le second alinéa concerne les habitations squattées pour lesquelles on n’arrive pas à joindre les propriétaires (ou locataires). Dans ce cas, le projet propose que le maire de la commune puisse user de son pouvoir de police et substituer ainsi aux propriétaires injoignables : le maire pourrait alors « demander au préfet de mettre en demeure l’occupant de quitter les lieux ». La proposition de loi sera étudiée par le Parlement, qui seul est en mesure de la valider.

Trois personnes soupçonnés d’avoir tagué de nombreuses rames de métro en région parisienne pendant des mois, ont été arrêtés lundi. Placés en garde à vue dans les locaux de la sûreté régionale des transports de la police d’agglomération parisienne. L’affaire a débuté lorsque la RATP a porté plainte en décembre 2013: une vidéo postée sous le pseudonyme de Jacques Mesrine sur YouTube baptisée « The Harlem Shake Paris Metro » montre les taggeurs dansant devant des rames du métro parisien en arborant un drapeau antifa. La police a déclaré que les trois personnes arrêtées (deux apparaissant de manière récurrente sur diverses vidéos et celle qui aurait posté la vidéo) appartiendraient à une « organisation anarchiste ». Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert 400 bombes de peinture, du matériel vidéo et des plans des lieux.

Le quartier de Séoul connu grâce au tube « Gangnam Style » est l’objet d’une lutte entre les autorités coréennes qui veulent le transformer en une sorte de parc d’attractions, et les nombreux et populaires vendeurs ambulants. Le maire du quartier a prévu de modifier la zone pour attirer plus de touristes et en faire un luxueux emblème de la culture pop coréenne. Les traditionnels vendeurs de rue qui l’occupent ont déjà reçu des ordres de quitter les lieux et des bagarres ont lieu entre les petits vendeurs et les gros bras enagés par les autorités pour les d’expulser.

Ce mercredi 9 avril démarre le procès en appel de deux opposants à la politique migratoire actuelle. Ces deux manifestants ont été poursuivis suite à un rassemblement en septembre 2010 devant le centre fermé 127 bis, à l’occasion du camp No Border de Bruxelles. Leur simple présence sur les lieux leur a valu une condamnation à un an et six mois de prison avec sursis et de lourdes amendes. Ils ont fait appel de la décision en première instance afin de dénoncer cette attaque supplémentaire contre la liberté de manifestation et d’expression.

Ce samedi 5 avril : Soirée de soutien à la Ruche (croisement rue Van Hoorde/rue des coteaux, Bruxelles). Prix d’entrée suggéré à 5 euros, selon les moyens de chacun

Programme :
19H30 : Repas
20H30 : mots d’accueils et prises de paroles à l’occasion du procès des inculpés du « NoBorder »
21H00 : concert BARBAZMARI (Jazz)
21H45 : présentation de SP-Belgique et de la caravane pour l’égalité, la dignité et la justice sociale
22H15 : MAIA CHAUVIER & Cie.
23H00 : Concert TROTSKI TULSKI (Jazz-manouche)
23H45 : MISE*EN*SCENE (ska punk)
00H15 : Mots de clôture

En mars 2014 deux antifascistes de Brest en Biélorussie ont été reconnus coupables d’agressions contre des néo-nazis locaux. Dzmitry Stsyashenka a été accusé de hooliganisme aggravé pour avoir menacé d’attaquer un néonazi avec un couteau l’été dernier. Il a été condamné à 4 ans de ‘restrictions de liberté’. Il s’agit d’une forme de contrôle judiciaire : le condamné fait face à plusieurs restrictions de liberté, telles que l’interdiction de quitter son domicile à certaines heures, de se rendre dans certains lieux, d’assister à des manifestations de masse ou encore de s’installer dans une nouvelle résidence sans l’autorisation d’un organe de surveillance de l’Etat. Dzmitry Zvan’ko a été accusé d’avoir blessés des néo-nazis, qui avait provoqué les antifascistes le 8 mai 2013. Il a été condamné à 5 ans de ‘colonie avec régime renforcé’ (en fait de camp de travail).

Biélorussie: Deux antifascistes condamnés

Une maison occupée, appartenant à la mairie a été évacuée illégalement hier après-midi à Calais. La police municipale accompagnée d’un officiel de la mairie, puis rejointe par la police nationale, s’est rendue sur les lieux. Ils y ont réceptionné les preuves de l’occupation de plus de 48 heures que les habitants et habitantes leur ont fourni. En début d’après-midi, six à sept vans de CRS sont arrivés ainsi que trois voitures de police nationale, afin de procéder à l’expulsion.

Alors que les habitants tentaient de communiquer avec les forces de police pour leur rappeler l’illégalité d’une expulsion sans décision du tribunal d’instance alors que des preuves ont été fournies, les policiers ont directement défoncé la porte sans proposer aux occupants de sortir. Des habitants et habitantes ont tenté de filmer l’action de la police mais ces derniers ont attrapé la caméra et l’ont jeté contre le mur. Des violences physiques extrêmement brutales se sont également déroulées à l’encontre des occupants et occupantes qui ont ensuite été arrêtés au motif d’occupation illégale et de dégradation volontaire. Ils ont été relâchés quelques heures après, sans aucune charge.

France: Squat illégalement et brutalement vidé à Calais

La Commission permanente des zones de police étudie de près un projet proposant de faire appel à des non-professionnels pour remplir certaines missions de police, selon une réponse de la ministre de l’Intérieur à une question sur les intentions de la zone Het Houtsche (Flandre-Occidentale) de faire appel à des volontaires, compte tenu de sa situation financière. Ce projet de faire appel à des volontaires pour prêter main-forte aux policiers est inspiré du modèle néerlandais et calqué sur le régime actuel des pompiers volontaires.

Les compétences de ces policiers non-professionnels n’ont pas encore été définies: « Nous en sommes actuellement à la phase de consultation. Nous sondons les zones pour connaître leur avis sur la question », explique Marc Hellinckx, vice-président de la Commission permanente des zones de police. « Mais sur le principe, nous étudions effectivement la possibilité d’utiliser des policiers, dont ce n’est pas la fonction principale mais qui recevraient une formation adéquate, pour combler le manque d’effectifs, notamment les week-ends. (…) « Ils pourraient être affectés à la technoprévention, par exemple. Ou pour prendre des photos sur les lieux d’un crime, analyser certaines données relatives à la criminalité … », ajoute-t-il. Le président de la Commission, Jean-Marie Brabant, imagine lui plutôt des policiers volontaires affectés à l’encadrement d’événements. « Ils assureraient le service d’ordre lors des manifestations sportives, comme les courses cyclistes, ou viendraient en renfort dans le cadre de catastrophes. Bien entendu, leurs missions seraient limitées à la surveillance et à l’appui, aux tâches administratives ou logistiques. » Un premier rapport sur ce projet devrait être présenté à la ministre de l’Intérieur dans le courant du mois de février.

Cinq mois ont passé depuis l’assassinat de Pavlos Fyssas par un militant d’Aube Dorée. Le 15 janvier, la presse grecque a publié la retranscription de la conversation d’une unité policière qui se trouvait juste à côté des lieux au moment de l’incident. Les policiers informent leur commissariat qu’une vingtaine de membres d’Aube Dorée armés de bâtons et de poings américains sont en train de pourchasser un groupe d’individus. Le commissariat leur ordonne alors de « rester à distance. D’autres équipes vont arriver ». Six minutes plus tard, Pavlos Fyssas était poignardé au cœur.

Cet épisode rallonge la longue liste du « laisser faire » policier face aux actions d’Aube Dorée, qui a été confirmé par la démission de plusieurs haut-gradés et le reclassement d’une série d’autres pendant la vague d’arrestations qui a suivi le meurtre de Pavlos Fyssas. Des policiers ont aussi été mis en examen pour participation à des crimes en bande organisé avec Aube Dorée.

Pavlos Fyssas

Pavlos Fyssas

Les autorités policières ont annoncé qu’un cadre maoïste avait été abattu ce dimanche matin dans une fusillade avec les forces de sécurité. Agissant sur base d’un tuyau, ces dernières, parmi lesquelles des soldats de la Border Security Force, ont mené une opération dans la forêt de Chittipali, située dans le district de Malkangiri (Odisha) près de la frontières avec l’Andhra Pradesh. Alors que les soldats s’approchaient du camp de la guérilla, une intense fusillade s’est déclenchée. Elle a duré plus d’une heure au cours de laquelle un guérillero est décédé sous les balles de l’armée. Tous ses compagnons sont eux parvenus à battre en retraite. Les soldats ont saisi deux fusils, des uniformes et de petit matériel sur les lieux. Ils ont en outre lancé une vaste opération de ratissage dans la zone pour tenter de capturer le reste des membres du groupe maoïste.