Les autorités ont annoncé la mort de dix membres du PCI(Maoïste), dont six femmes, ce vendredi à la frontière entre le Chhattisgarh et le Telengana. Dans une opération conjointe qui durait depuis mercredi, une brigade des polices des deux états ratissaient une zone forestière du district de Bijapur (Chhattisgarh) lorsqu’elle s’est retrouvée face à un groupe de guérilleros vers 6h ce matin. « Il s’agissait en fait d’une compagnie armée de 70-80 maoïstes. Ils souhaitaient apparemment nous prendre en embuscade et ont ouvert le feu » a déclaré un officiel des renseignements du Telengana. « Nos unités armées ont répliqué ». La fusillade a duré une trentaine de minutes. Un soldat a été abattu, tandis que les corps de dix maoïstes ont été retrouvés sur les lieux dans les recherches qui ont suivi. Un AK-47, cinq INSAS, un fusil automatique, deux pistolets, trois mines et six bombes ont été saisis, ainsi qu’une radio et une somme d’argent en liquide.

Varavara Rao, membre de la Revolutionary Writers Association, militant et sympathisant maoïste a immédiatement réagit à l’annonce des autorités, affirmant qu’il n’y avait pas eu lieu de combat « Le combat est factice. La police les a capturé, torturé et tué. Une enquête judiciaire doit être ouverte ».

Annonce du succès de la contre-insurrection

Annonce du succès de la contre-insurrection

Actuellement, les infiltrations pratiquées dans le cadre de la loi MPR (méthodes particulières de recherches) ne peuvent qu’être le fait de policiers qui prennent de fausses identités. Un projet de loi relatif à « l’infiltration civile » va préciser les normes légales du recrutement d’infiltrés dans les milieux ciblés ou dans leur entourage. Ce projet de loi permettra de couvrir officiellement les indicateurs qui, dans le cadre de leur besogne de renseignement, commettront des actes illégaux jugés nécessaires à celle-ci. C’est en cela que « l’infiltré civil » se distinguera de « l’indicateur ».

Mise à jour: Le projet de loi peut être consulté ici.

Le siège de la police fédérale

Le siège de la police fédérale

A 6h15, jeudi matin, cinq escadrons, soit 500 gendarmes mobiles, avec drone et hélicoptère, sont entrés dans le bois Lejuc pour en déloger quelque quinze occupants. En fin de matinée, les derniers « hiboux », ainsi qu’ils se sont baptisés, étaient descendus des arbres dans lesquels certains étaient perchés. Les bulldozers de la société Andra, gestionnaire du site, étaient alors entrés en action pour détruire les cabanes déjà érigées.

Au cœur du village, la « maison de résistance » était prise d’assaut par plusieurs dizaines de gendarmes mobiles. Enfonçant une porte et une fenêtre, ils pénétraient dans ce qui sert de point de ralliement. La trentaine de militants présents se réfugiait dans la mezzanine, certains sur le toit, jetant des pierres sur les forces de l’ordre. La mairie, à une centaine de mètres, devait recevoir aussi quelques projectiles. A 16 heures, les gendarmes quittaient finalement les lieux, emmenant avec eux de nombreux opposants. Six gardes à vue étaient toujours en cours ce vendredi. Un opposant devait être jugé en comparution immédiate dans la journée.

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Sept personnes sans-papiers ont été arrêtées hier soir, le 9 février, aux locaux de l’association « Globe Aroma », qui expose régulièrement les œuvres d’artistes sans-papiers et qui se veut un lieu d’échange entre les migrants et le domaine des arts. La police est rentrée au motif d’un contrôle de l’ASBL, mais avec la volonté claire de rafler des personnes sans-papiers. Parmi les sept personnes arrêtées, quatre ont été libérées et les trois autres ont été emmenées au Centre Fermé 127bis et sont donc menacées d’expulsion. Parmi les trois se trouve Mounir, un militant syndical à la CSC depuis plusieurs années, ainsi que Jihed Sheikh, l’artiste qui exposait hier soir avec son frère jumeau, également arrêté. Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close aurait normalement dû être présent à l’exposition mais ne s’y est pas présenté, il a donné un ordre « d’inspection sociale » qui a servi de prétexte à la police pour entrer sur les lieux.

Une manifestation aura lieu demain 11 février à 15h devant le Centre Fermé 127bis.

Liberté pour Mounir !

Les forces de sécurité ont abattu un membre présumé du PCI(maoïste) et en ont arrêté trois autres dans le Bastar (Chhattisgarh) ce jeudi. « Un combat a eu lieu entre la police et des guérilleros maoïstes à proximité du village de Hiroli dans le district de Dantewada la nuit dernière. Un maoïste a été abattu durant cette fusillade et une arme a également été saisie sur les lieux. L’affrontement s’est déroulé alors qu’une brigade de la Chhattisgarh Special Task Force et de la District Reserve Guard menait une opération de contre-insurrection dans une zone forestière » a déclaré un officier de police. Le guérillero a été identifié comme étant un commandant de milice dans les zones frontalières des districts du Dantewada et du Bijapur.

Dans une seconde opération, la police a arrêté trois guérilleros présumés dans le Bijapur (Chhattsigarh). Tous les trois étaient recherchés pour leur implication présumée dans le meurtre d’un policier.

Trois présumés guérilleros arrêté dans le Bijapur

Une troisième opération s’est déroulée également ce jeudi. Un groupe de maoïstes présumés a été repéré par une brigade de la Central Industrial Security Force à Bacheli, dans le Dantewada. Une fusillade a eu lieu au cours de laquelle les guérilleros sont parvenus à battre en retraite.

Trois présumés guérilleros arrêté dans le Bijapur

Deux membres présumés du PCI(maoïste) ont été abattu au cours d’une fusillade avec les forces de sécurité dans le district de Sukma (Chhattisgarh) ce samedi. « Les troupes de bataillon 201 du Commando Battalion for Resolute Action) menaient une opération de ratissage et de domination régionale lorsqu’ils sont tombés sur de présumés guérilleros. Après la fusillade, les forces de sécurité ont retrouvé les corps de deux personnes en uniforme maoïste – une femme et un homme – ainsi que deux armes » a déclaré un fonctionnaire de la CRPF. Les soldats ont également découvert des détonateurs et d’autres matériaux sur les lieux du combat.

Saisie des forces de sécurité dans le Sukma

Dans un incident séparé, quatre maoïstes présumés ont attaqué un policier à Nakulnar, dans le district de Dantewada (Chhattisgarh). Le policier, garde du corps personnel d’un membre dirigeant du parti du Congrès dans le Chhattisgarh, a été attaqué sur un marché local. Les maoïstes ont également saisi son AK-47 avant de battre en retraite.

Saisie des forces de sécurité dans le Sukma

Une violente répression a frappé des manifestants pacifiques contre l’intervention française au Mali mercredi 10 janvier. On dénombre des blessés, des manifestants ont été arrêtés, les grenades tirées sciemment à faible distance par les policiers. La manifestation dénonçait l’intervention française. A leur arrivées devant l’Ambassade de France au Mali, la police a empêché les manifestants d’approcher les lieux en lançant des gaz lacrymogènes sur les manifestants à faible distance. Des journalistes ont étés tabassés et obligés d’effacer les vidéos de la violence policière.

Vendredi 12, la police a violemment dispersé le sit-in du collectif des Amazones, à Bamako également devant le siège de l’Assemblée nationale. L’événement visait à réclamer des mesures contre les violences faites aux femmes. Les forces de sécurité ont notamment fait usage de gaz..

La manifestation de mercredi

La manifestation de mercredi

En septembre 2014, Juan Flores, Nataly Casanova et Enrique Guzman étaient poursuivis dans le cadre d’une enquête pour des attaques explosives contre des postes de police et des lieux liés au métro. La procédure se faisant sous la juridiction antiterroriste, la détention préventive a duré trois ans et le procès près de neuf mois. Le 21 décembre, le verdict suivant a été rendu : Enrique et Nataly acquittés de toutes les accusations et Juan Flores déclaré coupable pour les explosions des stations de métro Los Dominicos et Sub Centro.

Pour la première fois, le tribunal a utilisé la loi anti-terroriste pour condamner, après une série de refus pour d’autres affaires. Le jugement définitif sera finalement rendu le 15 mars 2018, lorsque seront détaillées la condamnation et les années de prison infligées à Juan Flores. Dans l’après-midi du jeudi 21 décembre, Enrique Guzman et Nataly Casanova ont respectivement quitté le quartier de haute-sécurité et la prison de San Miguel. Quelques jours plus tard, on a appris qu’une nouvelle enquête était ouverte contre Enrique suite à une plainte d’un des avocats des parties civiles pour « menaces »

De gauche à droite : Guillermo Durán Méndez, Natalie Casanova Muñoz et Juan Flores Riquelme

De gauche à droite : Guillermo Durán Méndez, Natalie Casanova Muñoz et Juan Flores Riquelme

Près de deux semaines après l’élection présidentielle à tour unique, le Honduras n’a toujours pas de président. D’après les chiffres publiés lundi par le Tribunal suprême électoral (TSE), le sortant, Juan Orlando Hernández (droite), est arrivé en tête du scrutin avec 52 000 voix d’avance sur son challenger de gauche Salvador Nasralla. Lequel refuse de reconnaître le résultat, invoquant des fraudes, et demande un recomptage intégral des bulletins, requête qu’appuient les observateurs internationaux mandatés par l’Union européenne et l’Organisation des Etats américains (OEA).

En 2009, le président de gauche Manuel Zelaya, surnommé «Mel», était renversé par un coup d’Etat préparé par l’armée et les milieux d’affaires. Le prétexte du putsch était un projet de réforme constitutionnelle qui aurait permis à Mel de briguer un deuxième mandat consécutif, mais le grief principal était le rapprochement du président avec Hugo Chávez. Les concerts de casseroles et les défilés de rue favorables au candidat de gauche se sont poursuivis depuis l’instauration du couvre-feu, le 1er décembre (voir notre précédent article). Il est ainsi interdit de sortir de chez soi entre 22 heures et 5 heures du matin, sauf dans les zones touristiques, peu nombreuses. Certaines manifestations ont donné lieu à des affrontements avec la police. Les organes de défense des droits de l’homme évoquent entre 11 et 14 morts lors de cette répression.

Manifestation de l’opposition vendredi à Tegucigalpa, la capitale du Honduras

Manifestation de l'opposition vendredi à Tegucigalpa, la capitale du Honduras

Une nouvelle loi approuvée vendredi passé au conseil des ministres prévoit toute une série de changements pour les agents de sécurité. La formation de ces agents sera beaucoup plus contrôlée et rigoureuse. L’accès à la profession sera bien plus strict. Les sociétés de gardiennage devront se montrer plus sélectives avec leurs candidats. Du moins avec les recrues qui seront amenées à effectuer les nouvelles missions que le gouvernement a décidé de leur confier. Et elles sont importantes puisque les agents de sécurité pourront désormais vous fouiller et même contrôler votre identité.

Jusqu’ici, les contrôles, à l’entrée d’un magasin ou d’une salle de spectacle par exemple, n’étaient pas obligatoires. On pouvait refuser de s’y soumettre et surtout, ces contrôles ne pouvaient se réaliser de manière systématique, sur chaque client. Désormais, les agents pourront procéder à des palpations superficielles et fouiller vos sacs. Des fouilles qui devront néanmoins se justifier par la présence d’une menace potentielle lors d’un événement ou encore lorsque le niveau de la menace le justifie pour l’entrée dans les grandes surfaces par exemple. Les vigiles pourront donc empêcher l’accès aux personnes à certains lieux et auront également la possibilité de contrôler votre identité. Autre volet important de la réforme : celui de l’armement de ces agents de sécurité. Ils pourront être armés dans des domaines militaires, au Parlement européen, ainsi que dans les ambassades.

Les vigiles de Securitas dans le métro bruxellois

Les vigiles de Securitas dans le métro bruxellois