Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Les prisonniers politiques palestiniens membres du FPLP ont annoncé qu’ils entamaient une grève de la faim ce 27 septembre. Ils revendiquent la fin du régime d’isolement pour le secrétaire général du FPLP Ahmad Sa’adat et pour tous les prisonniers politiques palestiniens, la fin de la politique de répression et d’humiliation des visiteurs des prisonniers (y compris le blocage des familles aux check-points), la fin de la politique d’humiliation des prisonniers et des transferts incessants d’une prison à l’autre.

Palestine: Les prisonniers du FPLP en grève de la faim

Dimanche, les autorités ont annoncé avoir arrêté Somji Made, 25 ans, à Gadchiroli dans le district du Maharashtra. Originaire du Bastar, il est le commandant du Aheri Militia Dalam et avait passé la frontière du district la veille. Les autorités l’accusent d’être activement impliqué dans l’insurrection maoïste et d’être mêlé à diverses affaires de meurtres, de tentatives de meurtre, de fusillades avec la police,…

Aujourd’hui, une équipe des forces paramilitaires et de la police du Chhattisagarh a découvert cinq bombes le long d’une route dans la région du Bastar (district de Kanker) où la guérilla maoïste est particulièrement active. Trois bombes de 4 kg et deux de 2 kg ont pu être désamorcées immédiatement. Les autorités ont déclaré que les maoïstes avaient probablement planifié une attaque visant une équipe des forces de sécurité, celles-ci effectuant quotidiennement des opérations de ratissages dans la zone. Toujours aujourd’hui, les forces de sécurité ont arrêté Dilip Mahato, un des leaders du People’s Committee Against Police Atrocities, un organisme tribal pro-maoïste. Les autorités l’accusent d’être un agent de liaison au service des guérilleros. Enfin, deux maoïstes ont été tués au cours d’une fusillade avec la police dans la région forestière de Gollapalli (Chhattisgarh). Les forces de sécurité seraient tombées sur un groupe de guérilleros durant une opération de ratissage, entraînant une série d’échanges de coups de feu au cours de laquelle deux guérilleros ont été abattus alors que tous les autres sont parvenus à s’échapper. Sur place, la police a retrouvé et saisi deux fusils.

Le maire de Mandelieue-La-Napoule (Alpes-Maritime) a fait cette semaine une proposition pour augmenter l’efficacité du centre de surveillance urbaine (CSU) de sa commune. En effet, seules 49 personnes ont été interpellées grâce à la vidéo-surveillance au cours de l’année écoulée, chiffre qu’il juge beaucoup trop bas. Quatorze agents travaillent au CSU et visionnent quotidiennement les images de 80 caméras placées sur la voie publique. Pour les inciter à être plus efficaces, le maire a fait une proposition: que tout agent de sécurité de la voie publique qui aura détecté un délinquant ou un criminel et qui aura entraîné une enquête de la gendarmerie qualifiant les faits de crime et délits reçoive une prime d’un euro par personne arrêtée.

La police anti-émeute a dispersé ce dimanche devant le Parlement grec à Athènes une manifestation contre les mesures d’austérité. Deux mille manifestants s’étaient rassemblés pour dire leur refus de la rigueur et leur colère contre la classe politique. Des manifestants ont commencé à lancer des bouteilles sur les forces de l’ordre qui ont riposté en tirant des grenades lacrymogènes. On ne fait pas état de blessés.

Jeudi dernier, une grève de 24 heures organisée pour dénoncer les dernières mesures d’austérité annoncées par le gouvernement a paralysé les transports dans la capitale. Parmi les récentes mesures annoncées pour obtenir le versement d’une nouvelle tranche d’aide de huit milliards d’euros prévu le mois prochain, le gouvernement de George Papandréou a annoncé une baisse des retraites, une prorogation d’une hausse de la taxe immobilière et des réductions de traitement pour des milliers de fonctionnaires. Trente mille salariés de la fonction publique doivent en outre être mis en disponibilité, ce qui se traduira par une baisse de 60% de leur salaire. Ils disposent d’un an pour trouver un nouvel emploi au sein du secteur public sous peine de licenciement.

Depuis plus d’une semaine, une centaine de personnes occupaient le coeur de Wall Street à New York. Leur objectif: créer un mouvement de masse pour restaurer la ‘démocratie’ aux Etats-Unis et dénoncer la crise financière actuelle. Jusqu’à hier, leurs manifestations pacifiques avaient été relativement tolérées par les forces de l’ordre. Mais le mouvement prenant de l’ampleur, celles-ci sont violemment intervenue ce samedi pour déloger les manifestants.

Suite à cette opération musclée, entre 80 et 100 personnes ont été interpellées. Elles sont accusées d’entrave à la circulation et de résistance. Une personne a également été inculpée pour agression contre un officier de police.

De violents affrontements ont opposé des guérilleros du PKK et les forces de sécurité hier dans la province de Siirt (sud-est). Les guérilleros ont pris d’assaut un poste avancé de l’armée turque situé à proximité de la vile de Pervari. Ils l’avaient également entouré de mines afin d’empêcher, ou du moins de ralentir l’arrivée de renforts militaires. Plusieurs hélicoptères transportant des troupes vers la zone ont en outre été touché par des tirs du PKK. Six soldats ont été tués et onze autres blessés. Les autorités ont affirmé que trois guérilleros avaient également été retrouvés morts. Dans la soirée, le PKK a attaqué le quartier général de la police locale et un autre poste de l’armée dans la ville de Hani, située dans la province de Diyarbakir. Au moins deux policiers ont été blessés.

L’affaire avait débuté jeudi peu après 18h00 lorsque les agents ont poursuivi un homme dont le comportement leur paraissait suspect jusque dans le centre social de la Reithalle où il a pu être arrêté. Mais les deux policiers ont soudain été assaillis par un groupe de jeunes qui les a empêchés de quitter les lieux. Les deux agents ont été molestés par un groupe de 30 à 40 personnes. Légèrement blessés, les deux fonctionnaires ont réussi à prendre la fuite grâce à l’arrivée des renforts. Un homme soupçonné d’avoir frappé les policiers a été arrêté. Entre 40 et 50 personnes, la plupart masquées, ont attaqué une voiture de police peu avant minuit.

Des centaines de manifestants ont attaqué un poste de police et saccagé des véhicules dans le Guangdong, sud de la Chine, province fortement industrialisée où d’autres troubles ont récemment opposé des ouvriers migrants aux forces de l’ordre. Les émeutiers ont attaqué un poste de la police des frontières de Lufeng, hier après-midi après avoir entendu dire que des policiers avaient tué un enfant, selon un communiqué des autorités locales qui affirme qu’il s’agit d’une simple rumeur.

Des troubles avaient éclaté la veille dans le village de Lukan alors que des habitants s’opposaient à la vente de terres en propriété collective (comme c’est le cas dans les campagnes, la terre en ville étant propriété étatique) par des responsables locaux sans leur aval. Les manifestations violentes se sont récemment multipliées au Guangdong, coeur de « l’atelier du monde » chinois où travaillent des dizaines de millions d’ouvriers migrants venus des provinces plus pauvres de l’intérieur du pays.

Cette nuit déjà, l’armée a attaqué le campement situé sur la ‘Place du Changement’ où campent depuis plus de huit mois des militants opposés au régime. L’offensive a fait 17 morts et 55 blessés. Cet après-midi, le corps d’élite de l’armé a bombardé les abords de la place, visant principalement le camp d’une division de l’armée qui s’est récemment alliée aux manifestants et qui s’était déployée autour de la place pour les protéger. Soixante obus ont été largués au moment où des centaines de milliers de manifestants commençaient à défiler aux abords de la place, faisant onze morts et 112 blessés.

Quatre pays, dont la Belgique, ont indiqué hier qu’ils étaient opposés au projet de directive européenne visant à élargir les droits des personnes arrêtées en Europe. Selon eux, celle-ci irait trop loin et coûterait trop cher. Cette directive prévoit notamment de garantir l’accès à un avocat dès le premier interrogatoire, le principe d’aide juridique, le droit pour toute personne arrêtée à l’étranger de pouvoir saisir son ambassade, de recevoir des visites,…