Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

La guérilla maoïste a abattu dimanche deux personnes qu’elle accuse d’être des indicateurs de police dans le district de Chatra (Jahrkhan). Dimanche encore, à Munger (Bihar), une unité de contre-guérilla et une unité de la guérilla se sont affrontés dans une longue fusillade. Les guérilleros ont pu s’échapper, ne laissant aux mains des forces de sécurité qu’un fusil et quelques munitions. Un instituteur de Konma (Chhattisgarh) a par ailleurs été arrêté pour ses liens supposés avec la guérilla.

C’est finalement à 1 heure du matin que les 22 premiers militants de la mission internationale « Bienvenue en Palestine » sont arrivé dans le hall d’accueil de Zaventem. Ils n’ont finalement pas pris le vol annoncé de Tel Aviv mais un vol via Francfort. Parmi eux, les militants de notre Secours Rouge. Un nombreux comité d’accueil occupait le hall, scandant des slogans pro-palestiniens.

Zaventem: Arrivée des 22 premiers militants pro-palestiniens

A 16H00, un nouveau rassemblement s’est tenu (avec une délégation de notre SR) devant le ministère des affaires étrangères pour soutenir les militants pro-palestiniens détenus en Israël, et pour exiger des information de la part du ministère. A 17H30, un représentant du ministère a annoncé que les 22 militants qui s’étaient rendu à Ben-Gourion-Tel-Aviv via Francfort étaient libéré et arrivaient à Zaventem ce soir par Lufthansa. Les autres – à l’exception de deux – seraient de retour demain par les vols Alitalia, Swiss et Austrian.

Les militants du Secours Rouge arrêtés ont effectivement pu envoyer un SMS expliquant qu’ils étaient libérés/expulsés et qu’ils arrivaient ce soir à 22H00 à Zaventem. Un appel a été lancé pour accueillir les manifestants libérés à l’aéroport.

Manif pour les pro-palestiniens détenus

Manif pour les pro-palestiniens détenus

La police de Montréal a arrêté la semaine dernière quatre personnes soupçonnées de s’être attaquées à des policiers lors de la manifestation anticapitaliste du 1er mai à Montréal. Les quatre suspects seront accusés d’agression armée, de port d’arme dans un dessein dangereux, de voie de fait sur des agents de la paix et d’entrave au travail des policiers. Lors de la manifestation, six personnes avaient été arrêtées et sept policiers avaient été blessés.

Les prévenus, parmi lesquels un militant du Parti communiste révolutionnaire (PCR), ont été libérés sous promesse de comparaître le 13 juillet prochain. Le PCR informe que les policiers ont tenté d’établir un lien entre le militant arrêté et l’attentat mené l’été dernier contre le centre de recrutement des Forces armées canadiennes à Trois-Rivières. L’explosion, qui n’avait pas fait de blessé, avait été revendiquée par le groupe Résistance internationaliste.

Les manifestations de l’opposition sont rares en Malaisie, la dernière de grande ampleur remontant à 2007. Celle-ci était annoncée depuis plusieurs semaines par une soixantaine d’organisations réclamant que les prochaines élections soient « libres et transparentes ». Malgré l’interdiction de manifester, les rues bouclées et des arrestations préventives, 50 000 personnes sont descendues dans la rue. La police a fait usage à plusieurs reprises de gaz lacrymogènes pour tenter de disperser la foule qui continuait en fin d’après-midi samedi à tenter de forcer les cordons de police pour gagner le stade de Merdeka puis le palais royal, et a arrêté 1.401 manifestants.

Malaisie: 1400 arrestations

La police est intervenue en nombre et brutalement samedi à l’Hôtel de Ville de Paris, samedi en début d’après-midi, et a arrêté une grosse centaine des sympathisants de la cause palestinienne qui tenaient un assemblement pacifique devant l’immeuble. Des coups ont d’abord été assénés aux manifestants, qui dénoncent la collaboration du gouvernement français avec le terrorisme d’Etat israélien, et au moins une personne, une femme, a été blessée par aspersion de gaz lacrymogènes à bout portant en plein visage. Après les coups et le kessel, les interpellations massives : une centaine en tout, de militants conduits dans deux commissariats vers 16 h 00.

Le rassemblement avait pour objet de réclamer la libération de la centaine de militants de la mission « Bienvenue en Palestine », dont 46 Français, emprisonnés par Israël. La Consule générale de France à Tel Aviv, qui a vu les prisonniers ce samedi , s’est acquittée de son obligation légale de manière désagréable, et a même tenté de sermonner les militants, comme l’ont rapporté ceux-ci à l’un de nos avocats israéliens.


hoteldeville par bienvenuepalestine

Un rassemblement s’est tenu hier à 16h devant le ministère des affaires étrangères, rue des petites Carmes à Bruxelles pour condamner le blocus qu’Israël impose tant dans la bande de Gaza qu’en Cisjordanie et pour soutenir les militants belges partis en Palestine et emprisonnés à leur arrivée par les services de sécurité israéliens. Un autre rassemblement a eu lieu samedi midi devant le domicile privé du ministre des Affaires étrangères, Steven Vanackere, à Neder-over-Hembeek. Le ministre était absent lors de l’action.

38 Belges, militants pro-palestiniens sont actuellement détenus en Israël (sur 124 au total). Comme d’autres manifestants, ils voulaient se rendre en Cisjordanie mais Israël leur refuse l’accès au territoire sans motiver, pour le moment, leur enfermement. Deux militants qui ne contestent pas cette interdiction d’entrer sur le territoire israélien devaient rentrer en Belgique cette nuit. Il reste donc 38 Belges retenus en Israël. Ils sont dans deux centres de détention, l’un à Tel-Aviv, l’autre à Beer-Sheva. Parmi eux, il y a cinq jeunes filles mineures. L’ambassade belge à Tel-Aviv a pu rencontrer les détenus belges. Les services diplomatiques rapportent qu’ils sont « correctement traités ».

La porte-parole des services d’immigration d’Israël a déclaré que les manifestants « seront expulsés dès qu’il y aura des places et des vols disponibles à cet effet. Aujourd’hui, jour de shabbat, il n’y a pas beaucoup de vols et le processus d’expulsion risque de se prolonger quelque peu », a-t-elle ajouté. Israël considère qu’ils ne se trouvent pas légalement sur son territoire, bien qu’ils aient été transférés dans des prisons israéliennes faute de place au centre de rétention de l’aéroport international Ben Gourion de Tel-Aviv.

Un juge de Turin a avalisé les mandats d’arrêts des quatre manifestants arrêtés pendant la journée de mobilisation et lutte du 3 juillet en Val Susa contre le projet du TAV. Les accusations sont plus ou moins les habituelles du « paquet manifestation »: « résistance à officier public, coup et blessure ». Voici les adresses des militants arrêtés: Marta Bifanin, Roberto Nadalin, Salvatore Soru, Gianluca Ferrari : Casa circondariale “Lorusso e Cutugno” ; via Pianezza 300 ; 10151 Torino; Italie.

La police britannique a annoncé hier jeudi l’arrestation à Cambridge d’un membre présumé d’ETA, Eneko Gogeaskoetxea Arronategui, recherché par l’Espagne dans le cadre de l’enquête sur une tentative d’assassinat du roi d’Espagne en 1997. Le militant présumé est recherché pour « participation à un gang armé, terrorisme, détention d’armes, vol et faux et usage de faux ». Eneko Gogeaskoetxea Arronategui, 44 ans, devait être présenté jeudi devant un tribunal à Londres en vue de son extradition vers l’Espagne.

Eneko Gogeaskoetxea Arronategui

Eneko Gogeaskoetxea Arronategui