Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Trois membres présumés de l’ETA, actuellement en détention en France pour d’autres faits, ont été mis en examen dans le cadre de l’enquête sur la fusillade de Dammarie-lès-Lys qui a eu lieu le 16 mars dernier. Mikel Karrera Sarobe, suspecté d’être le numéro un de l’ETA, Arkaitz Aguirregabiria de Barrio et Joseba Urbieta Alkorta ont été mis en examen pour l’ensemble des chefs d’accusation suivants: homicide volontaire en bande organisée, détention et transport d’armes, recel de faux et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. De source judiciaire, on affirme que ce sont des analyse de traces recueillies sur les lieux de la fusillade qui auraient permis de remonter aux trois hommes. Ces trois mises en examen s’ajoutent à celle de Joseba Fernandez Aspurz, interpellé sur les lieux de la fusillade qui a fait état de son appartenance à l’ETA et est aujourd’hui écroué.

La force spéciale anti-naxalite a interpelé ce vendredi quatre militants d’extrême gauche, parmi lesquels un proche du dirigeant maoïste Kishenji au cours d’une opération dans le district de Salboni, dans le Bengale occidental. Ils sont actuellement interrogés par une équipe conjointe de la Special Action Force (SAF) et de la police locale. La SAF est un effectif spécialisé au sein de la CRPF créé pour mener des opérations anti-maoïstes.

Les médias colombiens rapportent que deux attaques distinctes ont eu lieu ce jeudi contre des membres des forces armées dans le centre du pays. Le premier incident a eu lieu au nord-ouest du département d’Antioquia alors que des soldats et des policiers patrouillaient pour désamorcer une bombe dont ils supposaient qu’elle avait été posée par les FARC. Un soldat est mort et six autres ont été blessés par l’explosion d’une mine dans la zone qu’ils ratissaient. La seconde attaque s’est tenue dans la région de Bajo Cauca. Selon la police, deux personnes et quatre guérilleros ont été tués au cours de l’offensive des FARC.

L’enquête de la section antiterroriste de la DIGOS sur les Cellules de Résistance Prolétarienne a débouché sur des perquisitions et l’arrestation de trois personnes: Patrizio Pietralunga 30 ans, , Fabrizio Sante Antonini 50 ans, (déjà impliquées dans des enquêtes pour des actions similaires menées entre 1999 et 2001, et revendiqué par les Noyaux Armés pour le Communisme, et Angel Liberati, 27 ans. L’enquête s’est basée notamment sur l’expertise scientifique des enregistrements téléphoniques de revendication et les images des caméras de vidéosurveillances proches des cabines.

Les CRP, qui font explicitement référence au projet des Brigades Rouges, sont connues pour l’envoi d’un colis piégés en juin 2007 à un producteur de cinéma, une tentative d’incendie et un incendie de concessionnaire FIAT (15 et 24 juillet 2008), une tentative d’attaque incendiaire contre l’Inspection du travail le 21 avril 2009, deux attaques à la bombe artisanale contre des sièges de partis politiques le 8 mai 2009, et l’explosion d’une bombe de forte puissante, le 20 janvier 2010, devant le siège de la police nationale à Montesacro.

Cette année, la programmation du PleinOPENair met en perspective quelques enjeux qui traversent Bruxelles autour de la question sécuritaire.

Ve 30 & Sa 31.07 > Museum d’Histoire Naturelle (Ixelles-Bxl)
Me 04.08 & 11.08 > Gésù (St Josse)
Ve 06 & Sa 07.08 > Square Laîné (St Gilles)

Programme PleinOPENair 2010

Voir ici le programme complet

Les policiers de Toronto ont lancé un mandat d’arrestation contre une femme qu’ils associent aux affrontements survenus durant le Sommet du G20. Six accusations de « méfaits de plus de 5000 $ » pourraient être déposées contre la jeune femme, dont les policiers affirment qu’elle aurait incité d’autres personnes à causer des dommages.
Les policiers croient que K. P. aurait été impliquée dans l’attaque d’une voiture de patrouille et dans la mise à sac de plusieurs commerces. La police a demandé à la femme. La police de Toronto a également publié 21 nouvelles photos de personnes recherchées pour avoir participé à la casse lors du Sommet du G20. Jusqu’à maintenant, plus de la moitié des personnes recherchées ont été identifiées moins de 12 heures après la publication de leur photo.

Hier après-midi, treize militants pacifistes ont été arrêtés administrativement sur la Place Royale, en marge du défilé militaire. Ils s’y étaient rassemblés afin de déployer un calicot dénonçant le sur-financement de l’armée, l’implication de l’armée belge en Afghanistan et de l’Etat belge dans des massacres à travers la vente d’armes, et la présence continue d’armes de destruction massive illégales à Kleine Brogel. Avant même d’avoir pu commencer leur action de protestation non-violente, les treize militants ont été interpellés par la police de la zone Bruxelles-Ixelles.

Un des leaders du PKK, Murat Karayilan, a rendu public un communiqué depuis les montagnes du Kurdistan irakien, où il se trouve actuellement. Il a affirmé qu’il ordonnerait à ses guérilleros d’abandonner les armes sous la supervision de l’ONU si la Turquie acceptait un cessez-le-feu ainsi qu’un certain nombre de conditions. Ces exigences comprennent l’arrêt des attaques envers les civils kurdes ainsi que des arrestations de politiciens kurdes dans le sud-est du pays. « Si la question kurde peut être résolue de manière démocratique au travers de négociations, oui, nous abandonnerons les armes. Si le gouvernement turc refuse d’accepter cela, nous nous verrons dans l’obligation de déclarer l’indépendance » a-t-il affirmé.