Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le Comité pour l’abrogation des lois antiterroristes et l’Observatoire juridique de la vie politique organisent une réunion publique sur le thème ‘Antiterrorisme et libertés publiques’ avec Alain Badiou (philosophe), Mathieu Bonduelle, (Secrétaire général du Syndicat de la magistrature), Nicole Borvo Cohen-Seat (présidente du groupe CRC-SPG), Alima Boumedienne-Thiery (sénatrice), Antoine Comte (Avocat), Carlo Santulli, (professeur d’Université, président de l’OJIV) et Karine Parrot (professeur d’Université, secrétaire générale de l’OJIV), le lundi 12 avril à 18h30, à la Faculté de droit de Paris, (12 Place du Panthéon, Paris V, salle IV, 1er étage, aile Soufflot)

Voir le site du Comité pour l’abrogation des lois antiterroristes – CALAS

Des agents du FBI ont été formés pour extraire des informations de sites de réseaux sociaux. Ces agents ont utilisé des sites comme Facebook ou Myspace pour chercher des preuves et des témoins et, dans quelques cas, des suspects. Les agents de FBI ont créé des fausses personnalités (parfois en infraction avec certaines des règles des sites) pour nouer des relations ‘amicales’ avec des suspects et les pousser à révéler des indices utilisables ou des aveux.

Par ailleurs, une étude interne du ministère américain de la Justice sur l’exploitation des réseaux sociaux révèle que, des quatre principaux sites utilisés aux Etats-Unis (Facebook, MySpace, Twitter, LinkedIn), Facebook ‘est souvent coopératif avec les demandes d’urgence’. En revanche, les enquêteurs intéressés par les informations de Twitter se heurtent à plusieurs obstacles: le site ne fournit pas les numéros de téléphone de ses utilisateurs, ‘ne préservera pas de données sans procédure juridique’, et a pour politique explicite de ne communiquer des données que suite à une procédure juridique.

A l’occasion de la Journée Internationale du Prisonnier Révolutionnaire, un rassemblement a eu lieu à l’initiative du Comité des Libertés devant l’ambassade de Turquie ce jeudi de 14h à 15h. Une délégation de notre Secours Rouge était présente.

Rassemblement pour les prisonniers turcs

Rassemblement pour les prisonniers turcs

Rassemblement pour les prisonniers turcs
Rassemblement pour les prisonniers turcs

Un policier français a été tué mardi en fin d’après-midi à Dammarie-les-Lys, au sud-est de Paris, dans un échange de coups de feu avec des membres présumés de l’ETA.

Les faits se sont produits mardi vers 18h. Une patrouille de police du commissariat de Dammarie-les-Lys, à une cinquantaine de km au sud-est de Paris, remarque un véhicule sur un chemin de terre. Ils s’approchent et voient quatre personnes remplissant les réservoirs de quatre véhicules, dont une femme. Les policiers interviennent, les désarment et commencent à les menotter. Un cinquième et un sixième véhicule arrivent alors. Suit une fusillade au cours de laquelle un policier est mortellement touché de trois balles au thorax malgré son gilet pare-balles.

Un homme de 27 ans, interpellé lors de la fusillade, a fait état de son appartenance à ETA. Au moins cinq autres personnes, dont une femme, sont en fuite. L’homme arrêté est Joseba Fernandez Aspurz, 27 ans, poursuivi pour des luttes urbaines menées par la jeunesse indépendantiste basque, en mars et septembre 2008. La justice espagnole a formellement demandé la remise à l’Espagne de cet homme toujours en garde à vue mercredi après-midi.

Le tribunal correctionnel a rendu ce mercredi son jugement dans l’affaire de l’incendie du centre de détention de Vincennes le 22 juin 2008. Dix personnes sans-papiers étaient poursuivies pour l’incendie et les violences survenues dans le centre après le décès d’un tunisien qui y était enfermé. Les peines prononcées vont de huit mois à trois ans de prison ferme. Une des avocates a immédiatement réagi: ‘c’est un jugement très politique, qui suit les réquisitions à peu près à la lettre, nous allons faire appel’. A l’extérieur du tribunal, de nombreux militants d’associations de soutien aux sans-papiers ont manifesté bruyamment leur hostilité aux centres de détention.

Lambros Foundas, un militant anarchiste âgé de 35 ans a été assassiné mercredi matin 10 mars dans la banlieue de Dafni (Athènes). Le porte-parole de la police l’a désigné comme un terroriste qui aurait été arrêté en train de voler une voiture et qui portait des armes.

Durant ses années de lycée, Lambros Foundas était socialement actif. Il rejoint plus tard le groupe anarchiste Mavro Agathi (l’Épine Noire), qui publiait le journal Dromi Tis Orgis (les Rues de la Colère). Il était actif et participait aux manifs, rassemblements, conflits sociaux, marches, collages, discussions et aux événements sociaux. Pendant l’occupation de l’Université Polytechnique d’Athènes en 1995, pour l’anniversaire du soulèvement de 1973, Lambros Fountas était parmi les 504 qui furent arrêtés par les forces répressives de l’Etat qui envahirent les enceintes universitaires le matin du 18 novembre.

Lambros Foundas

Par ailleurs (?), ce mardi, deux voitures du Corps Diplomatique grec ont été incendiées avenue de l’Orée, à Ixelles

Lambros Foundas