La Campagne pour libérer Ahmad Sa’adat et le réseau Samidoun lancent un appel international à l’action du 15 au 29 janvier 2020 pour libérer Ahmad Sa’adat et tous les prisonniers et prisonnières de la cause palestinienne détenus dans les prisons israéliennes. Ahmad Sa’adat est le secrétaire général du FPLP est enfermé depuis 18 ans et des actions sont régulièrement menées en faveur de sa libération. Un appel similaire à l’action avait notamment déjà eu lieu l’année passée (voir notre article).

Plus d’infos ici.

Appel pour une semaine d'action internationale pour libérer Ahmad Sa’adat

Appel pour une semaine d’action internationale pour libérer Ahmad Sa’adat

Mercredi 21 août au soir, la section pénitentiaire du Front Populaire pour la Libération de la Palestine a annoncé qu’un certain nombre de prisonniers palestiniens se mettraient en grève de la faim pour 3 jours dès le lendemain pour soutenir Huzaifa Halabiya et ses camarades grévistes de la faim (voir notre article). Huzaifa Halabiya est en grève de la faim depuis 53 jours contre son emprisonnement sans inculpation ni jugement sous le régime de la détention administrative israélienne. Huit prisonniers sont actuellement en grève de la faim et près de 50 autres ont déjà participé à des grèves de solidarité dans les prisons israéliennes.

Lors du lancement de la grève, des manifestations étaient prévues dans toute la Palestine occupée, notamment une manifestation à Gaza dans les bureaux du Haut-Commissaire aux droits de l’homme et une manifestation devant la prison d’Ofer. À Eizariya et à Abu Dis à Jérusalem, les deux villes ont assisté à une grève générale des commerçants visant à soutenir Halabiya et un autre prisonnier Ismail Ali, tous deux originaires de la région. La grève générale a fait suite à une manifestation de mercredi soir qui a rassemblé des centaines de personnes. Cette manifestation a été durement réprimée par les forces d’occupation qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, de grenades assourdissantes et de balles en métal recouvert de caoutchouc.

Plus d’infos ici.

Le réseau Samidoun, qui organise la solidarité avec les prisonniers palestiniens, appelle à une semaine internationale d’action pour la libération de Ahmad Sa’adat du 15 au 22 janvier 2019. Ahmad Sa’adat est le secrétaire général du FPLP et a été arrêté il y a 17 ans. Il a durant son enfermement été condamné à une peine de 30 ans de prison. Pour marquer le dixième anniversaire de cette condamnation, le réseau Samidoun appelle à l’organisation d’événements et d’actions pour appeler à la libération de Ahmad Sa’adat et de tout les prisonniers palestiniens. Plus d’infos ici.

Semaine internationale d’action pour Ahmad Sa’adat

Semaine internationale d'action pour Ahmad Sa’adat

Du 13 au 15 janvier auront lieu trois journées d’action internationales pour la libération d’Ahmad Saadat, le secrétaire générale du FPLP emprisonné. Le 15 janvier 2017 marquera le 15e anniversaire de son arrestation par l’Autorité Palestinienne. Ce 25 décembre marquait le huitième anniversaire de sa condamnation à 30 ans de prison. La Campagne pour la Libération d’Ahmad Saadat appelle plus spécifiquement à : une large campagne d’événements, de manifestations et d’actions en soutien à Ahmad Saadat et à tous les prisonniers politiques emprisonnés dans les geôles israéliennes, à la construction de la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions) contre les entreprises complices (notamment Hewlett-Packard), et demande la fin de la coopération sécuritaire entre l’Autorité Palestienne et l’occupation israélienne et à la fin des arrestations politiques qui servent les intérêts de l’occupation.


Interview d'Ahmad Saadat par coup-pour-coup

Ahmad Saadat

Ahmad Saadat

Le secrétaire général du FPLP Ahmad Sa’adat actuellement détenu et à la tête d’un mouvement de protestation des prisonniers palestiniens a déclaré, il y a quelques jours, à un avocat qui venait lui rendre visite que les prisonniers de la prison de Nafha continueront leurs actions de désobéissance, parmi lesquelles la fermeture des quartiers de cellules, le refus des temps de sortie dans la cour et la fin de toute communication avec l’administration pénitentiaire jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues. Celles-ci sont les suivantes:
– Que l’administration accepte de rencontrer le représentant choisi Alaa Abu Jazar
– La fin des mesures punitives imposées aux sections
– Le déplacement des prisonniers qui sont à l’isolement
– La fin de toutes les descentes et fouilles de nuit
Suite à une descente surprise dans la cellule 85 de la prison de Nafha le 27 juillet dernier suite à laquelle les prisonniers ont incendié leur cellule, tous les partis politiques ont pris la décision collective que toute cellule qui serait visée par une telle descente serait brûlée en tant qu’action de désobéissance ainsi que mesure de protestation contre ces descentes arbitraires et violentes. En raison du feu, un certain nombre de prisonniers ont eu des difficultés pour respirer et ont été transféré dans des cellules d’isolement.
Dans le même temps, des raids ont été menés dans la section 10 de la même prison. Des prisonniers ont déclaré avoir entendu des cris, des bruits sourds et des coups contre les portes. Les prisonniers de la section 10 ont été transféré dans la section 1 de la prison. De plus, Sa’adat a affirmé qu’il pensait que cette attaque contre les prisonniers de la prison de Nafha fait partie des descentes massives menées régulièrement par les forces de l’occupation, spécialement après la formation du nouveau gouvernement plus tôt cette année. Il a ajouté que l’administration pénitentiaire avait justifié ces violentes descentes par le fait qu’elle souhaitait confisquer des téléphones mobiles proches du périmètre des prisonniers, et qui leur seraient finalement parvenus. Mais aucun téléphone n’a été trouvé durant ces raids.
Sa’adat a également confirmé n’avoir pas été attaqué personnellement, mais que l’attaque avait eu lieu à l’encontre de tous les prisonniers de Nafha. Il a également confirmé être actuellement en bonne santé.

Affiche pour la libération de Sa’adat

Affiche pour la libération de Sa'adat

Dans la nuit du 6 au 7 octobre, des militant•es ont tagué « Free Georges Abdallah » « Free Palestine » et  « Vive la lutte armée du peeuple palestinien et libanais » sur le SPF Justice à Bruxelles pour réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah et saluer la résistance des peuples opprimés par le colonialisme et l’impérialisme. Des feux d’artifices ont aussi été tirés. C’est le 7 octobre, que s’est tenu l’audience pour la libération de Georges Abdallah. Cela fait près de 40 ans que ce résistant et révolutionnaire libanais est emprisonné en France pour son combat contre l’impérialisme occidental et le régime colonial israélien. Il est le plus ancien prisonnier politique en Europe.

 

En savoir plus

Voir la vidéo de l’action

Vendredi 20 septembre, une dizaine d’ONG (dont Amnesty International Belgique, le CNCD – 11.11.11 ou encore la Ligue des droits humains) et le syndicat socialiste FGTB-ABVV ont dénoncé dans un communiqué l’intensification de la répression contre le mouvement propalestinien en Belgique.

Ces organisations citent notamment comme exemple les menaces de poursuite contre les quelques 70 étudiant·es et soutiens accusés de « appartenance à un groupe prônant la haine et la ségrégation raciale » dans le cadre de l’Université Populaire de Bruxelles (une occupation d’un bâtiment de l’ULB pour dénoncer la collaboration de celle-ci avec les universités israéliennes).

Les auteures citent également les sanctions administratives communales infligées à plusieurs dizaines de personnes en raison de leur participation à des manifestations en soutien à la Palestine, à Bruxelles, à Gand et à Louvain. Enfin, elles dénoncent les pressions policières exercées sur des personnes portant des signes de soutien à la Palestine (drapeau palestinien et keffieh) dans l’espace public (ces personnes sont priées d’enlever ces signes, sous peine d’arrestation).

Le lendemain de la publication du communiqué, Denis Ducarme, ministre MR participant aux négociations pour la formation du nouveau gouvernement fédéral, a annoncé qu’il réclamerait l’introduction d’un loi permettant l’interdiction de l’organisation palestinienne Samidoun qu’il accuse d’être lié au « terrorisme ». Une formulation intéressante lorsqu’on se rappelle que, quelques jours avant, Israël perpétrait un attentat au bipeur piégé, qui a tué au moins 12 personnes, dont 2 enfants, et fait près de 3000 blessés au Liban. Les pressions pour interdire cette organisation, basées sur les demandes de la droite israélienne, ne sont pas nouvelles (voir notre article).

Menace d'interdiction contre Samidoun en Belgique

Menace d’interdiction contre Samidoun en Belgique

30 aout, 25 étudiants et non étudiants on reçu en main propre ou par recommandé des convocations de police, elles seront auditionnées par les forces de police pour des infractions pénales pouvant mener à des peines de prison. Les forces de l’ordre accusent ces personnes de possible « appartenance à un groupe prônant la haine et la ségrégation raciale ». La police se réfère  entre autre à l’occupation du bâtiment B nommé « Walid Daqqa » de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), occupation qui a durée 42 jours.(voir article ici)

Les mouvements et actions de soutien à la Palestine à Bruxelles ou ailleurs sont de plus en plus criminalisés.

Les mauvais traitements imposées aux prisonniers et prisonnières palestinien·nes détenu·es dans les prisons de l’occupation (dont 4 781 sans procès, ni inculpation) se sont intensifiées depuis le 7 octobre (coups, privation de sommeil, violences sexuelles, menaces contre les familles etc,etc) causant la mort d’au moins 60 personnes (comme le démontre ce rapport).

Parmi les réactions à ces tortures, une campagne visant la fermeture de la prison pour femme de Damon. Cet établissement détient 88 prisonnières dont  Khalida Jarrar, Hadeel Shatara, Hanan Barghouti et Layan Kayed dans les conditions très difficiles. Plus d’informations sur cette campagne ici.

On compte désormais environ 9900 prisonnières et prisonniers suite au nombreuses captures de palestinien·nes par les forces d’occupation ces derniers mois.

Khalida Jarra militante et députée palestinienne incarcérée

Khalida Jarra militante et députée palestinienne incarcérée

Vendredi 19 juillet, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Tunis, à l’appel de la Coordination d’action commune pour la Palestine, pour la libération de la Palestine et de Georges Abdallah.

La foule a scandé plusieurs slogans exprimant son engagement en faveur du communiste libanais et dénonçant la responsabilité politique de la France dans son maintien en détention.

Les manifestant·es ont également exprimé leur solidarité avec la résistance du peuple palestinien (qui subit, en ce moment, un génocide), dénoncé la normalisation des régimes réactionnaires arabes avec l’Etat sioniste et rejeté le rôle criminel de l’impérialisme occidental. Plus d’informations sur cette manifestation ici.