Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Après que, en début de cette année, la peine de prison pour une anarchiste condamnée ait été transformée en sursis, dans le cadre de l’ainsi-dit procès « de la Parkbank », le procureur général Schakau a présenté un nouveau recours en cassation. Ce recours a maintenant été accepté, lors d’une audience de la cour fédérale de justice. Cela signifie que, à une date future encore inconnue, il y aura un nouveau procès devant le tribunal du Land d’Hambourg, où il sera décidé à nouveau si la peine de prison de 20 mois prononcée à son encontre sera couverte par le sursis ou pas. Après que les deux autres inculpés aient entièrement terminé de purger leurs peines de prison, pendant l’été dernier, il faudra encore attendre un jugement définitif pour la troisième.

 

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Après sept ans consécutifs de prison (depuis mon arrestation, le 5 janvier 2017), huit ans et six mois si on compte aussi la période de détention préventive (depuis mon arrestation du 10 avril 2010) et treize ans et six mois au total, une peine que j’ai purgé pour ma participation à Lutte Révolutionnaire, je suis sortie de prison. La signification symbolique de cette journée a été forte, puisque le 17 novembre de cette année marque le cinquantième anniversaire de la révolte de l’Université polytechnique d’Athènes, en 1973. En ce jour, tout le monde se souvient des morts de Polytechnique, mais aussi de tous ceux qui sont tombés dans la lutte pour la liberté. Lire la suite

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Le 24 mai dernier, cinq énergéticiens étaient interpellés à leur domicile et devant leur famille à six heures du matin. Après 36 heures de garde à vue, trois d’entre eux ont été relâchés sans aucune poursuite, tandis que deux autres, Christophe et Alex, ont été déférés devant les juges des libertés. Libérés après plus de 48 heures de détention, placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de participer aux manifestations et de communiquer, ils sont convoqués pour leur procès ce mardi 21 novembre à Bordeaux. Cette audience s’inscrit dans la lignée des précédents cas de répression avec près de 400 militants CGT visés par des poursuites judiciaires dans le sillage du mouvement contre la réforme des retraites. Rassemblement de soutien à 12h au parvis des droits de l’homme, à Bordeaux.

Un accord sur un échange de prisonniers entre Israël et le Hamas accompagné d’une (courte) trêve dans l’offensive israélienne contre Gaza semble proche, selon des sources convergentes palestiniennes et israéliennes. L’accord porterait sur la libération de 50 à 100 Israéliens détenuis par le Hamas en échange de la libération de 300 femmes et enfants détenus par Israël. Le transfert se ferait par étape à raison de dix prisonniers israéliens contre trente prisonniers palestiniens par jour. Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis sont partie prenante aux négociations. Depuis le début de cette année, les forces d’occupation israéliennes ont procédé à 880 arrestations d’enfants palestiniens (photo).

Dossier(s): Monde arabe et Iran

Samedi en fin de journée, et pendant une bonne partie de la nuit, Ouangani ont été le théâtre d’affrontements avec des barrages érigés en différents point d’accès, et beaucoup de voitures été saccagées voire incendiées. Les jeunes ont affrontés les gendarmes (appuyés par un hélicoptère et tirant des grenades lacrymogènes) avec des jets de pierre. Des affrontements ont également eu lieu samedi à Passamainty. Ils ont pour cadre la démolition de cases en tôle en construction par le maire dans le cadre du délit de flagrance qui l’autorise à les démolir dans les premières heures de leur érection.

Pour le quatrième anniversaire du soulèvement de novembre 2019, où 1 500 manifestants ont été tués par les forces répressives, les unités de résistance et la jeunesse insurgée à Téhéran ont mené les 14, 15 et 16 novembre, quelque 150 actions. La base opérationnelle Qods des pasdarans à Téhéran a été visée le mardi 14 novembre. Une autre cible a été la milice Qods des pasdarans, chargée de la protection de Téhéran, qui supervise le contrôle et les patrouilles dans les lieux publics. Des explosions ont touché le QG naval des pasdarans de Bouchehr, le centre de la milice du Bassidj à Bouchehr, la milice étudiante de la province de Bouchehr, la police de la station science et industrie à Téhéran, les centres de la milice du Bassidj dits Shahid Ahmadi, Sarollah et Maedeh à Téhéran, la base du Bassidj à Machhad, la base des femmes de la milice du Bassij à Ispahan, les bases du Bassidj à Zahedan,  à Karadj,

Ont aussi été brûlé des séminaires religieux à Téhéran ainsi que les grands panneaux d’affichage à la gloire de Khomeiny, Khamenei, Raïssi et Qassem Soleimani à Téhéran et dans des dizaines de villes dont Shahryar, Pakdasht, Arak, Zanjan, Shahrekord, Kerman, Azadchahr Golestan, Dezfoul, Minoudasht, Najaf Abad et Ispahan, Robat Karim, Machhad, Sabzevar, Gorgan, Qom, Tabriz, Iranshahr, Izeh, Andimshek, Gorgan, Fardis Karadj, Shahroud, Zahedan, Dezfoul, Doroud, Yazd et Izeh.

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Des milliers de personnes venues de toute l’Allemagne ont participé à une manifestation dirigée contre l’interdiction faite au PKK d’opérer en Allemagne depuis près de 30 ans. Les manifestants protestaient aussi contre la visite du président turc Erdogan à Berlin hier et le silence du gouvernement allemand sur la guerre au Kurdistan. Dès le rassemblement initial sur l’Oranienplatz, quelques personnes ont été arrêtées pour avoir prétendument arboré des symboles interdits ou crié des slogans. La police a ensuite pénétré à plusieurs reprises dans la foule pendant la marche pour arrêter des personnes, la situation s’est envenimée sur le lieu du rassemblement final. La police a pénétré dans la foule et a frappé les manifestants sans discernement pour procéder à d’autres arrestations.

Cinq prisonniers politiques Mapuches sont en grève de la faim et de la soif. Quatre d’entre eux ont entamé le mouvement le 13 novembre et un autre le 18 novembre. La raison de cette lutte est la peine de quinze ans de prison qui leur a été infligée par la justice chilienne. Les condamnés dénoncent que le procès n’a pas respecté les garanties légales minimales. Ces militants politiques sont accusés d’avoir attaqué les intérêts de grandes entreprises capitalistes pillant le pays Mapuche.

Prisonniers politiques Mapuches

 

L’explosion d’un IED déclenchée par des maoïstes a tué un paramilitaire de la Central Reserve Police Forces (CRPF) et en a blessé deux autres alors qu’une escouade des forces paramilitaires menait une opération anti-maoïste dans l’état du Jharkhand, ce vendredi. L’embuscade a eu lieu vers 14H30 lorsqu’un détachement de la CRPF, accompagnée de membres d’autres forces de sécurité, effectuait un ratissage dans une zone forestière du district de West Singhbhum. Une embuscade du même type a provoqué le décès d’un paramilitaires de l’Indo Tibetan Border Police (ITBP). L’explosion a frappé l’escorte d’un convoi électoral près du village de Bade Gobra, dans la circonscription de Bindranawagarh, dans le district de Gariaband.

Opération anti-guérilla de la CRPF (archives)

 

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C’est l’une des propositions les plus sensibles de la loi justice : activer à distance les téléphones portables de personnes soupçonnées dans des affaires graves, pour les filmer à leur insu. Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi cette mesure contestée du projet de loi d’Éric Dupond-Moretti, qui visait les personnes soupçonnées dans les affaires de terrorisme, de délinquance et pour la criminalité organisée. La mesure porte « une atteinte » au « droit au respect de la vie privée » qui « ne peut être regardée comme proportionnée au but poursuivi », estiment les Sages dans un communiqué. Le Conseil a en revanche validé l’utilisation de cette technique pour de la géolocalisation. Les députés de La France insoumise (LFI) avaient déposé un recours devant le Conseil constitutionnel après l’adoption de la loi le 11 octobre.

cc