Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Un détachement du 87e bataillon d’infanterie effectuait une patrouille de sécurité dans l’arrière-pays de Samar oriental quand il a rencontré un groupe de 10 combattants maoïstes dans le village de Pinanag-an lundi vers 11h23. La fusillade a duré environ 15 minutes, les miitaires ont récupéré une arme et quelques équipements sur le terrain mais l’un d’eux a été blessé d’une balle dans l’épaule.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Après deux jours de paralysie suite au déclenchement de la grève générale et illimitée de l’inter-centrale CNTG/USTG qui proteste contre la hausse du prix du carburant, une certaine reprise des activités a été remarquée dans la ville de Labé. Les responsables syndicaux de la ville, déterminés à faire respecter le mot d’ordre de grève en empêchant toute activité jusqu’à la baisse du prix du carburant, sont descendus sur le terrain pour convaincre les commerçants à cesser leurs activités. Aussitôt, une équipe d’agents de sécurité est arrivée sur le terrain pour les en empêcher. Les affrontements à coups de gaz lacrymogènes et d’échange de jets de pierres font quelques blessés légers.

Finalement, les forces de l’ordre décident de se replier sous la pression de la population. De leur côté, les syndicalistes rentrent à leur siège. Et c’est là qu’ils ont été surpris par des agents de sécurité plus nombreux et déterminés à régler leurs comptes. Ils ont aspergé les syndicalistes de gaz lacrymogènes et les ont sérieusement molestés. Les agents ont cassé les vitres des véhicules qui étaient garés sur les lieux à l’aide de cailloux et endommagé les motos. Ils ont procédé également à quelques interpellations. Cette situation a irrité plusieurs jeunes qui ont érigé des barricades dans la rue pour dénoncer les agissements des forces de l’ordre.

Affrontements à Labé

Affrontements à Labé

Markéta Všelichová et Miroslav Farkaš sont deux internationalistes accusés d’avoir combattu Daech dans les rangs des YPG et des YPJ. Ils ont été arrêtés en novembre 2016 (voir notre article).

Ce mardi 24 juillet, la cour suprême de Turquie a confirmé leur condamnation à six ans et trois mois de prison ferme. Le couple tchèque ne peut ainsi plus faire appel de ce jugement en Turquie. Par ailleurs, le verdict final de la cour suprême porte à croire que les Tchèques devront bel et bien purger au moins la moitié de leur peine en Turquie.

Markéta Všelichová et Miroslav Farkas sont emprisonnés dans la ville de Van, au sud-est de la Turquie depuis déjà vingt mois. Ils peuvent encore porter plainte auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme.

Markéta Všelichová et Miroslav Farkaš

Markéta Všelichová et Miroslav Farkaš

Au 55ème jour de sa grève de la faim Turgut Kaya en annonce la suspension. Le 30 mai 2018 un tribunal grec avait décidé de l’extrader vers l’état turc. Il a entamé une grève de la faim le 31 mai pour protester contre cette attaque. Bien qu’il ne soit pas encore libéré, à la suite de la grève de la faim et de la solidarité générée par la campagne pour la liberté, son extradition est largement bloquée. En conséquence, il met fin à sa grève de la faim. Turgut Kaya salue la solidarité reçue en Grèce et dans le monde entier.

Calicot pour la libération de Turgut Kaya à Athènes

Déclaration de Turgut Kaya

Calicot pour la libération de Turgut Kaya à Athènes

Mardi 24 juillet, se tenait une série de mobilisation en faveur de l’indépendance de la Galice à Saint-Jacques-de-Compostelle. Parmi ces mobilisations, une chaine humaine a été organisée par l’organisation anti-répression Ceivar pour revendiquer le rapatriement des prisonniers indépendantistes enfermés en dehors de la Galice (voir la vidéo). Trois personnes dans cette chaine ont été arrêtées et leur matériel a été confisqué.

Chaine humaine pour le rapatriement des prisonniers indépendantistes galiciens

Chaine humaine pour le rapatriement des prisonniers indépendantistes galiciens

Samedi 30 juin, des militants du mouvement pro-amnestie s’étaient rassemblés en solidarité avec Patxi Ruiz, pour une conférence de presse. Ils dénonçaient les conditions de détention de Patxi Ruiz et notamment le fait qu’il ne puisse pas voir son père gravement malade. Suite à cette conférence de presse, la cour nationale espagnole a cité à comparaitre, le 24 juillet, plusieurs militants qui y étaient présents pour « apologie du terrorisme ».

Patxi Ruiz est un ancien membre de ETA. Il purge une peine de trente ans de prison pour avoir exécuté, en 1998, un conseillé de l’UPN à la mairie de Pampelune.

La conférence de presse en solidarité avec Patxi Ruiz

La conférence de presse en solidarité avec Patxi Ruiz

Gaël postier et syndicaliste du 92 est convoqué pour la 3e fois par la police depuis le 26 mars, début de la grève reconductible à la Poste du 92, qui continue depuis bientôt 120 jours. Rassemblement de soutien mercredi 25 juillet à partir de 9h 30 au commissariat de Boulogne-Billancourt.

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Un jeune Palestinien proche du FPLP a été abattu lundi lors d’un affrontement avec les forces israéliennes dans le camp de réfugiés de Dheisheh, au sud de Bethléem en Cisjordanie. Arkan Thaer Mizher, 15 ans, a reçu une balle dans la poitrine lors d’un raid des forces d’occupation sur le camp. Deux autres Palestiniens ont été blessés par balle et hospitalisés, et deux autres ont été arrêtés.

Les autorités d’occupation ont déclaré que deux Palestiniens avaient été arrêtés et qu’un tour, utilisé pour fabriquer des armes à feu, avait été découvert. L’intervention israélienne a provoqué une émeute : les habitants du camp ont lancé des engins explosifs improvisés, des cocktails Molotov et des pierres sur les soldats pendant le raid. Les troupes ont riposté avec des tirs réels et d’autres méthodes anti-émeutes, dont des balles de calibres .22. Six autres Palestiniens ont été arrêtés lors de raids avant l’aube dans des camps de réfugiés en Cisjordanie lundi.

Des militants du FPLP emportent la dépouille d’Akran Thaer Mizher

Des militants du FPLP emportent la dépouille d'Akran Thaer Mizher

Samedi 21 juillet, des fascistes de la Scottish Defence League (un groupe lié à l’EDL) ont tenté d’organiser une marche à Glasgow. Ils ont été accueilli par des antifascistes huit fois plus nombreux, parmi lesquels les membres du RMT (le syndicat des transports britanniques) figuraient en bonne place. Plusieurs membres de l’EDL ont été frappé avant d’être secouru par la police (voir la vidéo). Les fascistes ont été mis en fuite dans toute la ville et ont été forcé d’annuler leur marche.

La mobilisation antifasciste à Glasgow

La mobilisation antifasciste à Glasgow