Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Cinq prisonniers politiques républicains de Roe (c’est-à-dire le secteur de la prison de Maghaberry où sont détenus les républicains) ont été brutalement agressés ce soir par l’équipe anti-émeute de la prison de Maghaberry. Avec des boucliers et des matraques, les gardiens ont attaqué et battu cinq prisonniers républicains de Roe 3 et 4 avant de les traîner sur le sol et les jeter au cachot. Les prisonniers concernés sont Connor Hughes, de Belfast, Gavin Coyle, de Tyrone, Brian Carron, de Tyrone également, Darren Poleon, de Meath et Paddy O Neill, de Belfast. Les prisonniers de Roe revendiquent des améliorations des conditions de détention.

La

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Le 30 mai 2018, un tribunal grec avait décidé d’extrader le militant révolutionnaire et ancien prisonnier politique Turgut Kaya vers l’Etat turc. Il a entamé une grève de la faim le 31 mai pour protester contre cette attaque. Bien qu’encore détenu, à la suite de la grève de la faim et de la solidarité générée par la campagne pour la liberté, son extradition était largement bloquée. En conséquence, il avait mis fin, la semaine passée, à sa grève de la faim (voir notre article). La menace d’extradition est maintenant tout à fait levée et Turgut Kaya vient a été remis hier en liberté.

Turgut Kaya

Turgut Kaya

C’est une première dans le Hainaut. La zone de police boraine fait l’acquisition d’un drone OnyxStar. Compact, léger, puissant et pliable, ce drone pliable se range dans un valise. Doté d’un autopilote PixHawk et d’une structure en carbone l’OnyxStar constitue un système complet pour la prise de vues aérienne. La machine pèse environ six kilos et est équipée de huit moteurs coaxiaux. Il embarque deux caméras: une traditionnelle et une thermique. La nouvelle acquisition devrait assister les policiers dans leurs missions de police administrative et judiciaire.

L’OnyxStar de la police boraine

L'OnyxStar de la police boraine

Mercredi 1er Août, James Matthews, un ancien militaire britannique qui avait combattu l’état islamique au sein des YPG, a été acquitté. Jim Matthews était notamment accusé de terrorisme pour avoir participé à un camp d’entrainement organisé par les YPG (voir notre article). Il avait poursuivit par le Service des poursuites de la Couronne britannique deux ans et cinq mois après son retour du Rojava. Il avait été arrêté et placé en liberté sous caution pendant sept mois.

James Matthews à son arrivée au tribunal

James Matthews à son arrivée au tribunal

Après une longue enquête, les policiers péruviens ont arrêtés lundi après-midi Diego Jaime Poma Maya (54 ans) dans le quartier de La Victoria. Il était la cible d’un mandat d’arrêt pour le crime de terrorisme. Les policiers l’accusent d’être à la tête d’une organisation qui finance et équipe la guérilla maoïste dans la vallée de Monzón, dans le Huánuco.

Diego Jaime Poma Maya

Diego Jaime Poma Maya

Le 8 juillet, des manifestations ont éclaté dans la province d’Al-Basra (Bassorah) et se sont étendues par la suite dans des provinces du sud du pays et à Bagdad. Les manifestants dénonçaient principalement le chômage, les services publics médiocres et la corruption gouvernementale généralisée, mais réclamaient aussi l’amélioration de l’accès à l’eau (dessalée), un meilleur accès à l’électricité et d’autres services essentiels. Les forces de sécurité irakiennes ont brutalement réprimé les manifestants avec gaz lacrymogènes et canons à eau et en tirant à balles réelles sur les manifestants, tuant 13 personnes et en blessant 47. Au total, 81 personnes ont été arrêtées.

Le 23 juillet, Jabbar Mohammed Karam al-Bahadli, un avocat travaillant pour la libération des manifestants arrêtés, a été tué à Bassorah par des coups de feu tirés depuis une voiture.

Manifestations réprimées en Irak

Manifestations réprimées en Irak

Durant trois mois, les travailleurs de la SNCF luttent contre toute forme de privatisation, contre toute attaque contre leur statut, et avec lui ce qu’il reste d’acquis sociaux à l’ensemble des travailleurs. La répression frappe plusieurs animateurs de cette lutte. Nicolas est technicien SNCF à la gare de Lille Flandres. Gréviste des le 1er jour du mouvement, il a été de toutes les manifs et de toutes les actions. Syndiqué et très mobilisé, il est identifié par la direction comme un leader à abattre. Prenant pour prétexte l’envahissement d’un bureau de la direction pendant le mouvement, Nicolas subit une dizaine de plaintes déjà déposées contre lui (et la menace de nouvelles) ainsi qu’une une procédure de licenciement. Comme tous les grévistes, la perte d’une grande partie de son salaire (22 jours au total) mais en plus des journées travaillées devraient rester non payées car des cadres l’ont unilatéralement déclaré en grève (ce qui est bien entendu illégal)

Une cagnotte Leetchi a été ouverte pour collecter des fonds (frais d’avocats, organisation d’événements en solidarité…). L’ensemble de l’argent ira à Nicolas ou à d’autres victimes de la répression

Voir le groupe FB de soutien

La grève à la gare de Lille-Flandres

La grève à la gare de Lille-Flandres

Le procès de quatre anarchistes indonésiens, poursuivis suite à la manifestation du 1er mai contre le chantier du New Yogyakarta International Airport, a commencé. Les accusés sont Azhar M. Hasan (Azhar) ; Zikra Wahyudi (Zikra) ; Muhammad Ibrahim (Boim) et Muhammad Edo Asrianur (Edo). Ils ont fait l’objet d’une audience préliminaire devant le tribunal du district de Sleman le 26 juillet.

Sur la base des accusations criminelles, les quatre anarchistes sont menacés soit de l’article 170 qui prévoit une peine maximale de 5 ans d’emprisonnement, soit de l’article 406 du Code pénal qui prévoit une peine maximale de 2 ans. Le dossier sera divisé en deux (Azhar et Zikra pour une affaire, Edo et Boim pour une autre), mais le procès aura toujours lieu dans la même salle d’audience.

Site web: palanghitam.noblogs.org

Affiche de solidarité

Affiche de solidarité

Dans la nuit du 28 juillet, les YPG ont exécuté un chef du groupe Feylaq Sham à Afrin (voir la vidéo). Le groupe Feylaq Sham est un des groupes, alliés à l’état turc, qui occupent le canton d’Afrin depuis le 18 mars. Ce groupe participe au régime de terreur et d’épuration ethnique, visant à remplacer les habitants par des arabes sunnites organisés par les salafistes. Les YPG avaient déjà exécuté un des responsables de ce groupe en mai (voir notre article).

Combattants et combattantes des YPG (archive)

Ce dimanche, la marine israélienne a arraisonné un bateau au large de Gaza dont l’objectif était de dénoncer le blocus maritime et terrestre imposé à l’enclave palestinienne depuis plus d’une décennie. Le bateau, parti de Norvège, voulait atteindre le port d’Ashdod avec, à bord, des médicaments et du matériel médical. Le bateau arraisonné, Al-Awda (« Retour », en arabe) battait pavillon norvégien avec 22 personnes à bord. Un autre bateau appelé Freedom, parti lui de Suède, doit arriver d’ici mardi 31 juillet au large des côtes de Gaza.

Le Al-Awda navigant vers Gaza

Le Al-Awda navigant vers Gaza