Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Au moins huit maoïstes, dont quatre femmes cadres, ont été abattus au cours d’une fusillade avec les forces de sécurité dans le district de Dantewada (Chhattisgarh) ce jeudi matin. C’est le directeur général des opérations maoïstes dans la région qui annoncé ce combat qui s’set déroulé à la frontière entre les districts de Dantewada et Bijapur. Une brigade conjointe de la District Reserve Guards et de la Special Task Force menait une opération de ratissage lorsque les soldats sont tombés sur des guérilleros, s’ensuivant une longue fusillade. Les forces de sécurité ont retrouvé les corps de huit guérilleros sur les lieux, ainsi que deux fusils INSAS, deux .303, un pistolet et d’autres armes légères.

Guérilleros maoïstes

Guérilleros maoïstes

Christine Connor est une prisonnière républicaine condamnée à 16 ans de prisons pour terrorisme. Elle était accusée d’avoir organisé un complot visant à exécuter des membres de la police nord-irlandaise. Elle n’est affilée à aucune organisation.

Aujourd’hui en prison à l’isolement, elle a récemment était victime de deux attaques menées par des détenus et organisées avec la complicité des gardiens. Au cours de la deuxième attaque, l’un des agresseurs était armé d’un outil tranchant. Lorsqu’elle s’est plainte de ses attaques et de la complicité des gardiens, elle fut poursuivie en justice par la prison de Hydebank où elle détenue.

Christine Connor

Christine Connor

Haydar Bern, un des 10 prisonniers révolutionnaires de l’ATIK (Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe), vient d’être libéré ! Il avait été arrêté avec 9 autres camarades en avril 2015 lors d’opérations simultanées en Allemagne, en Suisse, en France et en Grèce. Ces 10 prisonniers sont poursuivis pour appartenance supposée au TKP/ML, grâce à la loi 129 a/B du code pénal allemand qui permet d’entamer des poursuites pour « appartenance à organisation terroriste » même si l’organisation n’est pas considérée comme terroriste en Allemagne (voir notre article).
C’est le sixième prisonnier de l’ATIK a être libéré.

Haydar Bern (à gauche) sa sa sortie de prison avec Mehmet Yeşilçalı, un des inculpés de l’ATIK, libéré en décembre 2017.

Haydar Bern (à gauche) sa sa sortie de prison avec Mehmet Yeşilçalı, un des inculpés de l'ATIK, libéré en décembre 2017.

Dans un communiqué publié le 18 juillet, des dizaines de prisonniers palestiniens dans les geôles de l’occupation israélienne se sont déclarés en grève de la faim pour dénoncer la suspension de leurs allocations par l’Autorité Palestinienne.
Depuis avril 2018, 160 prisonniers politiques palestiniens de la Bande de Gaza sont victimes de cette politique de « sanctions ».

Solidarité avec les prisonniers palestiniens !

Solidarité avec les prisonniers palestiniens !

Le mois passé, Freddy Fuentevilla Saa a été libéré de la prison de haute sécurité de Santiago du Chili, après dix ans et presque trois mois d’emprisonnement. Militant marxiste-léniniste, Freddy a été accusé d’avoir participé à l’attaque de la Banco Santander en septembre 2007 à Valparaíso et à celle de la Banco Security en octobre 2007 à Santiago, au cours de laquelle un sous-officier des carabinier a été tué. Il a été arrêté en Argentine le 15 mars 2008 avec un anarchiste, Marcelo Villarroel. Ils ont ensuite été expulsés vers le Chili le 15 décembre 2009. Freddy, Marcelo et Juan Aliste Vega, un autre anarchiste, ont été inculpés ensemble des deux attaques de banques. Le 2 juillet 2014, Freddy avait été condamné à 15 ans de prison (voir notre article)

Freddy Fuentevilla Saa

Freddy Fuentevilla Saa

La semaine passée, une voiture appartenant à la société Dräger a été incendiée à Baumschulenweg. Cette société cotée en Bourse, qui sponsorise les congrès de police et qui a déjà été la cible d’actions militantes en Allemagne, fabrique notamment des masques à gaz à usage policier et militaire. L’action a été revendiquée en solidarité avec les prisonniers du G20.

La voiture de Dräger

La voiture de Dräger

Un sous-officier des troupes d’élite de la marine a été tué aujourd’hui jeudi dans un raid de l’armée contre un camp de la guérilla du PCP-SL dans un territoire accidenté du centre du Pérou, la région de Vizcatán, une partie de la VRAEM (vallée des rivières Apurímac, Ene et Mantaro). Les militaires ont capturé quatre guérilleros, les autres parvenant à échapper à l’encerclement, et récupéré armes et équipements.

Opération anti-guérilla au Pérou

Opération anti-guérilla au Pérou

Dimanche 15 juillet, l’armée irsaélienne a mené des raids dans des maisons situées dans le camp de réfugiés de Jalazone au nord de Ramallah. Les habitants se sont révoltés ce qui a mené à des affrontements. L’armée d’occupation a alors tiré à balles réelles blessant neuf personnes. L’armée a également emprisonné sept autres personnes. Deux jours plus tard, quatre enfants Palestiniens, qui jouaient au football, ont été tué sur une plage de la bande de Gaza par des tirs de missiles israéliens.

Raid israélien à Beit Ummar (archive)

Raid israélien à Beit Ummar (archive)

Jeudi 18 juillet, un proche de Macron a été identifié dans une vidéo, dans lequelle on le voit frapper des manifestants à l’occasion des manifestations du premier mai. Il s’agit d’Alexandre Benalla, un ancien responsable de la sécurité de Macron durant la campagne présidentielle et ensuite chef de la sécurité durant les déplacements du président. Il était présent le premier mai, car il avait demandé à assister à la gestion d’une grande manifestation par la police. Celle-ci lui avait fournit un de ses casques ainsi qu’un brassard. On peut voir, dans cette vidéo, Alexandre Benalla agresser par derrière un manifestant à terre et encerclé par les CRS. Il avait été discrètement mis à pieds pendant 15 jours.

Les manifestations du premier mai 2018 avaient mené à des affrontements entre manifestants et policiers à Paris et Rennes (voir notre article).

Alexandre Benalla

Alexandre Benalla

Neuf militants accusés d’appartenance au DHKP-C et emprisonnés en Grèce ont entamé une grève de la faim de trois jours en soutien à la libération de Turgut Kaya. Ils ont été arrêtés le 28 novembre en Grèce, ils sont accusés d’avoir planifié une action contre le président Erdogan lors de sa visite officielle. Parmi ces prisonniers citons Ali Ercan Gokoglou, membre actif de Tayad (une organisation de soutien aux prisonniers politiques en Turquie), qui a finalement échappé au danger d’extradition mais qui reste en prison (voir notre article).

Graffiti de solidarité avec Pola Roupa et Turgut Kaya sur le Consulat de Grèce à Turin.

Graffiti de solidarité avec Pola Roupa et Turgut Kaya sur le Consulat de Grèce à Turin.