Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le 8 mars 2018, une campagne de solidarité pour les femmes combattantes du Rojava, de Raqqa, de Shengal et d’Afrin était lancée par le SRI. Depuis, en Belgique, Bretagne, Suisse, Allemagne et Grande-Bretagne, différents groupes s’organisent pour faire connaître la lutte de ces femmes, leur rôle central dans la révolution qui se joue dans la région actuellement, pour leur émancipation et celles des autres femmes.

Nous vous invitons à un apéro solidaire pour récolter des fonds pour l’achat de pansements hémostatiques CELOX. Tous les bénéfices de la soirée iront à l’achat de pansements CELOX. Rendez-vous ce vendredi 13 juillet à partir de 19h au Local Sacco-Vanzetti, 54, chaussée de Forest à 1060 Bruxelles (près de la gare du midi et de la station de métro « Porte de Hal »)

Table d’info, vidéos, petite restauration (végétarienne) à prix solidaire.
Évènement facebook

Soutenez les femmes combattantes au Rojava et à Shengal !

Hedayat Abdolahpoor a été arrêté dans la ville de Oshnavieh (Şino, en kurde) il y a deux ans. Le régime iranien l’accuse sans preuve aucune de faire de la propagande pour un parti clandestin, de ravitailler les combattants kurdes qui seraient dans la région et de participer aux combats contre les Pasdarans. Depuis toujours, la justice iranienne utilise le prétexte de la guérilla du PJAK pour condamner tous les opposants et activistes dans la région kurde, qu’ils soient membres ou non d’organisations clandestines. Il y a quelques jours, la mère d’Hedayat a tenté de se suicider par immolation.

Hedayat Abdolahpoor

Hedayat Abdolahpoor

Au cours de la manifestation intersyndicale du 16 novembre 2017, à Rennes, les forces de l’ordre observent des manifestants rassemblé autour d’une agence d’intérim, boulevard de la Liberté. L’agence est taguée d’un : « L’intérim casse la grève et nuit à votre santé ». La police interpelle un manifestant qu’elle accuse d’être l’auteur du tag. Lors de sa comparution jeudi passé, il l’a nié en expliquant : « Les bombes aérosols sont fondamentalement contre mes principes. Je n’en utilise pas à cause de leur impact écologique. » La relaxe, au bénéfice du doute, a finalement été prononcée par le tribunal.

Le palais de justice de Rennes

Le palais de justice de Rennes

Samedi 7 juillet, l’ELN a abattu un soldat lors d’un affrontement avec l’armée colombienne. Cet affrontement s’est déroulé dans le cadre d’une attaque de l’ELN dans une zone rurale de la municipalité de San José de Palmar, dans le département du Chocó (ouest). Une autre attaque contre un poste de police du village d’Andagoya, situé également dans le département du Chocó, a également été menée le même jour, possiblement par l’ELN.

Ces affrontements ont eut lieux alors que l’ELN et le gouvernement en sont à leur sixième round de négociations en vue d’un cessez-le-feu bilatéral. Ces négociations semblent cependant fortement compromises par l’arrivée au pouvoir du président Ivan Duque partisan d’une ligne dure envers l’ELN (voir notre article).

Combattante de l’ELN

La sureté de l’état a très récemment fait l’acquisition d’un nouveau logiciel capable de filtrer et d’analyser le trafic internet. Cette tâche était auparavant dévolue aux agents mais le logiciel sera capable de l’effectuer de manière automatisée et à plus grande échelle. Le logiciel sera également capable d’examiner le deep web et le dark web. La police fédérale pourra également en faire usage.

Le siège de la Sûreté de l’État

Le siège de la Sûreté de l'État

Aujourd’hui, le révolutionnaire turc Turgut Kaya entame son 40e jour de grève de la faim contre son extradition vers la Turquie prononcée par un tribunal grec.
Différents partis et organisations révolutionnaires grecs et turcs appellent jeudi 12 juillet dès 11H à un rassemblement devant le Ministère de la Justice à Athènes.

L’événement Facebook

Rassemblement à Athènes pour Turgut Kaya

Rassemblement à Athènes pour Turgut Kaya

À la veille de son investiture suite aux élections du 24 juin, Recep Tayyip Erdogan a signé un nouveau décret-loi publié dimanche limogeant 18.632 personnes. Dans la liste, ce retrouvent les noms de plus de 9.000 fonctionnaires de police, 6.000 membres des forces armées, environ 1.000 employés du ministère de la Justice et 650 du ministère de l’Education. Cette nouvelle liste se rajoute au 113.000 personnes limogées entre juillet 2016 et mars 2018. À cela ce rajoute la fermeture par décret de 12 associations, une chaîne de télévision et 3 journaux (dont le quotidien en langue kurde Welat et le journal prokurde Ozgurlukcu Demokrasi dont les locaux à Istanbul avaient été perquisitionnés par la police en mars). Des milliers de personnes ont également été arrêtés, renvoyées ou suspendues pour des liens présumés avec le PKK.

Il s’agirait de la dernière décision prise avant la levée de l’état d’urgence dont la dernière période se termine officiellement le 19 juillet. Ce nouveau mandat sera aussi marqué par l’entrée en vigueur du nouveau système présidentiel dont la révision constitutionnelle a été adoptée par référendum en avril 2017 et qui mettra l’ensemble des pouvoirs exécutifs dans les mains du président.

Etat d’urgence en Turquie

Etat d'urgence en Turquie (archive)

Un rassemblement en solidarité avec les détenus du Hirak, organisé samedi soir dans la ville rifaine de Nador a été brutalement étouffé par les forces de l’ordre marocaines. Le rassemblement était prévu à la place « Tahrir » (« de la liberté ») au centre-ville de Nador. Un dispositif sécuritaire impressionnant a été déployé au centre de la ville et sur les grandes artères de Nador bloquant l’accès à la place « Tahrir » aux centaines de manifestants venus de tout le Rif exprimer leur colère suite aux lourdes condamnations prononcées fin juin dernier à l’encontre des militants du Hirak du Rif par la Cour d’appel de Casablanca (voir notre article). Certains militants qui ont tenté de briser les cordons de sécurité ont été arrêtés avant d’être libérés, tandis que d’autres ont été blessés à la suite de l’intervention brutale des agents de l’ordre.

Le lendemain, c’est-à-dire ce dimanche, des centaines de manifestants du mouvement Hirak sont descendus sur cette même place « Tahir ». La police a réprimé cette manifestation avec des bastonnades et des tirs de grenades lacrymogènes.

La répression à Nador

La répression à Nador

Ghassan Kanafani était un écrivain, membre du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP). Recruté par George Habache en 1953, il avait rejoint le MNA qui devint FPLP en 1967. Kanafani est porte-parole du FPLP dès ce moment, il en rédige le programme politique, marxiste-léniniste, en 1969. Il y a 46 ans, le 8 juillet 1972, Kanafani est assassiné avec sa nièce par une bombe du Mossad placée dans sa voiture.

L’effigie de Ghassan Kanafani brandie pendant les manifestations à Gaza.

L'effigie de Ghassan Kanafani brandie pendant les manifestations à Gaza.

Depuis deux mois, des étudiantes et étudiants occupent la « Salle des Marbres » de l’ULB (Université Libre de Bruxelles). Ce 5 juillet avait lieu une soirée « Queer de velours » à cette Zone à Démarbrer, au lendemain de laquelle le rectorat a transmis ses menaces d’expulsion à l’occupation. Le rectorat prétexte « de nombreuses dégradations » (sans pouvoir en citer une seule), un « sabotage du système électrique » (à savoir l’allumage quotidien de l’électricité en utilisant l’interrupteur central) et des menaces à l’encontre des agents de sécurité du campus. L’ULB utilise la soirée queer (qui n’est que l’une des festivités qui ont lieu régulièrement sur le campus) pour tenter d’expulser les étudiantes et étudiants. Les occupants ont donc publié une réponse « Aux occupant.e.s du rectorat » et un rassemblement aura lieu ce dimanche 8 juillet à 18h pour soutenir l’occupation, à la zone à démarbrer, 50 Avenue Roosevelt. Ironie de la situation, l’ULB avait accroché quelques semaines auparavant sur la salle des marbres une grande banderole d’hommage à Mai 68.

Bruxelles: L’ULB menace la maison étudiante d’expulsion après la soirée « Queer de velours », rassemblement ce soir