Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Deux membres de la police nationale colombienne ont été tués dans une attaque de l’ELN tandis qu’ils patrouillaient dans la municipalité de Saravena à Arauca, dans le nord-est de la Colombie. L’embuscade a été menée à l’IED et au fusil d’assaut. Un des policiers a été tué sur le coup, l’autre lors de son transfert à l’hôpital. Le département d’Arauca qui est situé près de la frontière colombienne du Venezuela, est une zone où la guérilla de l’ELN et particulièrement bien implantée.

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Deux membres du PCI(maoïste) ont été tués lors d’une rencontre avec les forces de sécurité aujourd’hui jeudi dans le district de Bijapur (région de Bastar, état de Chhattisgarh). Certains responsables de la police ont affirmé avoir tué au moins huit guérilleros maoïstes au cours de la fusillade, mais les forces de sécurité n’ont pu récupérer que deux corps des maoïstes en uniforme, ainsi que deux armes. Un des maoïstes décédés a été identifié comme membre du Comité de division du PCI(maoïste) Jagat.

Dans un incident séparé, les forces de sécurité du district de Narayanpur sont revenues avec deux corps qu’ils affirment être de membres de la compagnie militaire maoïste n°2, après une opération antiguérilla qui a duré quatre jours.

Forces antiguérillas à l’entraînement

Le champs de bataille syrien est aujourd’hui divisé en quatre principaux camps. Celui du régime et de ses alliés, celui des YPG/YPJ et de leurs alliés réunis dans les Forces Démocratiques Syriennes (QSD), celui de l’Etat Islamique, et enfin celui de ce qu’on appelle « l’Armée Syrienne Libre ». Dans le cadre de notre dossier « Notes sur le Kurdistan », nous publions donc cette explication.

Un autre dossier, consacré cette fois aux Forces Démocratiques Syriennes (QSD), la coalition qui entoure les YPG/YPJ sera bientôt publié.

Lire notre dossier « Que sont « l’Armée Syrienne Libre » et la rébellion syrienne ? »

Des militants accompagnés des drapeaux de l’ASL, du Front Islamique et du Front Al Nusra

Des militants accompagnés des drapeaux de l'ASL, du Front Islamique et du Front Al Nusra

Deux militants de la CGT, arrêtés le 14 juin lors de la manifestation nationale contre la loi travail à Paris et soupçonnés de violences envers les policiers, comparaissaient hier mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris. Le premier, agent territorial de Saint-Etienne et représentant CGT, était passé en comparution immédiate le 16 juin, deux jours après son arrestation dans la manifestation parisienne, marquée par des violences. Il avait demandé à ce que son procès soit reporté pour pouvoir préparer correctement sa défense. Le second, également arrêté le 14 juin, est un docker du Havre. Le délibéré devrait être rendu dans la soirée. Entre 150 et 200 militants CGT, dont plusieurs venus de Saint-Etienne, s’étaient rassemblés à proximité du Palais de justice pour dénoncer la « criminalisation de l’action syndicale » et exiger la relaxe.

Le rassemblement solidaire devant le palais de justice de Paris

Le rassemblement solidaire devant le palais de justice de Paris

Un membre présumé d’ETA a été arrêté mercredi à Marseille (sud de la France). Jose Manuel Azkarate Ramos, alias Manu, né en 1963, a été appréhendé lors d’une opération commune des polices française et espagnole alors qu’il vivait dans la clandestinité depuis avril 2014.

Depuis 1986, il alternait peines de prison et libérations conditionnelles assorties de contrôles judiciaires. Il avait cessé de se présenter régulièrement au commissariat comme il en avait l’obligation. En 2014, il vivait dans le sud de la France quand le Conseil d’Etat français a validé son extradition vers l’Espagne afin qu’il termine d’y purger ses peines. Il était alors passé à la clandestinité et s’apprêtait à quitter l’Europe pour l’Amérique latine. Azkarate est accusé d’avoir a appartenu au « comando Vizcaya », accusé notamment d’avoir attaqué un convoi militaire, faisant trois morts parmi les militaires.

Jose Manuel

Jose Manuel

La police militaire a utilisé hier des gaz lacrymogènes, des bombes paralysantes, des aérosols de poivre et des charges de cavalerie pour réprimer des milliers de manifestants s’opposant au dur ajustement budgétaire adopté aujourd’hui par le Sénat brésilien. Au moins deux policiers et un manifestant ont été blessés alors que les deux camps s’affrontaient sur l’Esplanade des ministères.

Les manifestants s’opposaient à la proposition de modification constitutionnelle (PEC 55) par laquelle les dépenses publiques seront gelées pendant 20 ans. Des protestations ont eu lieu dans tout le Brésil. À Rio Grande do Sul, où les routes ont été bloquées et barricadées avec des pneus, la police militaire a également utilisé des bombes sonores pour disperser les manifestants. A Goiás, la police a arrêté tous les autobus publics transportant des étudiants, des enseignants et des syndicalistes qui tentaient de se joindre aux manifestations de Brasilia. Le Sénat fédéral a finalement voté au deuxième tour et à une large majorité (53 voix pour et 16 contre) la PEC 55 rejeté par 60% de la population.

Les affrontements d’hier à Brasilia

Les affrontements d'hier à Brasilia

Pars Khodro est une société contrôlée à 48 % par le régime et les Pasdarans. Pars Khodro collabore activement avec le groupe Renault Nissan, puisque c’est une joint-venture qui fabrique des Renault sous licence iranienne. Le syndicaliste arrêté est Davood Rafiei, il a tout d’abord été transféré dans la prison de Varamin après son arrestation, puis placé en détention préventive dans la nouvelle prison centrale de Téhéran, connue sous le nom de Fashafooyeh Prison.

Ses deux autres camarades arrêtés ont été libérés sous caution, mais devront passer devant un tribunal ultérieurement. Ils camarades étaient déjà menacés de licenciements suite à leurs participations à des mouvements sociaux dans l’usine Pars Khodro en 2014 et 2015. Avant d’être arrêtés ils avaient participé à des protestations avec d’autre de leur camarades parce que le Chef de la sécurité, un ancien Pasdaran, avait ordonné les licenciements de Davood Rafiei et de plusieurs syndicalistes.

L’usine Pars Khodro

L'usine Pars Khodro

Trois Palestiniens ont été blessés par les tirs de l’armée israélienne hier lundi à l’aube, lors d’une incursion dans le camp de réfugiés de Dheisheh, près de la ville de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie. Les soldats ont envahi le camp de réfugiés de trois directions distinctes, et fouillé de nombreuses maisons, un problème qui a conduit à des affrontements entre eux et des dizaines de jeunes qui ont lancé pierres et bouteilles. Quatre Palestiniens ont été blessés à balles réelles par les tirs des forces d’occupation. Les blessés sont dans un état stable, et ont été transférés par les secouristes à l’hôpital de Beit Jala, à l’ouest de Bethléem. Dans le cadre de ce raid, ainsi, les forces d’occupation enlevé 15 Palestiniens de régions partout dans la Jérusalem-Ouest Bankand Est, parmi lesquels deux mineurs de 15 ans, à Hébron, Bethléem, Ramallah, Jénine.

Les affrontements au camp de réfugiés de Dheisheh

Les affrontements au camp de réfugiés de Dheisheh