Quatre membre du DHKP-C ont été tués dans la nuit du 31 octobre, par les gendarmes turcs à Meriç, sur les rives du fleuve Evros, alors qu’ils tentaient de franchir clandestinement la frontière entre la Grèce et la Turquie. Harika Kızılkaya, Burak Ağarmış, Özkan Güzel, Erdoğan Çakır ont résisté aux forces de gendarmerie et ils ont été tué des armes à la main. Les militaires ont trouvé des explosifs sur place. Par ailleurs, le bureau d’enquête sur les crimes terroristes du parquet général d’Izmir a émis un ordre de détention à l’encontre de 19 personnes accusées d’appartenir au DHKP-C. 17 des suspects ont été arrêtés au cours de l’opération.

 

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Jeudi 19, des éléments de la gendarmerie et des engins pour la démolition sont venus ravager 15 hectares de champs et d’habitations à Mbeye. Les personnes qui habitent là depuis trois générations et qui ont tenté de régulariser leur situation, refusent l’expulsion et ont affronté les gendarmes. Il y a eu plusieurs blessés ainsi que des arrestations. Les habitants de Mbeye ont ensuite fait une descente à Bambilor et dévasté la mairie (photo).

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Les « gardes de village » sont des supplétifs recrutés par les autorités turques au Kurdistan pour leur faciliter la lutte contre la résistance kurde. Corrompus et détestés, ils profitent de leur protection pour commettre toute sorte d’abus. C’est ainsi que trente familles du village de Zivingê Şikaka, situé dans la région des montagnes Gabar du district de Basa (Güçlükonak) à Şirnak, se sont vu interdire l’accès à leurs terres. Les chef des gardes en chef du village M. Ö. les en empêche et, avec la complicité des gendarmes, use des terrains communaux à son profit, faisant couper et vendant les arbres des terrains forestiers. Les villageois, qui attendaient depuis dix jours de pouvoir entrer au village, ont protesté et fermé mardi la route Güçlükonak-Siirt, provoquant un bouchon de camions. Les villageois revendiquaient l’accès à leur terre et la fin de l’abattage des arbres. La gendarmerie est intervenue pour forcer la réouverture de la route.

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Le secrétaire général de la fédération  CGT Mines-Énergies, Sébastien Menesplier, a été convoqué à la gendarmerie de Montmorency. Il est « soupçonné d’avoir commis ou tenté de commettre l’infraction de « mise en danger d’autrui par personne par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence ». Cette convocation s’ajoute à une liste d’attaques à l’encontre des travailleurs de l’énergie : à Marseille, treize énergéticiens avaient été interpellés après une action symbolique devant la préfecture tandis qu’à Bordeaux, cinq syndicalistes avaient été arrêtés chez eux, placés en garde-à-vue, et pour certains déférés au tribunal.

Dans le cadre de la lutte contre la loi des retraites,  la CGT a revendiqué plusieurs coupures de l’électricité visant des cibles symboliques comme le Stade de France, le chantier du village olympique mais également des centres commerciaux, des data center et des plates-formes logistiques. La CGT Mines-Énergie a appelé à la grève et à un rassemblement national le 6 septembre à 8h30 à Montmorency, pour soutenir Sebastien Menesplier et s’opposer aux tentatives d’intimidations du gouvernement.

 

 

Depuis mardi soir, des salariés et sous-traitants de la Sonarep étaient mobilisés devant l’usine de  Doniambo à Nouméa. Alors que la Société de navigation et roulage de Poum a été mise en liquidation, ils attendaient de la Société Le Nickel un engagement concernant l’activité, sur le centre minier de l’Extrême-nord. Jeudi en fin d’après-midi, des affrontements se sont produits: le pont d’accès, l’entrée de l’usine, dont la cabine du gardien, et des véhicules ont été fortement dégradés par des engins miniers pilotés par des manifestants. Des jets de pierre ont été constatés de part et d’autre, entre les défenseurs de l’usine et les manifestants. Des forces de l’ordre ont été déployées, dont le service d’intervention de la gendarmerie, avec des véhicules blindés.

 

 

Quatre hommes âgés de 25 à 27 ans doivent comparaître, ce jeudi 27 juillet, devant le tribunal correctionnel de Niort suite à la manifestation contre les méga-bassines de Sainte-Soline. Ils ont été interpellés le 20 juin dernier dans un déploiement de forces absurdes (commandos anti-terroristes cagoulés forçant portes et fenêtre à l’aube, braquant des armes de guerre sur la tempe des présent, personnes à demi-nues projetées au sol et menottées). Le premier, Loïc, âgé de 27 ans, est accusé d’avoir «fait partie des groupes actifs de la manifestation ayant pour objectif de dégrader la réserve de substitution (…) et de commettre des violences sur les militaires de la gendarmerie». Il lui est reproché d’avoir inscrit « ACAB » sur un des camions qui a brûlé ainsi que d’avoir «sciemment recelé une veste de gendarmerie volée dans un des camions» (en fait, il a brandit un gilet pare-balle et puis l’a reposé au sol…).

Les autres personnes sont accusés de «participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens» pour l’un, et «de recel de vol aggravé en deux circonstances», pour les deux autres.  Hormis ces quatre personnes, un autre homme, âgé lui de 42 ans, a été condamné le 28 juin dernier à dix mois de prison et écroué suite à manifestation du samedi 25 mars. Par ailleurs, sept autres personnes seront jugées en septembre en correctionnelle à Niort pour l’organisation des manifestations des 29 octobre et 25 mars. Six d’entre elles ont été placées en garde à vue le 28 juin dernier. Pour rappel, 200 manifestants avaient été blessés, dont au moins 40 gravement dont deux qui avaient été placés dans le coma.

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Le dispositif nocturne des jours précédents, soit un effectif maximal de 45.000 policiers et gendarmes, a ainsi été maintenu dans la nuit de lundi à mardi, septième nuit d’affrontements. Le nombre d’interpellations en Ile-de-France a baissé lundi soir, comme lors des nuits précédentes : 72 pour plus de 400 jeudi dernier. Depuis vendredi, 3.915 personnes ont été interpellées (dont 1.244 mineurs) donnant lieu à 374 comparutions immédiates. 12.202 véhicules ont été incendiés, 1.105 bâtiments ont été incendiés ou dégradés et 209 locaux de la police et de la gendarmerie ont été attaqués. Les dégâts sont estimés par le président du Medef, l’association patronale française, à un milliard d’euros, sans compter l’impact sur le tourisme à un an des Jeux Olympiques de Paris.

 

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Dans de samedi à dimanche en France. 10 commissariats, 10 casernes de gendarmerie et 6 postes de police municipale ont été pris pour cible lors de la cinquième nuit de violences consécutives à la mort de Nahel, tué mardi par un policier. Pour la deuxième nuit consécutive, le ministre de l’Intérieur avait reconduit un dispositif de 45.000 policiers et gendarmes, mais de nouveaux moyens (ou de nouvelles possibilités d’utilisation de moyens) sont apparu.

C’est ainsi qu’un arrêté préfectoral a autorisé la captation, l’enregistrement et la transmission d’images au moyen de drones par la police dans Paris, dans certaines communes du 92 et toutes les communes du 93, de dimanche à lundi 3 juillet. Par congre, contrairement aux rumeurs, l’accès à Internet n’a nulle part été réduit. A Marseille la police a reçu non seulement des renforts de CRS mais aussi l’engagement de blindés, du Raid et du GIGN, de deux hélicoptères et d’un avion de la gendarmerie.

En Belgique, un trentaine d’arrestation préventive a eu lieu à Bruxelles, ce qui porte le total à une centaine. À Tournai, qui est à 30 kilomètres de Lille, où les magasins de feux d’artifices ont vu leur chiffre d’affaires exploser, le bourgmestre a pris un arrêté interdisant la vente de matériel pyrotechnique aux particuliers du 1er au 3 juillet. Une décision similaire a été prise à Mouscron, ville voisine de Tourcoing. Il s’agit de s’aligner avec la préfecture du Nord, de l’autre côté de la frontière, qui a interdit la détention et l’utilisation de tous les artifices de divertissements dès le 29 juin.

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Hier, mercredi 28 juin, plus de 150 de rassemblements en soutien aux personnes arrêtées et contre la dissolution des Soulèvements ont été organisés partout en France et en Europe. A Paris, à 19 heures, des centaines de personnes se sont réunies place de la République. Le rassemblement initialement prévu de s’opposer à la dissolution des SLT, prononcée le 21 juin par le ministre de l’Intérieur, et de protester contre les gardes à vues «abusives» de militants et syndicats écologistes, s’est étendue à la dénonciation de l’assassinat du jeune Nahel par un policier à  Nanterre. A Bruxelles le rassemblement s’est tenu sur les lieus du projet immobilier Key West. La police en venue en signifier l’interdiction mais le rassemblement de plusieurs centaines de personnes a finalement été « toléré ».

Ce même 28 juin prochain, au moins huit camarades impliqués dans le mouvement d’opposition aux méga-bassines sont convoqués par la gendarmerie au motif qu’ils auraient organisé ou participé à l’une ou l’autre des deux grandes manifestations à Sainte-Soline. Six sont encore en garde à vue.

 

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La ville de Skhirat a été le théâtre de violents affrontements entre les habitants du douar Amhijr et les forces de l’ordre, police et gendarmerie. Des émeutes ont éclaté suite à une manifestation non autorisée organisée par des habitants qui ont protesté contre la démolition d’un bidonville. Le projet de démolition des habitations illégales remonte à 2004. Déployées en grands effectifs, les forces de l’ordre ont été confrontées à une forte résistances des manifestants qui ont lancé les pierres à leur direction, les forçant à reculer.