Depuis plusieurs jours, les ouvriers de l’usine Lear de Buenos Aires sont en grève, ils tentent de bloquer l’autoroute panaméricaine non-loin de l’usine. Aujourd’hui, la police a attaqué les manifestants avec mattraques et autopompes, ces derniers ont répliqués par des jets de pierre.

Argentine : La gendarmerie attaque des grevistes

Cinq jeunes gens ont été interpellés mercredi matin dans la région bastiaise, dans le cadre de l’enquête sur le mitraillage de la gendarmerie de Bastia le 12 juin. L’opération, mobilisant une centaine de gendarmes et policiers, a été menée conjointement par la direction départementale de la police judiciaire, la section de recherches de Corse et de la SDAT (sous-direction antiterroriste), saisies par la section antiterroriste du parquet de Paris. Les interpellations ont eu lieu à Bastia et Ghisonnacia et des perquisitions étaient toujours en cours dans la matinée. L’un des jeunes interpellés a été extrait de la maison d’arrêt de Borgo, en Haute-Corse, pour être entendu.

La façade de la caserne de gendarmerie de Montesoro avait été mitraillée à l’arme automatique, le 12 juin au petit matin, quelques heures avant une visite du ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Une quinzaine d’impacts ont été relevés par les enquêteurs. Le tir aurait été le fait d’une personne roulant en deux-roues.

France/Corse : Arrestations après le mitraillage de la gendarmerie de Bastia

Les gendarmeries de Huelgoat (Finistère) et d’Uzel (Côtes-d’Armor), en Centre-Bretagne, ont été la cible de jets de cocktails molotov qui n’ont pas occasionné de dégâts, dans la nuit d’hier à aujourd’hui. Le sigle ARB (Armée révolutionnaire bretonne) a été tagué sur un muret de la gendarmerie d’Uzel et sur le portail de celle de Huelgoat, qui a essuyé deux jets de cocktails molotov, au niveau de l’entrée de la brigade et de la façade.

Le parquet de Brest, initialement chargé de l’enquête, s’est dessaisi vendredi au profit de la section anti-terroriste du parquet de Paris, procédure habituelle lorsqu’il y a des revendications affichées.
A Uzel, trois cocktails molotov ont été jetés sur les locaux administratifs de la gendarmerie.

Le 25 novembre 2010, un syndicaliste de SUD qui avait eu l’intention de manifester contre la réforme des retraites, avait été maintenu à la gendarmerie du Mayet-de-Montagne (Allier) toute une matinée, lors d’une visite de Nicolas Sarkozy, alors président de la République.
Le syndicaliste avait raconté que deux gendarmes étaient venus le chercher à la sortie de son travail, alors qu’il avait l’intention de se rendre à cette manifestation organisée à l’occasion de la visite du chef de l’Etat.
Il avait déposé une plainte pour « arrestation abusive » et une instruction avait été ouverte, aboutissant en décembre 2011 à la mise en examen de sept gendarmes.

Cinq d’entre eux ont bénéficié d’un non lieu mais deux officiers supérieurs de gendarmerie sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand. Ils devront répondre d’« acte attentatoire à la liberté individuelle commis arbitrairement par une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions », un délit passible de 7 ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende.

Le ministre de l’Intérieur français a annoncé jeudi le déblocage de 111 millions d’euros pour la police et la gendarmerie devant les députés de la commission des Finances et de la Défense de l’Assemblée nationale. il a également annoncé le déblocage de 10 millions d’euros supplémentaires pour répondre « aux besoins immobiliers les plus pressants dans la gendarmerie nationale ». Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) était monté au créneau devant la commission de la Défense de l’Assemblée à la mi-octobre, soulignant qu’aucune commande de véhicules n’avait pu être passée, ni d’ordinateurs. C’est la première fois depuis 2007, que le budget alloué aux policiers et aux gendarmes est en augmentation.

Le 23 septembre, un groupe de guérilleros du TIKKO a attaqué le chantier de rénovation d’une gendarmerie dans le district d’Ovacik. Une bétonnière a été incendiée. La gendarmerie turque a lancé une opération de ratissage avec blindés et appui aérien.

action du tikko

action du tikko

Vendredi 1er mars, le bureau de recrutement de la gendarmerie nationale de Poitiers a été le théâtre d’une manifestation éclair d’une dizaine opposants à Notre-Dame-des-Landes qui ont déployé une banderole et collé des affiches « Pour faire du fric il faut du flic ».

France: Action pro-ZAD à la gendarmerie de Poitiers

Un soldat a été tué et treize autres blessés dans l’attaque d’un poste de gendarmerie dans la province de Siirt (sud-est du pays) par des guérilleros du PKK. Les soldats turcs ont répliqué lorsque le guérilleros ont ouvert le feu alors qu’ils étaient en train de manger vers 19h30 hier soir dans le bâtiment situé dans une zone rurale du district de Eruh. Des équipes militaires supplémentaires ont été envoyées dans la régions où les combats se poursuivaient dans la soirée. Des hélicoptères militaires ont bombardé les possibles campements des guérilleros. Au même moment, des membres du PKK ont également attaqué un autre poste militaire dans le district de Pervari dans la même province de Siirt. Les guérilleros ont battu en retraite quand les soldats ont commencé à répliquer. Les opérations pour capturer les guérilleros sont toujours en cours.

Poste de gendarmerie

Aujourd’hui à midi, deux véhicules de l’armée ont été la cible d’un IED dans la province de Hakkari alors qu’ils effectuaient une patrouille à proximité du village de Baglar.

Poste de gendarmerie

Dans la soirée de vendredi, un officier de gendarmerie a été blessé et un guérillero a été tué dans des affrontements entre les forces de sécurité et la guérilla du PKK dans la province de Kars (est de la Turquie). Une fusillade a éclaté après que des membres du PKK aient bloqué plusieurs routes dans la région. Une brigade de la gendarmerie est tombée dans une de leur embuscade.

La Gendarmerie Nationale va finalement utiliser des UFED (Universal Forensic Extraction Device) développés par Cellebrite. Les UFFED sont des boitiers permettant l’extraction de données des périphériques portables : gsm, smartphones et gps. De l’aveu même du fabriquant, UFFED couvre 95% des périphériques existants et ne nécéssite pas les identifiants et mots de passe root. Il permet l’extraction d’à peu près toutes les données : sms, mms, e-mails, journeaux d’appels, journeaux de géolocalisation, géolocalisation des photos et vidéos prises, photos, videos, données supprimées, connexions wi-fi et bluetooth. Les données extraites seront valables en tant que preuves devant les tribunaux.