Deux militaires turcs et un civil ont été tués, dans l’attaque par la guérilla kurde d’un poste de gendarmerie de Cevizlik, village de la province de Mardin proche de la frontière syrienne. Les combattants du PKK ont d’abord fait exploser une voiture piégée, avant de mitrailler le poste. L’attaque a également blessé 12 militaires, dont un est dans un état critique. Hier, l’armée turque aurait tué 19 combattants kurdes à Semdinli, dans la province de Hakkari et deux autres à Baskale, dans celle de Van.

L’attaque du poste de gendarmerie de Cevizlik

L'attaque du poste de gendarmerie de Cevizlik

Le Mouvement Révolutionnaire d’Unité Populaire (HBDH), une force conjointe unissant des combattants issus de la plupart des guérillas révolutionnaires en Turquie (Voir notre article à ce sujet) a attaqué un poste de gendarmerie à Giresun (Village de Çaldağ). Selon la revendication du HBDH, c’est le commandant tortionnaire du poste qui était visé, celui-ci a été mortellement blessé lors de l’assaut et est décédé à l’hopital. Les trois gendarmes qui étaient présents sur place ont été tués par les guérilleros.

Le commandant des gendarmes de Çaldağ

Le commandant des gendarmes de Çaldağ

Dans un appel d’offres publié à la fin du mois de mars dernier, la gendarmerie française souhaite acquérir 19 « micro-drones » à ajouter à sa flotte actuelle, l’appel d’offres concerne également les formations et accessoires et demande à ce que les engins soient silencieux et profitent d’une autonomie minimale de 20 minutes. La gendarmerie pourrait se servir de ces nouveaux drones pour surveiller des manifestations ou des rassemblements sportifs, ou encore suivre des véhicules.

Les gendarmes et leurs drones

Les gendarmes et leurs drones (archive)

Un commando appartenant probablement au PKK a lancé une attaque dévastatrice à la voiture piégée contre le poste de la gendarmerie du district de Hani dans la province de Diyarbakir. Sept militaires auraient été tués et 39 autres blessés, ainsi que 8 civils. Une vingtaine d’ambulances ont été dépêchées sur les lieux. L’explosion était si puissante que les vitres des habitations avoisinantes ont volé en éclat. Cette déflagration a également secoué des bâtiments. Par ailleurs, les forces de sécurité affirment avoir neutralisés 13 membres du PKK dans la commune de Yuksekova (Hakkari).

La grève des travailleurs de la Sucrerie africaine de Côte d’Ivoire (SUCAF) de Ferkéssédougou (Nord, région du Tchologo), déclenchée le 8 janvier dernier, s’est durcie hier vendredi. De violents affrontements avec les forces de l’ordre ont fait un mort et trois blessés parmi les grévistes qui ont incendié deux fourgons de la gendarmerie, du matériel d’irrigation et plusieurs hectares de cannes à sucre.

Créée en 1997 à la suite du programme de restructuration et de privatisation du secteur sucrier ivoirien, la SUCAF dispose de deux unités sucrières: l’usine de Ferké 1 produit du sucre granulé blanc et du sucre en morceaux et celle de Ferké 2 qui produit du granulé roux. Les plantations et l’usine qui emploie quelque 3500 personnes dont 1200 postes permanents. Les travailleurs de la SUCAF protestent notamment contre le non respect d’un accord obtenu avec les autorités des ministères de l’Industrie et de l’Intérieur qui prévoyait l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Cet accord obtenu après moult négociations n’a pas été respecté par les responsables de la SUCAF.

Raffinerie de la SUCAF

Des affrontements entre les forces de l’ordre et les ouvriers saisonniers grévistes de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS). ont eu lieu lundi à Richard-Toll. Les revendications des 1.000 saisonniers coupeurs de canne en grève tournent essentiellement autour de l’amélioration de leurs conditions de travail et de l’augmentation de leur salaire.

Les ouvriers, très remontés contre la direction de la CSS qui a licencié 69 saisonniers pour des motifs relatifs à cette grève (décrétée illégale parce que sans préavis), ont manifesté leur colère et ont tenté de bloquer tous les chemins qui mènent aux champs et à l’usine, empêchant ceux qui veulent travailler d’accéder aux différents casiers de l’entreprise. Les forces de l’ordre sont intervenues à coups de grenades lacrymogènes. Des échanges de projectiles entre les gendarmes et les coupeurs de canne ont eu lieu sur les terrains de Thiabakh, de Campement et à l’entrée de l’usine. Un gendarme légèrement blessé et un ouvrier grièvement atteint ont été admis à l’infirmerie.

Affrontements à Richard-Toll

Affrontements à Richard-Toll

Novadem, une PME des Bouches-du-Rhône, va fournir plusieurs drones de surveillance NX110 au ministère de l’Intérieur pour les besoins de la Gendarmerie Nationale. Ce quadricoptère ultraléger est déjà en dotation au sein du ministère de la défense mais aussi des sapeurs-pompiers. En octobre 2014 l’engin avait été testé grandeur nature au CNEFG (pour Centre National d’Entraînement des Forces de Gendarmerie) de Saint-Astier en Dordogne. Là durant deux jours le mini drone avait participé à plusieurs exercices ayant pour fil rouge le maintien de l’ordre en zone urbaine et le recueil du renseignement sur les éventuels mouvements de foules.

Avec ce nouvel outil les unités de gendarmerie mobiles vont pouvoir mieux appréhender les manifestations. L’annonce de la commande soit faite en cette première quinzaine de novembre alors que la région parisienne voit converger des dizaines d’unités de gendarmerie mobile et de CRS en prévision de la COP21. Ces drones pourront, s’ils sont livrés à temps, participer au dispositif de surveillance et de répression des manifestations. L’utilisation de ces drones pour le survol de la « jungle » de Calais a aussi été mentionnée.

Le Novadem NX110

Le Novadem NX110

Ce jeudi, en milieu de matinée, deux gendarmes de Chateaubriant assistaient un huissier pour une expulsion de locataires ne payant plus leur loyer dans une maison de l’Épine, un lieu-dit à proximité de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. C’est alors qu’un véhicule a surgit avec à son bord environ 5 personnes masquées et gantées. L’un d’eux a tiré avec un pistolet à bille de type airsoft sur l’un des officiers, le blessant légèrement au bras. Les autres, au même moment, pulvérisent à coups de battes de baseball les vitres de la fourgonnette, avant d’y mettre le feu par un tir de fusée de détresse. Des renforts ont été dépêchés de Châteaudun et de Nantes, soit une soixantaine d’hommes, ainsi qu’un hélicoptère pour pouvoir retrouver les assaillant. Mais au niveau d’un carrefour ; une quinzaine de personnes armées de frondes et de bâtons ont surgi des bois en provenance de la ZAD. Les gendarmes sont parvenus à les disperser, mais sans pouvoir procéder à des interpellations.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Saint-Nazaire pour destruction de véhicule par incendie et violences en réunion envers dépositaires de l’autorité publique. Deux personnes ont également été placées en garde à vue puis relâchées dans la soirée de jeudi, deux des locataires qui devaient être expulsés : une mère et son fils de 19 ans. « Ils ont eu une attitude plus qu’incitative pendant l’attaque. On les soupçonne également d’avoir prévenu les agresseurs », a déclaré le commandant de gendarmerie des Pays de la Loire.

La fourgonnette incendiée

La fourgonnette incendiée

La gendarmerie vient de lancer un double appel d’offres pour sélectionner deux séries de drones de surveillance et d’observation à livrer en fin d’année. Depuis plusieurs mois, les gendarmes testaient l’usage de ces engins dans leur centre d’entraînement de Saint-Astier (Dordogne). L’arrivée de ces drones intervient dans la perspective, voulue par le ministre de l’Intérieur, de filmer toutes les opérations de maintien de l’ordre. Ces engins à la signature discrète permettront de limiter l’emploi des hélicoptères pour des missions où leur utilisation n’est pas une nécessité, et surtout de les préserver. Sans parler de la réduction des coûts: un hélicoptère EC 145 représente une dépense d’environ 4700 € l’heure en exploitation, pour quelques centimes au drone. Les drones sont dévolus au renseignement pour comprendre les mouvements d’une foule et savoir où engager les forces.

Sur un plan technique, ce seront des microdrones grand public de type quadrirotor à décollage vertical et à propulsion électrique, pourvus d’un système de retour automatique sur leur point d’envol en cas d’incident. Tous seront équipés de caméras avec un zoom grossissant 10 fois, capables d’effectuer des observations à faible niveau de lumière. Le système permettra la visualisation simultanée de la vidéo d’observation et de toutes les informations qui facilitent la bonne interprétation des images. Ces images pourront être enregistrées sur un fichier et horodatées, et même géolocalisées pour les besoins d’une enquête judiciaire, par exemple. Des données cartographiques très précises devront y figurer. Le pilote du drone verra en direct ce que le drone filme. L’autonomie de vol pourrait atteindre les deux heures. Cinq autres drones, dits haut de gamme, sont aussi en cours d’acquisition. Egalement équipés de caméra et d’un système d’enregistrement des images avec géoréférencement avec cette qualité supplémentaire: ils devront être difficilement détectables.

James Daniel McIntyre, 48 ans, a été abattu par la police lundi en début de soirée sur le stationnement du restaurant Fixx Urban Grill à Dawson Creek, au nord-est de la province de Colombie-Britannique. Il a ensuite été transporté à l’hôpital où il a succombé à ses blessures. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a expliqué que des agents ont été appelés à intervenir pour neutraliser un homme agité, qui causait des méfaits et qui perturbait une réunion d’information de la société d’État BC Hydro, à propos du projet controversé de barrage du Site C. La police affirme que James Daniel McIntyre a montré un comportement agressif envers les policiers, un refus d’obtempérer ayant conduit à la fusillade.

Anonymous a revendiqué, dimanche, une cyberattaque du site web de la GRC et a promis de venger la mort de James Daniel McIntyre qu’il affirme être un membre de son groupe. Anonymous a expliqué dans un communiqué publié en ligne qu’il s’agit d’un quatrième membre de son groupe à se faire tuer par des policiers en quatre ans dans le monde. Sur Twitter, où ils sont suivis par 1,5 million de personnes, ils appellent les Canadiens à manifester devant les bureaux de GRC à travers le pays pour protester contre la brutalité policière.

James Daniel McIntyre a été abattu lundi par la police à Dawson Creek,

James Daniel McIntyre a été abattu lundi par la police à Dawson Creek,