Lors de son audition à l’Assemblée nationale, le général Richard Lizurey, a exposé que les Forces aériennes de la gendarmerie devraient  «se reconcentrer davantage sur les missions de sécurité publique». D’après le général Lizurey, les moyens des FAG sont « encore trop souvent employés dans le cadre de missions de secours aux populations qui, si elles sont à l’honneur des gendarmes, ne devraient être que du ressort des acteurs de la sécurité civile. »  Actuellement, les FAG disposent de 56 hélicoptères, dont 15 EC-145, 15 EC-135 [ces modèles étant biturbines] et 26 AS 350 Écureuil. Par ailleurs, les moyens aériens de la gendarmerie devront évoluer, notamment en prenant en compte ce recentrage sur les missions de sécurité publique. S’il fut un moment envisagé de recourir à des ULM, cette piste a été définitivement écartée. En revanche, celle des drones est, comme on peut s’en douter, privilégiée. « Les drones représentent aujourd’hui une capacité intéressante en termes de recherche du renseignement. Ils peuvent supplanter une partie des missions auparavant dévolues aux hélicos, notamment pour repérer une zone ou surveiller tel aspect », a aussi fait valoir le général Lizurey. « Nous avons des mid-drones [mini-drones], pas des drones comme ceux des armées. Quand on a besoin de drones du niveau supérieur, nous demandons à nos camarades des armées de nous prêter une partie de leurs capacités », a-t-il ajouté.

Hélicoptère de la gendarmerie française

Chaque année, la Gendarmerie nationale a besoin d’acquérir entre 2.000 et 3.000 nouveaux véhicules afin de renouveler une partie de sa flotte, laquelle a été très sollicitée par les évacuations de ZAD et la répression des Gilets jaunes. Cela concerne évidemment les blindés du Groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM) de Satory dont les « Véhicules blindés à roues de la Gendarmerie » (VBRG) sont en service depuis plus de 40 ans. Comme le contexte budgétaire ne permet pas à la gendarmerie de se procurer des blindés neufs, elle a entrepris le rétrofit des blindés existants, c’est à dire des VBRG et des Véhicules de l’avant blindé [VAB] transférés de l’Armée de terre (qui reçoit des blindés neufs de type Griffon). Pour répondre à ses besoins particuliers la gendarmerie a testé avec succès des VBRG remotorisés et VAB « gendarmisé ». Ces derniers sont similaires à ceux conçus en son temps par Renault Véhicules Industriels (devenu ARQUUS): un véhicule de maintien de l’ordre qui était en réalité un VAB équipé d’une lame de déblaiement, d’un kit anti-cocktail Molotov, de sabords de tir et d’un tourelleau d’observation.

Le VAB de maintien de l'ordre

Sur les 109 escadrons de gendarmerie mobile (EGM), a récemment exposé le chef de l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale à la commission d’enquête parlementaire sur les moyens des forces de sécurité, 41 font l’objet d’un emploi permanent (déploiement outre-Mer, en protection du palais de justice, des ambassades, de la Banque de France ou des sites nucléaires). « Seulement » 68 escadrons de gendarmerie mobile ont pu être mobilisés pour assurer le maintien de l’ordre. Ainsi, le 8 décembre 2018, lors de l’acte 4 des gilets jaunes, sur les 89.000 forces de l’ordre mobilisées, 65.500 étaient des gendarmes.

Certes, les EGM ont pu être épaulés par la gendarmerie départementale. Mais celle-ci n’est formée et équipée que pour le maintien de l’ordre de basse intensité. Il en résulte un « suremploi durable » des gendarmes mobiles et la gendarmerie a dû leur supprimer, à plusieurs reprises, les repos et à ne pas leur accorder leurs permissions, créant une « dette des droits à repos et à permissions ». Au 10 mai les gendarmes mobiles ont accumulé [en moyenne] 5,86 jours de repos et 37,74 jours de permission de retard. Et cette « dette » s’accroît. Les matériels ont également beaucoup souffert ces dernière semaines. Il faudrait entre 120 et 130 millions d’euros pour remplacer les véhicules alors que l’enveloppe annuelle dédiée au parc automobile de l’ensemble de la gendarmerie est de 40 millions d’euros.

Gendarmes mobiles

Gendarmes mobiles

Après ceux de Kankan, les enseignants grévistes de Faranah voulaient manifester ce samedi pour protester contre le gel de leur salaire par le gouvernement. Très tôt le matin, ils étaient nombreux à se regrouper à la base du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) pour manifester contre les autorités scolaires. A 9 heures, munis de pancartes, les enseignants se sont mis en marche, mais les gendarmes ont chargé la manifestants, pulvérisant du gaz lacrymogène et arrêtant deux enseignantes (qui seront relâchées un peu plus tard). Depuis le 3 octobre, le système éducatif guinéen est secoué par une grève générale et illimitée.

Le début de la manifestation de samedi

Le début de la manifestation de samedi

Un entrepôt adjacent au commissariat de Grenoble a été incendié ce jeudi 21 septembre vers 3h du matin. Six fourgons d’intervention, deux camions de logistiques, le garage et l’entrepôt de 1.500m² ont été ravagés par les flemmes. L’action a été revendiqué par « des nocturnes » sur Indymedia Grenoble, en solidarité avec plusieurs militants qui passent en procès actuellement. Ccette attaque a lieu au deuxième jour du « procès de la voiture de police », voiture qui avait été incendiée le 18 mai 2016 au Quai de Valmy par des manifestants contre la loi travail. Il y a neuf accusés, dont 2 sont toujours détenus et un Suisse sous le coup d’un mandat d’arrêt. L’action a également été revendiquée en solidarité avec Kara Wild et Krem, ainsi qu’avec Damien Camelio qui a récemment été tabassé par des policiers.

Incendie solidaire contre la gendarmerie à Grenoble

Incendie solidaire contre la gendarmerie à Grenoble

Les combattants du PKK ont attaqué un poste de gendarmerie, vendredi, dans la commune de Bekirhan rattachée au district de Kozluk, dans la province kurde de Batman. L’explosion d’un véhicule piégé a tué un des gendarmes et blessé plusieurs autres. Plusieurs ambulances et des forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux. Le même jour, l’aviation turque amené plusieurs de frappes aériennes turques dans la province kurde de Sirnak, et dans la région de Zap, au Kurdistan irakien. Le lendemain, un autre gendarmes a été tué (et deux miliciens anti-guérilla ont été blessés) dans des échanges de tir lors d’une opération anti-PKK dans une zone rurale la région de Sirnak.

Arrivée à l’hôpital des gendarmes blessés dans l’attaque du PKK

Arrivée à l'hôpital des gendarmes blessés dans l'attaque du PKK

La gendarmerie française déploiera début 2017 une flotte supplémentaire de 19 drones. Chacun de ces appareils sera en mesure de recevoir deux caméras HD mais aussi une caméra thermique. C’est l’industriel français Novadem qui fournira 19 drones NX70. Novadem avait déjà séduit l’armée auparavant puisqu’elle lui avait commandé 4 mini-drones durcis. Le NX70 pèse moins d’un kg contre près de deux pour le NX110. En vol, il assure une autonomie de 45 minutes et peut s’éloigner jusqu’à 3 km de l’opérateur. Il peut également évoluer avec des vents soufflant jusqu’à 60 km/h.

Les liaisons entre l’opérateur du drone et son engin sont chiffrées, il accueille deux caméras HD et peut recevoir en plus une caméra thermique. Pour diminuer les coûts de fabrication, l’appareil est construit en partie avec de l’impression 3D. Cette approche a aussi permis de réduire le temps de montage du drone en simplifiant sa conception par la même occasion. L’engin coûte quand même 20 000 euros à l’unité. Ces 19 drones rejoindront les forces aériennes de la gendarmerie à partir de 2017.

Le drone NX110 de la Gendarmerie en exercice opérationnel à Saint-Astier

Le drone NX110 de la Gendarmerie en exercice opérationnel à Saint-Astier

Deux militaires (un officier et un sous-officier) ont été tués et trois autres ont été blessés, aujourd’hui mardi, lors d’une attaque de la guérilla du PKK, dans le district de Lice de la province kurde de Diyarbakir. Les combattants du PKK ont ciblé une base de gendarmerie de Kıllıh, en utilisant des armes longues et des roquettes. Les forces de la sécurité ont répliqué et un accrochage a éclaté. Les soldats blessés ont été emmenés par ambulance dans les hôpitaux de Diyarbakir. Des renforts appuyés par les hélicoptères Cobra ont été envoyés pour essayer d’accrocher le commando.

Combattants du PKK

Combattants du PKK

Les habitants du village de Soamahamanina, une commune située à 70 km à l’ouest de la capitale Antananarivo, demandent le départ d’une compagnie minière chinoise installée là depuis un an pour exploiter l’or du sous-sol. Les activités à la mine de la société Juixing Mines sont suspendues, le site est formellement interdit d’accès. Ce jeudi, en fin de matinée, une centaine de gendarmes a fait face à un millier de manifestants. Les affrontements ont fait dix blessés, presque tous à la tête ou au visage, dont six du coté des civils et cinq dans le camp de la gendarmerie. Des blessures, plus impressionnantes que graves, causées par des jets ou des éclats de projectiles ont été constatées. Les affrontements ont commencé lorsque les gendarmes ont voulu dégager au gaz lacrymogène la route occupée par les villageois. Plusieurs manifestants, dont les porteurs de banderole, ont été appréhendés.

Manifestation à Soamahamanina

Manifestation à Soamahamanina

Un soldat a été tué et trois autres ont été blessés dans une embuscade à l’IED contre un véhicule militaire blindé dans la province de Sanliurfa. La bombe a explosé au moment du passage d’un véhicule militaire sur une route, dans le district de Viransehir, du sud de la province de Sanliurfa. Des policiers et ambulances ont été immédiatement dépêchés sur les lieux. Un commando du PKK a attaqué hier lundi la gendarmerie du district de Nazimiye à Tunceli, en s’infiltrant dans le dispositif de sécurité à bord d’un utilitaire. Un gendarme a été tué et trois autres blessés. Une opération a été lancée dans la région pour essayer d’intercepter le commando. Plus de 600 membres des forces de sécurité turques ont été tués dans des affrontements au Kurdistan nord depuis juillet 2015.

La gendarmerie de Nazimiye après l’attaque

La gendarmerie de Nazimiye après l'attaque