Deux militants du Collectif Alternatif Libertaire Bruxelles sont poursuivis en justice. L’un pour son engagement dans la lutte antifa (il était par ailleurs apparemment spécifiquement visé) , l’autre dans la lutte contre les violences policières. Une page Leetchi invite aux dons pour aider le Collectif à assumer les coups nécessaires à la défense de leurs militants.

Pour faire un don, c’est par là.

Solidarité avec Alternative Libertaire!

Solidarité avec Alternative Libertaire!

Notre article d’hier indiquait par erreur que l’anarchiste extradée des Pays-Bas vers l’Allemagne était inculpée pour l’attaque de la Pax Bank à Aix-la-Chapelle en 2013. Elle est en fait soupçonnée de participation à un hold-up d’une filiale de la Aachener Bank, toujours à Aix-la-Chapelle et toujours en 2013. Elle n’est pas inculpée pour l’affaire du hold-up de la Pax Bank. Pour celle-là, deux autres anarchistes (tous les deux arrêtés à Barcelone et extradés en Allemagne) sont soupçonnés.

Banderole solidaire

Banderole solidaire

Le 1er septembre, le procès pour l’extradition d’une anarchiste accusée du braquage de la Pax Bank erratum: de l’Aachener Bank] à Aachen en 2013 ([voir notre article) a eu lieu à Amsterdam, à huit clos (voir notre article). Le jugement a été prononcé jeudi 15 aux alentours de 12h30: la demande d’extradition de l’Allemagne a été acceptée. L’anarchiste a été immédiatement emmenée. La salle du tribunal était pleine de personnes solidaires. Les initiatives solidaires n’ont pas cessé, c’est ainsi que le 31 août, l’agence d’Erfurt de la Pax Bank a été attaquée à la masse et au goudron: il y a pour 35.000 euros de dégâts. Le premier septembre, des automates bancaires ont été sabotés à Hambourg.

Affiche solidaire aux Pays-Bas

Affiche solidaire aux Pays-Bas

Jean-Marc Rouillan, ancien d’Action Directe, a été condamné ce mercredi à huit mois de prison pour « apologie du terrorisme » pour avoir qualifié les djihadistes du 13 novembre de « courageux » compte tenu du fait qu’ils étaient très peu face aux milliers de policiers qui les entouraient à ce moment là (voir notre précédent article). Le tribunal s’est obstiné à faire comme si Jean-Marc avait en fait soutenu les djihadistes. Jean-Marc a lui déclaré qu’il pensait au mot « déterminé » plutôt que « courageux ».

Jean-Marc Rouillan

Jean-Marc Rouillan

Ce mardi 6 septembre, 7 anarchistes ont été arrêtés car accusés d’être membres de la Fédération Anarchiste Informelle (FAI-FRI). L’opération a été menée par la DIGOS (Division des Investigations Générales et des Opérations Spéciales) dirigée par le procureur Roberto Sparagna. Le chef d’inculpation est « appartenance à une association subversive avec intention de commettre des actes terroristes ». Ils sont accusés d’avoir placé trois bombes: une dans le quartier de Crocetta à Turin le 5 mars 2007 eu les 2 autres au centre d’entraînement de la police de Fossano le 2 juin 2006.

L’opération a visé 29 habitations, 8 autres personnes sont visées par l’enquête. Les 7 arrêtés sont Anna Beniamino (46), Marco Biseti (33), Emiliano Danilo Cremonese (40), Alsessandro Mercogliano (43), Valentina Spaziale et deux autres personnes qui pourraient bien être les deux anarchistes déjà emprisonnés pour la jambisation de Roberto Adinolfi à Gênes en 2012, c’est à dire Nicola Gai et Alfredo Cospito.

La jambisation d’Adinolfi

La jambisation d'Adinolfi

Le 1er septembre, le procès pour l’extradition d’une anarchiste accusée d’un braquage de banque à Aachen en 2013 (voir notre article) a eu lieu à Amsterdam, à huit clos. Aucun média n’était présent dans la salle. Le verdict sera annoncé dans deux semaines ; si le tribunal décide de son extradition vers l’Allemagne, elle sera immédiatement arrêtée et enfermée en attente de son extradition. Le même après-midi, un millier de tracts ont été diffusés et des banderoles accrochées à Amsterdam et ailleurs en solidarité.

Banderole solidaire accrochée à Kreuzberg

Banderole solidaire accrochée à Kreuzberg

Le procureur de Turin fait appel de la sentence dans le procès contre Silvia, Billy et Costa. Le procureur n’a pas été satisfait de la sentence de non-lieu en raison d’un défaut de compétence (voir notre article). Silvia, Billy et Costa ont été arrêté en Suisse avec des explosifs. ils ont été accusés de vouloir commettre une action contre le centre de recherche sur les nanotechnologie d’IBM à Zurich et ils ont purgé des années de prison en Suisse. Le procureur italien veut qu’ils soient jugés et condamnés pour les mêmes faits en Italie parce que le transport de matières explosives et la tentative d’attentat à cibler IBM en Suisse aurait été planifiée en Italie.

Soldiarité en Suisse avec Billy, Costa et Silvia

Soldiarité en Suisse avec Billy, Costa et Silvia

Fin août, un tribunal chilien a finalement accepté la demande des avocats des anarchistes Juan Flores, Nataly Casanova et Enrique Guzmán qui cherchaient à rouvrir l’enquête basée sur la loi anti-terroriste. La défense veut avoir accès à une vidéo que la police affirme être essentiellement pour l’enquête, mais à laquelle ni le procureur ni la police ne veut donner accès. La période d’enquête a été prolongée de 30 jours.

De gauche à droite : Guillermo Durán Méndez, Natalie Casanova Muñoz et Juan Flores Riquelme

De gauche à droite : Guillermo Durán Méndez, Natalie Casanova Muñoz et Juan Flores Riquelme

Le 1er août dernier, une émeute a éclaté à la prison William C. Holman Correctional Facility à Atmore, en Alabama, suite à une altercation où plusieurs détenus et au moins un gardien de prison ont été blessés. Les prisonniers se sont barricadés à l’intérieur du dortoir C, qui abrite 114 détenus. ils ont allumé des incendies et résisté à l’escouade anti-émeute (CERT). Parmi eux, le prisonnier anarchiste Michael Kimble. Après avoir été brutalisé à la fin de l’émeute par les membres du CERT, il a été privé de toutes ses affaires et placé à l’isolement (tout comme une dizaine d’autres prisonniers).

Emeute au William C. Holman Correctional Facility

Emeute au William C. Holman Correctional Facility

Marios Seisidis et Kostas Sakkas ont été arrêtés au matin du 5 août dans les environs de Sparte, dans le Péloponnèse. Tous deux étaient recherchés par la police et ont déjà été prisonniers par le passé. Ils ont tous deux refusé la prise d’empreintes digitales et la prise de photos par la police et ont été battus pour cela. Ils sont immédiatement passés devant un tribunal d’Athènes où l’audience a été ajournée au 17 août (toujours à Athènes). Suite à cela, ils ont été transférés dans des prisons éloignées: Marios à Malandrino, Kostas à Domokos.

Grèce: Deux anarchistes recherchés arrêtés