Mouhad Reghif, porte-parole de l’organisation antiraciste Bruxelles Panthères est poursuivi au tribunal pour avoir proclamé, sur la plateforme X, « J’emmerde tout ce qui est suprématie blanche ». La plaignante et les parties-civiles sont les suivantes : Nadia Geerts, l’Association Centre d’action laïque et Wallonie – Bruxelles Enseignement. Ceux-ci ont des moyens, principalement issus de fonds publics, qui leur permettent de se payer les services de coûteux avocats. Bruxelles Panthère appelle donc à un soutien financier pour aider à payer les frais de justice de leur militant. Voici les coordonnées si vous souhaitez faire un don : PayPal : paypal.me/bruxellesp ; Compte Bancaire : BE83-2991-1796-0615 ; Communication « Soutien frais de justice »

Mouhad Reghif passera devant la Chambre des mises en accusation (de la Cour d’appel de Bruxelles) le 16 octobre 2024 à 14h. L’organisation appelle donc à un rassemblement sur la place Poelart, à Bruxelles, dès 13h. Vous pouvez prendre contact avec les organisateurs ici : Email : bruxelles.pantheres@gmail.com

Bruxelles Panthères poursuivie en justice (archive)

Bruxelles Panthères poursuivie en justice (archive)

Le régime iranien continue à utiliser la peine de mort contre les peuples non perses / chiites d’Iran, dont les Kurdes et les Baloutches qui y sont exécutés en masse. Entre le 15 et le 25 septembre 2024, au moins 21 prisonniers ont été exécutés dans la prison centrale de Chiraz (prison d’Adelabad), dont un mineur, quatre prisonniers baloutches, deux prisonniers kurdes, deux ressortissants afghans et deux prisonniers Lor. Ces prisonniers avaient été condamnés à mort. Chaque mardi, des grèves de la faim sont organisées pour protester contre ces condamnations. Les grèves de la faim du « Mardi sans exécution », sont entrées dans leurs 36e semaines, elles se sont étendues à 22 prisons.

Les prisons où la grève de la faim contre la peine de mort se poursuit sont les suivantes : la prison d’Evin, la prison de Qezal Hesar, la prison centrale de Karaj, la prison du Grand Téhéran, la prison de Khorramabad, la prison de Nizam à Shiraz, la prison d’Asadabad à Ispahan, la prison de Bam, la prison de Mashhad, la prison de Lakan à Rasht, la prison de Qaimshahr, la prison d’Ardabil, la prison de Tabriz, la prison d’Urmia, la prison de Salmas, la prison de Khoi, la prison de Naqdeh, la prison de Saqqez, la prison de Baneh, la prison de Marivan, la prison de Kamiyaran et la prison d’Arak

 

Le « No Trace Project » propose un ensemble d’outil pour aider les anarchistes et d’autres révolutionnaires à comprendre les capacités de leurs ennemis, saper les efforts de surveillance, et au final agir sans se faire attraper. Parmi les outils proposés, une « bibliothèque de menaces » (en anglais et en français) qui recense différentes connaissances autour des techniques répressives et des opérations répressives.

Pour consulter la bibliothèque des menaces.

No Trace Project

No Trace Project

Jeudi 13 juin, le Secours Rouge Marseille organise une assemblée publique sur la question de la fascisation et de la répression.

Présentation de la soirée: Les vents de guerre et les processus de crise sont une constante dans la phase que nous vivons. L’économie domine et la politique suit en tant que terrain « technique ». Aujourd’hui, nous pouvons parler de fascisations qui affectent les principaux pays impérialistes. Un climat culturel et social qui pousse de plus en plus vers une « guerre entre les pauvres », opposant les religions, les ethnies, les travailleurs, etc. Une police qui devient de plus en plus une force militaire, et un système législatif de plus en plus répressif envers tout ce qui n’est pas conforme aux classes dominantes : contre les activistes politiques, les syndicalistes, les antifa, les anti-impérialiste, les écologistes, etc.
La guerre, avec sa logique: la militarisation, l’autoritarisme, la répression, n’est pas seulement liée aux missions militaires à l’étranger, mais devient une dynamique qui trouve son application quotidienne sur le front intérieur. Guerre contre son propre peuple, guerre contre les masses populaires.

Cet évènement sera également l’occasion d’une présentation officielle du Secours Rouge Marseille.

Jeudi 13 juin
20h30
Local Solidaires 13: 29 Boulevard Longchamp, 13001 Marseille

La journée contre les violences policières du 15 mars sera l’occasion de poser la question de la répression et de la résistance à la répression dans le cadre du projet révolutionnaire. Ces thématiques sont parmi celles qui invitent le plus à l’adoption par les révolutionnaires de positions objectivement réformistes. Bien des facteurs nourrissent cette tendance : la volonté légitime de ne pas se substituer aux victimes, la volonté d’avoir des résultats matériels immédiats, etc. Cela débouche sur un horizon d’objectifs tels que la condamnation de policiers violents ou la réforme des polices.
Comment développer une lutte antirep qui nourrisse le processus révolutionnaire ?
Il s’agira de la question centrale d’une journée d’étude que nous proposons le lendemain de la manifestation, autrement dit le samedi 16 mars.
Nous y proposerons aussi des ateliers pratiques : comment analyser les risques, pratiquer une contre-filature ou comment débusquer des tentatives d’infiltration, etc.
Et en séance plénière, nous ferons l’analyse du rapport 2023 de la Sûreté de l’état.
Le 16 mars à partir de 13H, au « 370 Grados », 370 chaussée de Ninove, 1040 Anderlecht (métro Gare de l’Ouest)

Mac Pierce, un artiste et « technologiste créatif », a mis au point un sweat qui permet à son porteur de ne pas être reconnaissable par les caméras de vidéosurveillance.  Le sweat à capuche est équipé de LED infrarouges à forte puissance qui utilisent la même longueur d’onde que celle des projecteurs de caméra de vidéosurveillance pour la vision nocturne.  Les caméras de sécurité à vision nocturne sont réglées pour voir la lumière infrarouge la nuit. De cette façon, elles peuvent voir dans l’obscurité. Si elles renvoient suffisamment de lumière, le capteur explose et l’exposition automatique de la caméra essaie de compenser. On perd la définition de la vue de la scène. Grâce à un interrupteur cousu dans la manche, le porteur peut ainsi faire clignoter les LED lorsqu’il approche d’une caméra. Cela a pour effet d’inonder de lumière infrarouge les caméras de surveillance situées à proximité et de les aveugler. Il suffit de positionner les LED en haut de son dos pour obscurcir son visage et ne pas être identifiable. Ce dispositif  peut être fabriqué par n’importe qui et nécessite un investissement de 200 dollars environ. Mac Pierce a publié tous les logiciels et plans associés à sa fabrication en utilisant une licence Creative Commons et en mettant en libre accès le code utilisé pour le faire fonctionner. Mac Pierce a également fabriqué une casquette selon cette technologie. Lien

Le Comité Vérité et Justice 31 appelle à un rassemblement de soutien à Mathieu Rigouste, militant et chercheur indépendant en sciences sociales. Passé à tabac par la police en 2013, il est aujourd’hui poursuivi pour « outrage, violences et rébellion ». Le jour de son procès le 05 janvier 2023, rassemblement de soutien devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse dès 13h (l’audience commence à 14h00) ce sera l’occasion de dénoncer toutes les violences d’État.

Lire l’appel

Mardi 12 avril dès 18H30 à l’Université Toulouse Jean Jaurès, le Comité contre la dissolution du Collectif Palestine Vaincra (dont est membre le Secours Rouge Toulouse) organise une réunion publique pour dénoncer la politique sécuritaire et autoritaire du gouvernement Macron.

L’événement Facebook

Libre Flo, un ancien volontaire français des YPG en grève de la faim depuis le 27 février (lire notre article), a été hospitalisé ce vendredi 25 mars. Depuis le début de sa grève de la faim, celui-ci a perdu près de 10 kg et son état physique se détériore. Malgré les nombreuses demandes de mise en liberté déposées depuis le 27 février et les avis favorable de professionnels des Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (SPIP), celui-ci est maintenu en détention provisoire et à l’isolement depuis plus d’un an.