Depuis l’indépendance en 1947, le peuple indien fait face à la triple pression de l’impérialisme, de la bourgeoisie, et d’un féodalisme laissant les habitants dans la détresse. Leurs terres sont pillées par les multinationales pour l’exploitation des ressources, leurs villages détruits pour la construction de grands barrages, leurs récoltes saisies par les usuriers. Mais le peuple indien s’organise et résiste, principalement sous la bannière du CPI(Maoist) qui, depuis le début des années 1960, organise les paysans, les femmes, les ouvriers et les membres des castes inférieures afin de leur permettre de s’émanciper. Dans les campagnes, des milliers de personnes vivent, combattent et construisent une nouvelle société dans des zones libérées par la guerre populaire, où les maoïstes ont mis en place des coopératives, des systèmes éducatif et de santé accessibles à tous et une redistribution des terres.

Soirée d’information solidaire sur l’Inde

Cette lutte a entraîné de vastes campagnes répressives, conduisant à l’arrestation de milliers de villageois, de militants, de sympathisants et de membres du parti maoïste. Plus de 10.000 personnes sont incarcérées pour leur relation supposée à la guérilla maoïste. Red Ant Dream, Un rêve de fourmi rouge, est un film-documentaire réalisé en 2013. Le réalisateur, Sanjay Kak, nous plonge dans les villages, au coeur de la jungle ou encore dans un centre de formation à la contre-insurrection, dans le quotidien de ceux qui vivent cette lutte de l’intérieur. Et pose une question: les révolutions sont-elles encore possible? Ou ces rêves ont-ils été broyés? Red Ant Dream est une chronique de ceux qui vivent l’idéal révolutionnaire en Inde, une rencontre avec le monde invisible de ceux dont le quotidien est un combat.

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Soirée d’information solidaire sur l’Inde

Suite aux attaques des nationalistes turcs, bénéficiant de la complicité de la police, contre les locaux du HDP dans de nombreuses villes, la jeunesse kurde d’Istanbul est descendu dans les rues affronter la police avec des pierres et des cocktails Molotov. Au Kurdistan, les attaques conduites par le PKK se succèdent à un rythme quotidien. En début de matinée, un commando a ouvert le feu sur la terrasse d’un restaurant où des policiers en uniforme prenaient leur petit déjeuner. Quatre personnes ont été atteintes par les coups de feu, trois policiers et un serveur de l’établissement. Les autorités turques ont annoncé vendredi la levée du couvre-feu imposé depuis huit jours aux habitants de Cizre suite à l’insurrection de la ville contre le pouvoir turc.

A Bruxelles, plusieurs centaines de Kurdes (mais aussi une délégation du MLKP et une de notre SR) se sont rassemblés pour protester contre la guerre anti-kurde déclarée par le gouvernement AKP, contre le siège de Cizre et contre la vague d’attaques contre les locaux du HDP. Avant hier, plusieurs locaux kurdes de Saint-Josse ont été attaqué par un groupe de nationalistes, des vitres ont été brisées et des Kurdes rudoyés.

Le rassemblement du 11 septembre.

L’aérodrôme de Zutendaal était utilisé pendant la guerre froide par l’armée américaine en cas de guerre contre l’Union Soviétique. Progressivement désaffecté après la Chute du Mur, elle était finalement retournée à la Belgique en 1999. L’armée belge l’a utilisé jusqu’ici pour stocker et désarmer des tanks et des munitions déclassées. Les Etats-Unis avaient demandé à pouvoir utiliser à nouveau la base militaire dans le cadre d’un plan global destiné (selon les mots américains) à « rassurer les pays d’Europe de l’Est face aux ambitions russes » et à lutter contre le « terrorisme extérieur ». 70.000m² seront utilisés par l’armée américaine pour -entre autres- entreposer du matériel. Le Ministère de la Défense belge ayant accepté le retour de l’US Army, cette dernière doit à présent valider son choix.

Zutendaal

Zutendaal

Sur requête unilatérale de la Régie des Bâtiments, un ordre d’expulsion a été délivré contre les occupants de la ZAD de Haren qui campent sur le chantier de la future maxi-prison de Haren. L’ordre a été amené aux occupants par une huissière ce 8 septembre et prendra effet le 12 septembre à 00h01. Selon l’ordre, toute personne qui serait sur place après cette date risquerait une amende très salée de 2.500€. Les occupants appellent donc à les rejoindre sur place.

Belgique : Avis d’expulsion pour la ZAD de Haren

La communauté kurde de Belgique manifestera ce vendredi de 13h à 16h, sur la Place du Luxembourg à Bruxelles, contre les lynchages, massacres et agressions de la part de la police, de l’armée et des nationalistes turcs.

Ces derniers jours, la ville de Cizre vit un siège inédit de la part de l’armée turque alors que plus de 400 locaux du HDP ont été incendiés par des nationalises turcs à travers le pays.

Des milliers d’agriculteurs venus de toute l’Europe ont convergé ce matin vers Bruxelles avec tracteurs et bulldozers à l’occasion d’un sommet qui regroupait les 28 ministres de l’agriculture européens. La manifestation s’est majoritairement déroulée au Rond-Point Schuman où le rassemblement a tourné à l’émeute, des centaines de policiers belges et hollandais protégeaient le bâtiment où se déroulait la réunion. Les manifestants ont d’abord incendié des pneus et des ballots de paille, avant de précipiter une caravane derrière le cordon policier et de l’incendier également. Le mobilier urbain (arbres, poteaux, panneaux, etc…) a été arraché et lancé vers le cordon anti-émeute lorsqu’il n’était pas tout simplement brûlé. En plus de cela, divers projectiles ont été lancé sur la police et des tracteurs ont brièvement percé le cordon policier avant d’être repoussé par les blindés et les auto-pompes de la police, canons à eau qui n’ont par ailleurs pas cessé d’arroser les manifestants.

Trois policiers ont été blessés, l’un d’entre eux a été transporté à l’hôpital. Pour l’heure aucune arrestation n’a été signalée et on ne sait pas si des manifestants ont été blessés.

Les agriculteurs affrontent la police à Bruxelles.

Les agriculteurs affrontent la police à Bruxelles.

Des règlements émis par l’Union européenne l’an dernier visent à ce que tous les aéroports européens aient recours à des techniques spécialisées pour la détection d’explosifs dissimulés sur les passagers et de traces d’explosifs dans leurs bagages à main. Si la détection de traces d’explosifs se fait déjà pour les bagages de cabine depuis le 1er mars dernier, elle doit aussi se faire sur les passagers dès le 1er septembre. Dès lors, les passagers de Brussels Airport seront contrôlés de façon aléatoire sur la présence de traces d’explosifs, annonce l’aéroport. Les quelque 800 agents de sécurité chargés du contrôle et de la fouille des bagages ont par ailleurs été spécialement formés aux nouvelles procédures en vigueur. Brussels Airport a investi 1,5 million d’euros en équipements pour répondre à cette mesure.

Du côté de l’aéroport de Charleroi, ce sont 330.000 euros qui ont été investis dans l’acquisition de onze nouvelles machines pour la détection de traces d’explosifs sur les passagers et bagages à main. L’aéroport était déjà équipé de quatre machines du type. L’aéroport de Liège s’est aussi adapté à la règlementation. Une équipe certifiée pour le contrôle des passagers et de leurs bagages est ainsi actuellement opérationnelle 24h/24 au sein de l’aéroport, selon Liege Airport Security (LAS). De plus, l’infrastructure s’est dotée de deux équipements de détection de traces d’explosifs. Des fouilles manuelles auront lieu en cas de suspicion dans les bagages ou sur les passagers. Des contrôles aléatoires pourront aussi intervenir

Contrôle à l’aéroport

Contrôle à l'aéroport

La semaine passée, alors que des policiers en tenues de maintien de l’ordre arrêtent – sans violence – des supporters anglais dans une rue de Bruges. Un riverain prend une photo d’ambiance du groupe de policiers (de dos) sous le beffroi éclairé. Un policier casqué s’approche de lui : « Arrêtez de filmer ». « Je ne filme pas, je prends des photos », répond l’habitant. Le policier crie : « Arrêtez de filmer ! ». « Je ne filmais pas, je prenais une photo ». « Arrêtez de filmer ! » « Pourquoi ? », demande le photographe amateur. Et le policier de crier encore plus fort: « Arrêtez de filmer ! » « Je ne filme pas, mais je ne suis pas d’accord qu’on l’interdise », répond le riverain sexagénaire qui est alors immédiatement menotté par trois policiers masqués sur ordre du premier.

L’ancien juge de paix Jan Nolf sera relâché un quart d’heure plus tard. D’autres n’ont pas eu cette chance. Pour avoir simplement filmé une intervention un an plus tôt presque jour pour jour, un blogueur devra s’expliquer devant un tribunal : les policiers brugeois, soutenus par leur chef de corps, l’accusent d’avoir violé leur vie privée. En février 2014, la députée Gisèle Mandaila a été débarquée d’un avion par la force pour avoir voulu filmer l’opération d’expulsion d’un étranger.

Depuis sa création en 2013, l’Observatoire des violences policières de la Ligue des droits de l’Homme recueille les témoignages de victimes d’abus comme Jan Nolf et dénonce cette criminalisation des citoyens ou des journalistes privés de liberté pour avoir photographié une opération policière ou calmement discuté un ordre. Certains policiers se montrent tellement intimidants que des citoyens et même des journalistes finissent par croire qu’il serait interdit de les filmer. Actuellement, c’est faux, comme l’a rappelé le dernier rapport annuel du Comité P et l’ancienne ministre de l’Intérieur Milquet. Mais ça pourrait changer : le ministre de l’Intérieur se dit en effet prêt à étudier la question d’une interdiction de prendre l’image des policiers « par souci pour leur sécurité ».

La photo qui a valu à l’ex-juge de se faire embarquer

La photo qui a valu à l'ex-juge de se faire embarquer

Les pouvoirs de la police des chemins de fer français, la ‘Suge’ seront bientôt considérablement augmentés puisqu’ils pourront fouiller les bagages et les personnes qui embarquent sur les trains Thalys et TGV français, pouvant refuser l’accès aux personnes qui s’y refuseraient. Ces fouilles seront bientôt systématiques et seront soit aléatoires, soit totales. La possibilité de visualiser la totalité des bagages par rayons X, comme cela se fait en Espagne, est également à l’étude. La Suge pourra également palper les passagers, dresser des PV et circuler en civils et armés à la fois. Enfin, le gouvernement veut également rendre obligatoire le port de papiers d’identité dans les gares et trains.

Suite à une tentative d’attaque dans un Thalys passant par les Pays-Bas, la France et la Belgique, les conditions de sécurité autour des transports ferroviaires sont drastiquement augmentées. A Bruxelles notamment, le nombre de policiers à Bruxelles Midi a été revu à la hausse.

Sécurité augmentée pour les trains transfrontaliers.

Sécurité augmentée pour les trains transfrontaliers.

Sur proposition du ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, le Conseil des ministres a approuvé le maintien du déploiement de militaires sur le terrain, dans le cadre du protocole d’accord relatif à l’appui de la Défense au service de police intégré en vue d’assurer des missions de surveillance. Après avoir recueilli l’avis du Comité stratégique du renseignement et de la sécurité, le Conseil des ministres a décidé du maintien du déploiement de « maximum 200 militaires » pour les sites et institutions placés en niveau 3, ainsi que vingt autres militaires affectés aux institutions européennes, pour un mois supplémentaire, à partir du 1er septembre.

Ce plan « Vigipirate à la belge » avait débuté en janvier avec des effectifs autorisés de 300 militaires, mais alors que l’ensemble du pays était placé en niveau 3 en raison de menaces d’attentats dans la foulée de l’attaque contre Charlie Hebdo. Le nombre de militaires déployés avait ensuite été progressivement réduit à 160. L’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) effectuera une nouvelle évaluation globale de la menace en vue de préparer les travaux du Comité stratégique du renseignement et de la sécurité.

Commandos devant le palais de justice de Bruxelles

Commandos devant le palais de justice de Bruxelles