Centre ville de Montréal, vendredi soir, la répression policière s’est abattue sur une manifestation pro-Palestinienne et anti-OTAN. Dans la journée, un premier rassemblement avait débuté vers 16 heures 30. Le cortège s’est ensuite élancé pour rejoindre une seconde manifestation. Celle-ci dénonçait notamment la présence d’une délégation de l’OTAN au Palais des Congrès. Les agents du SPVM ( Service de Police de la Ville de Montréal ) ont décidé de disperser les manifestantes à l’aide de sprays au poivre, de gaz lacrymogène et de coups de matraque, en réponse, des fumigènes ont été utilisés par les manifestants, des barrières métalliques ont été jetées afin d’entraver le travail des forces de l’ordre. Les policiers ont également été la cible de projectiles pyrotechniques. Plusieurs vitrines de commerces et des vitres du Palais des Congrès ont été brisées, une voiture de police et deux autres véhicules ont été incendiés. Environ 80 000 personnes ont profité cette journée de vendredi pour faire la grève et participer au mouvement. La police a procédé à 3 interpellations.

La police a perquisitionné le domicile de la militante pro-palestinienne Charlotte Kates à Vancouver ce vendredi 16 novembre. Une perquisition violente qui a eu lieu après sa libération de garde à vue, Charlotte Kates a été arrêtée et entendue dans le cadre d’une « enquête en cours sur un crime de haine » ( voir article ). Un témoin a affirmé qu’une grenade flash-bang a été utilisée lors de la descente de police et que les fenêtres de la maison ont été brisées. Charlotte Kates est la co-directrice de l’organisation Samidoun, un groupe d’activistes pro-palestiniens qui a été interdit en Allemagne au mois de novembre et par le Canada le 15 octobre. Charlotte Kates et son mari, l’écrivain palestinien Khaled Barakat, ont également été interdits d’entrée au sein de l’Union européenne.

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Les États-Unis et le Canada ont annoncé aujourd’hui qu’ils sanctionnaient conjointement le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens « Samidoun » en l’inscrivant sur la liste des organisations terroristes. Le Canada a inscrit Samidoun sur la liste des groupes terroristes, ce que les conservateurs avaient demandé la semaine dernière, tandis que les États-Unis ont en plus ajouté un citoyen canadien représentant de l’organisation à leur liste antiterroriste. Le département d’État justifie l’interdiction en décrivant Samidoun comme une organisation collectant des fonds pour le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), et désigne Khaled Barakat comme « membre de la direction » du FPLP.

Depuis plus de 2 mois et demi, une occupation en soutien à la Palestine était organisée sur le campus de l’université McGill à Montréal. Le mercredi 10 juillet, la direction de l’université a fait appel à une société de sécurité privé pour expulser les étudiants et fermer l’occupation et cela avec l’aide de la police et d’agents de la Sûreté du Québec. Un manifestant sera arrêté lors de l’expulsion. En conclusion de cet occupation, l’université de McGill a déclaré que les étudiants et étudiantes ayant participé au campement s’exposeront à des sanctions pouvant aller jusqu’à l’expulsion.

Le jeudi 11 au soir, en réponse à cette expulsion, une manifestation de soutien s’est organisée dans les rue de Montréal et qui sera réprimée par la police anti-émeutes envoyée sur place pour stopper la manifestation. Au final, la vitre d’une banque sera endommagée et une personne sera arrêtée.

Les policiers de Montréal ont brutalement réprimé lundi une manifestation étudiante, avec des gaz et des coups de matraques. Les manifestants avaient quitté le campement pro-palestinien de l’université UQAM et avaient temporairement bloqué une intersection dans le secteur de l’avenue du Président-Kennedy et de la rue Saint-Urbain, tout près du quartier général du Service de police de la Ville de Montréal. La tension a continué à monter après que la ministre de l’Enseignement supérieur ait déclaré que les campements pro-palestiniens à l’Université McGill et l’UQAM devaient être démantelé, et que l’on signale des concentrations de policiers autour de ces campus.

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Comme partout, la répression contre les Palestiniens et leurs sympathisants s’est intensifiée au Canada. Des accusations calomnieuses (souvent abandonnées par la suite) ont été portées contre des militants qui soutiennent le droit à la résistance. La dernière en date de ces accusations a eu lieu il y a quelques jours à Vancouver, en Colombie-Britannique, où Charlotte Kates, coordinatrice internationale de Samidoun, a été brièvement détenue et inculpée pour de prétendues « incitations à la haine » (à savoir, son soutien à la résistance armée du peuple palestinien). Elle a été libérée à la condition de ne pas participer à des « manifestations, rassemblements ou assemblées » jusqu’à la date du procès, le 8 octobre…

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Les nouveaux véhicules de la police de Calgary sont, de manière prévisible, conçus comme plate-forme pour policiers connectés. Mais de manière plus novatrices, ils sont conçus pour être identifiables comme des véhicules de police tout en pouvant passer pour des véhicules civils. Les feux bleus et rouges ne sont pas fixé sur toit mais sont intégrés aux longerons de toit, aux fenêtres et au bas des portes. Les véhicules sont marqués par des décalcomanies dites « fantômes » qui correspondent à la couleur du véhicule. Elles se fondent dans la couleur du véhicule, mais lorsque la lumière le frappe, elles sont très réfléchissantes.

Hier 15 mars était la 27 e journée contre les violences policières. A Bruxelles (première photo), 600 personnes ont défilé à partir du Palais de justice. A Montréal (2e photo), la manifestation a donné lieu à quelques quelques incidents (bris de vitrine, tag) et la police a procédé à l’arrestation d’une personne durant la manifestation.

A Montréal, 16 recours collectifs ont été lancés pour des arrestations et des détentions illégales d’environ 3300 personnes entre 2011 et 2015. Les manifestants dénonçaient notamment la hausse des droits de scolarité ou les brutalités policières. Ces arrestations avaient souvent lieu avant même que la manifestation ne se mette en marche au prétexte que l’itinéraire n’avait pas été communiqué aux forces policières en vertu du règlement P-6. La validité du règlement P-6, adopté sous l’administration précédente, a finalement échoué en Cour et a été abrogé (de même que la pratique de la nasse). Les manifestants brimés par la police de Montréal entre 2011 et 2015 recevront des compensations totalisant 6 millions de dollars.

Une série d’articles du site Citizenlab, associé à l’Université de Toronto, avait rapporté dès 2016 l’existence d’un logiciel espion israélien nommé Pegasus, et susceptible d’être utilisé dans 45 pays dont le Canada. Le Comité [parlementaire] permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique a lancé lundi l’examen de l’utilisation d’un logiciel espion par la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Le ministre de la Sécurité publique du Canada, Marco Mendicino, a assuré que les agents fédéraux n’utilisent pas Pegasus, mais bien un autre logiciel capable de soutirer des données aux téléphones intelligents des suspects qui font l’objet d’une enquête, et dans le respect du cadre légal.

Des responsables du corps policier ont confirmé être en mesure de recueillir à distance et secrètement les données des téléphones de suspects — des messages textes, des photos, les images de la caméra, des enregistrements de communications privées, les sons à portée du micro, les notes et les entrées du calendrier de l’appareil, par exemple. La GRC doit demander un mandat à un juge pour utiliser ce logiciel, qualifié d’ »outil d’enquête ». Ni le ministre ni la GRC n’ont souhaité dévoiler le nom de la technologie utilisé depuis au moins 2012. Selon la GRC, ce logiciel aurait été utilisé pour 32 enquêtes, infectant un total de 49 appareils, depuis 2017. Des responsables de la GRC ont estimé qu’à peine un enquêteur sur dix qui fait la demande de cette technique en reçoit l’autorisation.