Inan Dogan est un militant communiste kurde originaire de Dersim et habitant à Liège, il est réfugié depuis 2010 en Belgique. Il a été arrêté en Allemagne ce 15 décembre en vertu d’un mandat Interpol demandé par la Turquie, alors qu’il se rendait aux mobilisations de solidarité pour Musa Asoglu à Hambourg. La Turquie l’accuse d’appartenir au DHKP-C. Il a été remis en liberté.

Devant l’ambassade d’Allemagne à Bruxelles

Devant l'ambassade d'Allemagne à Bruxelles

Un rassemblement pour la libération de Inan Dogan (révolutionnaire d’origine kurde et réfugié en Belgique arrêté en Allemagne sur demande de la Turquie), a réuni quelques solidaires devant l’Ambassade d’Allemagne à Bruxelles ce mercredi (voir photo). Un nouveau rassemblement aura lieu ce vendredi 11 janvier de 11h à midi, toujours devant l’ambassade allemande, Rue Jacques de Lalaing 8, à Bruxelles.

Devant l’ambassade d’Allemagne à Bruxelles

Actuellement, deux opposants turcs sont en procès en Allemagne : Musa Asoglu, arrêté le 2 décembre 2016 et Erdal Gökoglu, arrêté à Liège le 12 novembre 2017 et extradé vers l’Allemagne le 20 décembre (voir nos articles ici, ici et ici). Erdal Gökoglu est maintenu à l’isolement depuis son arrestation et privé des médicaments indispensable pour sa santé. Son procès a débuté à Hambourg le 7 juin 2018. Depuis cette date, plusieurs audiences ont dû être interrompu plus tôt dû à son état de santé. Son procès se poursuivra en 2019.

Le groupe de soutien d’Erdal Gökoglu appelle toutes les personnes qui le peuvent à participer aux prochaines audiences (toutes les audiences commenceront à 09h):
En janvier, le mercredi 9, vendredi 11, lundi 14, mercredi 16, mercredi 23 et mercredi 30.
En février, le vendredi 1, mardi 5, mercredi 6, lundi 11, mardi 12, lundi 18, mardi 19, mardi 26 et jeudi 28.

Musa Asoglu et Erdal Gökoglu

Musa Asoglu et Erdal Gökoglu

[English Below, français au-dessus]

Inan Dogan est un militant communiste kurde originaire de Dersim et habitant à Liège, il est réfugié depuis 2010 en Belgique. Il a été arrêté en Allemagne ce 15 décembre en vertu d’un mandat Interpol demandé par la Turquie, alors qu’il se rendait aux mobilisations de solidarité pour Musa Asoglu à Hambourg. La Turquie l’accuse d’appartenir au DHKP-C (Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple). Le 18 décembre il a été présenté devant le juge qui a décidé de le garder en détention pour quatre mois, alors que la Turquie doit transmettre son dossier d’accusation dans les 40 jours. Inan Dogan a commencé une grève de la faim dès son arrestation. La section belge du Secours Rouge International et le Front Populaire, Turquie (Halk Cehesi) appellent à la libération de Inan Dogan et appellent toutes les forces progressistes, démocrates et révolutionnaires à se mobiliser pour sa libération !

Inan Dogan is a Kurdish communist militant born in Dersim and living in Liège. He’s a refugee in Belgium since 2010. He was arrested on December 15th following an Interpol arrest warrant released by Turkey. Erdogan’s regime is accusing him of being a member of DHKP-C (Revolutionary People’s Liberation Party/Front). On december 18th, he was presented to a judge who decided to detain him for four months, even if the Turkish State has only 40 days to present a case against him. Inan Dogan went on hunger strike as soon as he was arrested. The belgian section of International Red Help (Secours Rouge) and the People’s Front (Halk Cephesi – Front Populaire, Turquie) demand the immediate release of Inan Dogan and call for a large mobilisation of progressive, democratic and revolutionary forces for his release !

Free Inan Dogan

Free Inan Dogan

Inan Dogan, réfugié depuis 2010 en Belgique, kurde de Dersim habitant à Liège a été arrêté ce 15 décembre alors qu’il se rendait aux mobilisations de solidarité pour Musa Asoglu à Hambourg. Il a été arrêté en vertu d’un mandat Interpol demandé par la Turquie, cette dernière l’accuse d’appartenir au DHKP-C. Hier, il a été présenté devant le juge qui a décidé de le garder en détention le temps de recevoir le dossier d’accusation turc. Inan Dogan a commencé une grève de la faim dès son arrestation.

Liberté pour Inan Dogan

Liberté pour Inan Dogan

Ekrem Deniz, militant néerlandais d’origine turque, a été arrêté le 5 septembre dernier à sa sortie d’avion de l’aéroport d’Istanbul alors qu’il venait travailler comme traducteur dans le cadre d’un colloque international anti-impérialiste.
Il est accusé de diffusion de propagande terroriste notamment sur les réseaux sociaux. Il est actuellement emprisonné dans la prison de Metris (de type F) mais devrait être rapidement transféré. Le procureur a demandé une peine d’emprisonnement de 1,5 à 4,5 ans.

La page du Comité de soutien.

Ekrem Deniz lors de sa garde à vue (il avait encore son téléphone portable).

Ekrem Deniz lors de sa garde à vue (il avait encore son téléphone portable).

Ayten Öztürk est une journaliste engagée arabo-turque originaire d’Antioche, exilée en Syrie elle avait disparu au Liban depuis 6 mois, elle a été retrouvée ce mardi 28 août. Ayten avait été arrêtée le 8 mars à l’aéroport de Beyrouth, elle a ensuite été extradée vers la Turquie le 13 mars. Jusqu’au 28 août, elle a été détenue par la contre-guérilla. Refusant de collaborer, elle a été torturée de manière atroce avec des électrodes, de l’eau sous pression, elle a été suspendue dans le vide et a subit la « falaka » (flagellation de la plante des pieds). Elle a également été torturée moralement par ses tortionnaires qui lui faisaient croire qu’elle avait été oubliée et abandonnée par ses camarades.

Le soir du 28 août, ses tortionnaires l’ont emmenée les yeux bandés vers un lieu inconnu situé à près d’une heure et demi de route de son premier lieu de détention. C’est là que la police politique d’Ankara l’a récupérée. Ayten a perdu 22kg depuis son arrestation à Beyrouth. Ayten est issue d’une famille de martyrs. Son frère Ahmet a été tué par les escadrons de la mort à Mersin en 1994, sa belle-soeur Yazgülü a été tuée à la prison de Bayrampaşa en 2000 et sa soeur Hamidé est morte en grève de la faim en prison en 2002. Ayten est désormais détenue par la police politique à Ankara.

Ayten Öztürk

Ayten Öztürk

Neuf militants accusés d’appartenance au DHKP-C et emprisonnés en Grèce ont entamé une grève de la faim de trois jours en soutien à la libération de Turgut Kaya. Ils ont été arrêtés le 28 novembre en Grèce, ils sont accusés d’avoir planifié une action contre le président Erdogan lors de sa visite officielle. Parmi ces prisonniers citons Ali Ercan Gokoglou, membre actif de Tayad (une organisation de soutien aux prisonniers politiques en Turquie), qui a finalement échappé au danger d’extradition mais qui reste en prison (voir notre article).

Graffiti de solidarité avec Pola Roupa et Turgut Kaya sur le Consulat de Grèce à Turin.

Graffiti de solidarité avec Pola Roupa et Turgut Kaya sur le Consulat de Grèce à Turin.

L’Office fédéral de la protection de la Constitution (BfV), responsable du renseignement, a publié un rapport sur l’activité de l’extrême gauche turque en Allemagne.
Le rapport de 38 pages comprend l’histoire de ces groupes, leurs objectifs et leur fonctionnement dans le pays. Les services secrets ont également allégué que 2550 personnes sont membres de ces organisations en Allemagne. Le rapport fournit des comptes détaillés sur la structure et les activités du DHKP-C, du TKP/ML et du MLKP.
Le rapport conclut : « Les organisations en question opèrent sans violence en Allemagne, et en solidarité pour soutenir leurs camarades en Turquie, mais elles constituent toujours une menace pour la sécurité de la Turquie ».

Couverture du rapport des renseignements allemands

Couverture du rapport des renseignements allemands

Une trentaine de manifestants se sont réunis devant l’ambassade de Grèce à Bruxelles ce 11 juillet en solidarité avec les militants révolutionnaires incarcérés, à l’appel du Secours Rouge, du Front Populaire, de Upotudak et du Collectif Anarchiste de Leuven. Des textes présentant la situation de plusieurs collectifs de prisonniers ont été lus : Rouvikonas, Nikos Maziotis et Pola Roupa (Lutte Révolutionnaire), les prisonniers du Front Populaire (Halk Cephesi), Turgut Kaya, ainsi qu’un texte général sur la situation répressive et les nombreux autres prisonniers (17 novembre, Cellules de Feu). Les manifestants ont scandé « AKP assassin, Syriza complice », « Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires », et d’autres slogans anticapitalistes.

Manifestation devant l’ambassade de Grèce

Communiqué du Secours Rouge International

Manifestation devant l'ambassade de Grèce