Le porte-parole d’un groupe de jeunes indépendantistes basques a été placé en garde à vue mercredi 15 au matin et une perquisition a été menée au local du groupe Aitzina, (« En avant! » en basque), avec la saisie de matériel informatique. Aitzina a été créé en novembre 2013 et entend rassembler les jeunes de la gauche nationalistedu Pays basque côté français

Le 14 juillet, plusieurs panneaux de communes du Pays basque, rédigés en langue française, avaient été retirés de leurs emplacements aux entrées et sorties des villages. Aitzina avait revendiqué l’action pour dénoncer la francisation des noms des communes basques. Ils avaient tenté de les embarquer en gare de Saint-Jean-de-Luz dans un train à destination de Paris mais les panneaux étaient finalement restés à quai. Plusieurs collectivités avaient porté plainte et une enquête pour « vols » et « recels de vols » avait été ouverte par les gendarmes.

France/Pays basque: Arrestation du porte-parole d’Aitzina

Philippe Billard, est délégué du personnel et membre du CHSCT pour la CGT chez Endel, une entreprise spécialisée dans la maintenance nucléaire, chimique et pétrochimique. Travailleur sous-traitant depuis trente ans, il subit depuis des années, des formes plus ou moins déguisées de discrimination antisyndicale. Il a déjà fait face à plusieurs procédures de licenciement qui ont toutes essuyé un refus de l’Inspection du travail d’abord puis du Ministère du travail et du Tribunal administratif de Versailles.

Il a donc été réintégré, mais s’est vu interdire le secteur nucléaire où il était pourtant employé depuis une vingtaine d’années. Coupé de son collectif de travail, sans possibilité d’intervenir sur les chantiers avec ses collègues, il n’a pas pour autant abandonné son combat pour des conditions de travail, de salaire et de vie conformes au droit du travail. A travers l’association « Santé Sous-traitance Nucléaire-Chimie », il apporte son appui à des travailleurs engagés dans des procédures de reconnaissance en maladies professionnelles de leurs pathologies, travailleurs sous-traitants, mais aussi agents EDF et épouses d’agents EDF décédés. Parce qu’il a soulever ces problèmes de santé au travail, parce qu’il n’a pas accepté les transactions visant à le faire quitter l’entreprise, il se trouve maintenant privé de travail et d’une partie de son salaire.

Voir le site de l’association

Lyon 24 octobre

A l’initiative d’un Collectif lyonnais de soutien à Georges Abdallah, rassemblement aura lieu le 24 octobre devant le Palais de Justice de Lyon à 18h. Ce rassemblement sera suivi d’une réunion-débat à la Maison du Passage, 44 rue Saint-Georges, à 19h30.

Bruxelles 24 octobre

A l’initiative du Secours Rouge de Belgique, rassemblement devant la résidence de l’ambassadeur de France, 52 boulevard du Régent (métro Art-Loi) de 17H30 à 18H30. Un co-voiturage est organisé par le Collectif « Bassin minier » pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah et Solidarité Georges Lille.

Bordeaux, 24 octobre

Un concert de solidarité à l’Athénée libertaire : GUYOM TOUT SEUL (chanson française), m. (Impro par Myriam d’OPA), LORAN (slam politique). Entrée libre , 7 rue du Muguet, à partir de 19H00.

Hambourg, 24 octobre

Meeting à l’initiative du Netzwerk Freiheit für alle Politisches Gefangenen (Secours Rouge International) et du Palästina Arbeitskreis: 19H30 à l’Internationales Zentrum B5, Brigittenstraße 5. Avec un orateur palestinien.

Toulouse, 24 octobre

Meeting à l’initiative de Coup pour coup! Les deux intervenants de cette soirée, Khaled Barakat, écrivain palestinien, coordinateur de la campagne pour la libération d’Ahmad Saadat et Charlotte Kates, membre de Samidoun, organisation de défense des prisonniers palestiniens. 20H00 salle Osète, 6 rue Lt colonel Pellissier (métro Capitole).

Lannemezan, 25 octobre

Manifestation. Départ 14h devant la gare de Lannemezan (Hautes Pyrénées). Un co-voiturage est organisé à partir de Toulouse, Paris, Marseille et Bordeaux.
Départ de Bordeaux à 8h devant l’hôtel Ibis, quai de Paludate. Retour à 21h. 10€ par personne.
Départ de Toulouse à 11h au métro Basso-Cambo.

Damien Camelio, prisonnnier anarchiste qui purge une peine de 2 ans pour diverses attaques incendiaires a encore vu ses conditions de détention se dégrader. Damien est toujour maintenu à l’isolement et n’a plus de radio. Ses soutiens appellent à lui envoyer des dons, des timbres et du courrier, voir à demander un permis de visite.

Coordonnées bancaires :
DAMIEN CAMELIO nº 5057
IBAN: FR76 1007 1400 0000 0010 0017 867
BIC: TRPUFRP1.

Coordonnées postales :
Damien CAMELIO N° 5057
CP MONT DE MARSAN
Chemin de Pemegnan
BP 90629
40006 MONT DE MARSAN CEDEX

Le groupe Nutrixo a assigné 2 travailleurs des Moulins Maurel ce vendredi. Ils sont accusés de s’être interposés au démantèlement de leur usine. Chassés par les vigiles de Nutrixo il y a quelques semaines, les salariés des Moulins Maurel en lutte contre la fermeture de l’usine l’avaient reprise le 25 septembre. Par là, ils voulaient peser sur la préfecture afin que celle-ci oblige Nutrixo à négocier avec le repreneur déclaré.

Le 2 octobre, des dizaines de CRS ont investi le site, accompagnés des vigiles du patronat et de leurs chiens. À 9 heures, plus de 150 personnes étaient sur place pour prêter main forte aux salariés. Aux alentours de midi, une vingtaine de cars de CRS ont convergé vers l’usine et bouclé le quartier. Une échauffourée s’en est suivi, puis un autre lorsque la police repoussait violemment la centaine de manifestants qui s’opposaient à la sortie d’un camion emportant le « cœur électronique » de l’usine. Le 4 octobre, environ 300 personnes se sont rassemblées devant l’usine. Il s’en est suivi une réoccupation des Moulins.

France: Deux grévistes des moulins Maurel assignés

Trois syndicalistes accusés d’avoir séquestré trois membres du directoire de la Caisse d’épargne lors d’une grève en 2010 ont été relaxés mardi par le tribunal correctionnel de Paris. La présidente a expliqué que le tribunal avait fait une « réponse en droit » au regard de la jurisprudence de la chambre criminelle de la Cour de cassation qui « exige une participation individuelle » et non « seulement une association aux actes de séquestration » pour que le délit soit constitué.

Le 15 avril 2010, après trois jours d’un mouvement social qui a duré quatre semaines, une centaine de grévistes de la Caisse d’Epargne d’Ile-de-France avaient « retenu » pendant moins de deux heures des membres du directoire dans l’un des sièges de l’entreprise à Paris. Les dirigeants se sont désistés et n’étaient pas parties civiles au procès. A l’audience le 16 septembre, le parquet avait requis une amende de 1.000 euros avec sursis à l’encontre de chacun des prévenus. Il était également reproché aux trois syndicalistes d’avoir tenté d’extorquer la signature d’un accord. Le 16 avril 2010, environ 150 grévistes avaient manifesté au pied du domicile parisien du président du directoire de l’époque. Ils ont également été relaxés de ce chef.

France: Les 3 syndicalistes de la Caisse d’Épargne relaxés

Joel, un membre de l’Action antifasciste du Pays-Basque (IpEH Antifaxista) passait en procès le 6 octobre dernier. Il lui était reproché d’avoir donné des coups à un manifestant homophobe de la ‘manif pour tous’. Le procureur réclame 200€ d’amendes, le verdict sera rendu le 3 novembre.

Rassemblement de soutien devant le tribunal

Rassemblement de soutien devant le tribunal

Les grévistes de la Cilam qui avaient bloqué le site de production en juillet 2014 ont été relaxés par le tribunal de Saint-Pierre. Pour rappel, 24 grévistes de la Cilam ont été assignés en justice par la direction de l’entreprise et avaient comparu le 26 septembre dernier. La direction de l’entreprise réclamait 34.000 euros aux 24 grévistes poursuivis. Le verdict est tombé vendredi matin: tous les grévistes été relaxés. Seuls deux leaders syndicaux – ne faisant pas partie de l’entreprise – ont été condamnés. Ces deux militant de l’UR 974 devront payer des amendes, à hauteur de 1000 et de 4000 euros.

Ce jeudi 9 octobre, le premier ministre du gouvernement français, Manuel Valls, était à Toulouse dans le cadre de la réforme territoriale. Un comité d’accueil l’attendait, formé de militants et de syndicalistes. Le collectif Coup pour coup était présent pour rappeler à Valls que le gouvernement français détenait Georges Ibrahim Abdallah depuis 30 ans. Ce même Valls qui, en 2013, alors qu’il était ministre de l’intérieur, avait refusé de signer l’arrêté d’expulsion de Georges Ibrahim Abdallah, condition de sa libération.

Ce samedi 11 octobre au matin se tenait une pièce de théâtre en soutien à Georges Adballah à Bordeaux, au marché des Capucins.

France: Deux initiatives pour Georges Abdallah

1.500 de membres de la communauté kurde de Marseille ont défilé mardi dans l’après-midi le long de la Canebière, avant de se disperser sur le Vieux-Port. Au cours de la manifestation, les membres de la communauté kurde de Marseille, qui défilaient pour la quatrième fois en moins de 10 jours, ont appelé à une intervention internationale en faveur de la ville de Kobané, sur le point de tomber aux mains des islamiques. Après la dispersion, un groupe de 30 à 40 personnes a pris à partie les forces de l’ordre déployées devant le consulat de Turquie, qu’elles surveillaient pendant la manifestation. Ils ont jeté des pierres et des projectiles sur le bâtiment et sur les policiers, blessant légèrement l’un d’eux. Le dispositif déployé dans le périmètre entourant le consulat a permis d’interpeller au total 15 personnes.

Marseille: Incidents et interpellations à la manifestation kurde