Hier, à l’initiative du collectif Coup pour Coup 31, une vingtaine de militants se sont rassemblés devant le consulat de Belgique de Toulouse en soutien aux 4 militants du Secours Rouge.

Rassemblement pour les 4 du SR au consulat belge à Toulouse

Rassemblement pour les 4 du SR au consulat belge à Toulouse

Le samedi 14 janvier 2012, environ 150 personnes se sont retrouvées à Vincennes pour aller manifester contre les centres de rétention. La veille, six personnes sans-papiers avaient été condamnées en appel à des peines allant de 6 à 30 mois de prison ferme suite à la révolte, qui, le 22 juin 2008, a abouti à la destruction du centre de rétention de Vincennes.

A la fin de la manifestation, les policiers ont procédé à un kessel à la suite duquel trois personnes ont été isolées et placées en garde-à-vue. Les premiers chefs d’inculpation sont « participation à un attroupement armé, violences sur agents et dégradations de biens privés. » Le reste du groupe, 99 personnes, au nouveau commissariat de la rue de l’Évangile (XVIIIe) qui a déjà servi pour des opérations de contrôle d’identité massives (rafles, manifestation…). Ils ont été libérés à l’aube. Deux des trois personnes inculpées ont comparu avant-hier lundi au TGI de Paris cité hier à la 23-1ème chambre. La 3ème personne étant un mineur il passera devant le juge des enfants.

Le 21 janvier prochain, le collectif Coup Pour Coup 31 co-organise un rassemblement de soutien avec les 4 inculpés du Secours Rouge à Toulouse, devant le Consulat de Belgique, 3 rue Mage – Métro Carmes.

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Manifestation pour les 4 à Toulouse

Manifestation pour les 4 à Toulouse

Les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste de la direction centrale de la police judiciaire ont procédé à une triple arrestation hier à Joigny (Yonne). Les trois hommes seraient des membres de l’ETA et l’un d’entre eux est soupçonné d’être impliqué dans une fusillade avec les forces de l’ordre à Dammarie-Les-Lys qui a eu lieu le 16 mars 2010.

102 personnes ont été interpellées hier soir après une manifestation devant le centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes: 99 personnes pour des « vérifications d’identité » et trois pour des « violences ». La manifestation était organisée pour dénoncer l’existence des centres de rétention administrative. Quelques échauffourées ont eu lieu, des pétards et fusées ont été lancés, et deux policiers ont été légèrement blessés.

En octobre 2010, dix hommes sans papiers avaient été condamnés à des peines de prison ferme allant de un à trois ans pour incendie volontaire, dégradation et violence en réunion. Leur procès faisait suite à une révolte collective au Centre de Rétention Administrative de Vincennes suite au décès suspect d’un tunisien de 41 ans qui y séjournait. Un incendie avait dévasté les deux bâtiments du centre. Six des condamnés s’étaient pourvus en appel de la décision, estimant que le procès avait été organisé à l’image de l’instruction, menée exclusivement à charge pendant un an. Les inculpés et leurs avocats avaient d’ailleurs quitté le procès, ces derniers affirmant ne pas avoir les moyens de la défense et ne voulant pas être ‘la caution de cette comédie’. Hier, leurs peines ont été légèrement diminuées, passant de un à trois ans de prison ferme à six mois à deux ans et demi.

Le 24 janvier, date de la journée internationale des prisonniers révolutionnaires marocains, un rassemblement de solidarité est co-organisé par le collectif Coup Pour Coup 31, le Secours Rouge Arabe et d’autres organisations à Toulouse. Le rendez-vous est fixé le mardi 24 janvier à 19h – Place Wilson – Métro Jean Jaurès.

Manifestation pour les prisonniers marocains

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Manifestation pour les prisonniers marocains

L’affaire Tarnac remonte au 11 novembre 2008, quand neuf personnes sont interpellées à Tarnac et accusées d’avoir posés des crochets métalliques sur des caténaires de lignes SNCF. Toutes sont mises en examen pour ‘association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte terroriste’, et Julien Coupat, considéré comme le leader du groupe, est accusé de ‘direction ou organisation d’un groupement formé en vue de la préparation d’un acte terroriste’. Plusieurs de ces neuf personnes ont été placées en détention provisoire. Coupat sera le dernier à être libéré, en mai 2009, sous un strict contrôle judiciaire, comme tous les autres.

Les écoutes téléphoniques sont antérieures, mais ont visé des membres du groupe de Tarnac. Le 4 avril 2008, un technicien de France Télécom avait retrouvé un boîtier branché sur une des lignes téléphoniques de l’épicerie du village. Or, l’enquête préliminaire pour ‘association de malfaiteur à visée terroriste’ n’a été ouverte que le 16 avril 2008 par le parquet de Paris. Ce 3 janvier, la juge d’instruction de Brive-la-Gaillarde a estimé qu’il y avait lieu à instruire sur le chef ‘d’atteinte au secret des correspondances’ et ‘d’atteinte à l’intimité de la vie privée’. Et cette instruction vient s’ajouter à une autre information judiciaire ouverte en novembre dernier par le parquet de Nanterre pour ‘faux et usages de faux en écriture publique’ concernant un procès-verbal policier. Si les écoutes sont jugées illégales, alors qu’elles sont à l’origine de la cascade de procédures à l’encontre du groupe de Tarnac, tout le dossier s’effondrerait.

Ce matin dimanche 8 janvier, sept membres du PCF qui vendaient en rue l’Humanité Dimanche, conformément à une pratique militante pratiquée depuis la Libération se sont faits interpeller à Paris, par les forces de l’ordre pour « trouble à l’ordre public ». En février 2007, un militant avait déjà été verbalisé pour avoir « vendu à la sauvette » l’Humanité Dimanche. Refusant de s’acquitter de l’amende, ce militant s’était retrouvé devant la justice pour être finalement relaxé.