Voici la liste des mobilisations du 27 février pour la libération de Georges Abdallah:

France

Paris : A l’appel du Secours Rouge arabe, de l’AGEN et du comité anti-impérialiste : rassemblement devant le siège du PS à 18h30. A l’appel du CPLGIA, rassemblement place Saint-Michel.
Bordeaux : Deux rassemblements devant le palais de justice à l’appel d’une vingtaine de groupes.
Toulouse : Rassemblement à l’appel du comité « Coup Pour Coup », du Secours rouge arabe et d’autres groupes.
Limoges : Rassemblement à l’appel de l’OCML-VP et de Limousin-Palestine devant la Préfecture.
Bayonne : Rassemblement devant la mairie à l’appel du Secours rouge international.
Pau : Rassemblement à l’appel d’une dizaine de groupes devant la Préfecture à partir de 18h.
Perpignan : Rassemblement Place Arago à l’appel de Association France-Palestine Solidarité.
Lille : Rassemblement au Louvre de Lens devant « La Liberté guidant le peuple » à l’appel du Collectif « Bassin minier » pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
EDIT:
Belfort: Rassemblement devant la préfecture à l’appel de Justice pour la Palestine.
Marseille: Rassemblement et spectacle de Dabka (danse traditionnelle en Palestine et au Liban) à la MerVeilleuse.
Avignon: Rassemblement devant la préfecture.
Montpellier: Rassemblement place de la comédie.

Reste de l’Europe

Bruxelles : organisation par le Secours rouge de Belgique d’un co-voiturage pour participer à la manifestation de Paris devant le siège du PS.
Malmö : Rassemblement à l’appel du Secours Rouge arabe.
Stuttgart : Rassemblement devant le consulat de France à l’appel du Netzwerk Freiheit für alle politischen Gefangenen (Secours rouge international).
Hambourg : Rassemblement devant le consulat de France à l’appel du Netzwerk Freiheit für alle politischen Gefangenen (Secours rouge international) , du Bündnis gegen imperialistische Aggression et de Palästina AK.
Milan : Rassemblement devant le consulat de France de Milan à l’appel du Secours rouge italien.
Athènes : Rassemblement devant l’ambassade de France à Athènes.
EDIT: Berlin: Rassemblement à l’appel du Netzwerk Freiheit für alle politischen Gefangenen (Secours rouge international).
Dublin: Rassemblement devant l’Alliance française.

Pays arabes

Saida (Liban) : Rassemblement devant le Centre culturel français à l’appel de plusieurs groupes (nassériens et communistes).
Bekaa (Liban) : Rassemblement de groupes de gauches.
Tunis : Rassemblement devant la maison communale à 12H.
Amman (Jordanie): Rassemblement

Journée internationale pour Georges Ibrahim Abdallah

Les ministres de l’Intérieur Emmanuel Valls et Joëlle Milquet se sont retrouvés hier pour discuter de l’accord transfrontalier liant les deux pays depuis 2001 en terme d’interventions policières. Celui-ci prévoit l’organisation de patrouilles mixtes franco-belges dont il a été décidé hier d’augmenter les capacités d’action. Les policiers auront dorénavant plus de pouvoirs sur le terrain de part et d’autre de la frontière. En outre, le champ d’application territorial de l’accord de 2001 va être étendu. Pour la Belgique, il sera désormais applicable sur l’ensemble du territoire national alors qu’il était limité aux provinces de Flandres occidentale, de Hainaut, de Namur et de Luxembourg. Pour la France, son champ d’action comprendra les départements de la Marne, du Pas-de-Calais, de la Moselle, de la Somme, du Nord, de l’Aisne, des Ardennes, de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle. La signature de ce nouvel accord est prévu le 18 mars à Tournai.

En solidarité avec les prisonniers palestiniens détenus par Israël, et en protestation du meurtre de Arafat Jaradat, décédé après avoir été torturé dans sa cellule, Georges Ibrahim Abdallah a annoncé son intention d’entamer une grève de la faim. Plusieurs de ses co-détenus, dont plusieurs prisonniers basques, ont déclaré se joindre à l’action.

Les annonces de rassemblement se multiplient pour ce mercredi 27. Notre Secours rouge n’organisera pas un rassemblement à Bruxelles mais un co-voiturage pour participer au rassemblement de Paris. Merci de prendre contact avec nous pour participer à cette mobilisation importante pour la libération de Georges Abdallah.

Journée internationale pour Georges Abdallah

Onze des 17 Kurdes interpellés mardi à Bordeaux et Toulouse ont été mis en examen dans le cadre d’une enquête antiterroriste sur le financement du PKK. A l’issue de leur garde à vue, douze d’entre eux ont été déférés samedi devant la justice. L’un a été placé sous le statut de témoin assisté et les onze autres ont été mis en examen, notamment pour “association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste“, “financement du terrorisme“ ou encore tentatives d’extorsion. Sept d’entre eux ont été placés en détention provisoire dans la nuit de samedi à dimanche, et les quatre autres placés sous contrôle judiciaire.

Ce 20 février, François Hollande était en visite à l’Institut des Arts et Métiers de Clermont-Ferrand. A cette occasion, une banderole avait été déployée sur les grilles de l’établissement.

Le même jour, une dizaine de militants s’est rendue devant le domicile d’Emmanuel Valls pour le réveiller au son de leurs slogans pour exiger qu’il signe l’arrêté d’expulsion nécessaire à la libération du prisonnier libanais.

Banderole pour Georges Ibrahim Abdallah

Deux membres présumés de l’ETA ont été arrêtés ce jeudi à Moulins, dans le département de l’Allier (Auvergne). ils voyageaient dans une voiture volée avec une fausse plaque d’immatriculation et s’étaient logés dans un hôtel à Moulins, a indiqué le ministère. L’un d’eux aurait été porteur d’une arme. L’arrestation a été réalisée vers midi par des policiers de la Sdat (Sous-direction antiterroriste). Depuis le début de l’année, cinq membres présumés de l’ETA ont été arrêtés en France.

France: Arrestation de deux membres présumés d’ETA

Depuis lundi et jusqu’au 15 mars, dix membres de l’ETA sont jugés devant la cour d’assises de Paris. Les autorités françaises les accusent de l’enlèvement d’une famille dont ils auraient utilisé la voiture pour une action en août 2007. Mardi matin, le tribunal a refusé plusieurs requêtes des accusés. Ils avaient notamment demandé de pouvoir être menottés devant et non dans le dos. Pour protester contre ces refus, les dix accusés ont décidé de tourner le dos au tribunal à la reprise des débats l’après-midi. Vers 15h15, le président a donné l’ordre de faire évacuer le box des accusés. Une bagarre a rapidement éclaté derrière les vitres blindées lorsque les forces de l’ordre chargées de leur surveillance sont intervenues. Selon un témoin, des coups de poing et des coups de pied ont été échangés entre les etarras et les policiers jusqu’à ce que des renforts interviennent pour plaquer les accusés au sol. Le procès a ensuite repris malgré le box vide des accusés.

Lundi 18 février s’est ouvert, à Paris, un procès contre dix militants se revendiquant d’ETA. Alaitz Aramendi, Oihan Barandalla, Luis Iruretagoiena, Ander Mujika, Garikoitz Aspiazu, Aitzol Etxaburu, Mikel Karrera, Aitzol Iriondo, Iurdan Martitegi, et Itziar Plaza, dont le procès s’est ouvert lundi 18 février, sont jugés jusqu’au 15 mars par la cour d’assises spéciale de Paris.

Garikoitz Aspiazu (dit “Txeroki” et considéré comme l’ancien chef militaire de l’organisation avant son arrestation en novembre 2008) a remis au Journal du Pays Basque un texte l’engagement d’ETA en faveur de la résolution du conflit. Retour des prisonniers et réfugiés, désarmement d’ETA, démantèlement des structures armées et démobilisation de ses membres, et démilitarisation du Pays Basque : l’organisation a rappelé sa volonté d’élaborer un “calendrier de la paix”.

France: Procès contre dix membres d’ETA

Les jeunes réunionnais réclament des contrats aidés et dénoncent l’impossibilité de trouver de l’emploi sur l’île en se mobilisant depuis deux jours, notamment dans la ville du Port. Hier, un seul barrage filtrant avait été érigé après une nuit d’affrontements avec les forces de l’ordre. En soirée, plus de 200 jeunes ont tenté de multiplier les barricades dans plusieurs rues de la ville, entraînant le déploiement d’une douzaine de fourgons de gendarmes mobiles. Ceux-ci sont intervenus par des tirs de gaz lacrymogènes. Les jeunes ont ciblé les forces de l’ordre avec des pierres, des cocktails Molotovs et des fumigènes. Une annexe de la mairie et une station service ont été mise à feu durant la nuit. Au moins trois jeunes ont été interpellés.

Déploiement policier à La Réunion