La guérilla maoïste a attaqué des forces de sécurités (Police Militaire de l’Etat de Bihar et paramilitaires de la JUS et de la CRPF) qui quadrillaient les environs du village Poona-Dih, dans la région de Lakhisarai, dans l’Etat de Bihar. Le combat a duré 14 heures. Huit policiers ont été tués, 10 blessés et 11 restent disparus. Les blessés été emmenés à l’Hôpital Sadar dans Lakhisarai (photo).

Paramilitaires blessés par la guérilla maoïste en Inde

Paramilitaires blessés par la guérilla maoïste en Inde

La Police Nationale péruvienne a capturé deux membres présumés PCP-SL. Les suspects ont été emprisonnés à Aucayama, dans la province de Huaral. Ils sont accusés d’avoir participé à cinq actions armées qui ont notamment coûté la vie à quatre policiers.

L’annonce de ces arrestations surviennent tandis que le journal La Republica a publié ce 29 août une enquête établissant que le PCP-SL a considérablement amélioré sa puissance de feu en acquérant des mitrailleuses, des lances-roquettes et des lances-grenades. Le journal rapporte que la guérilla maoïste est en mesure d’abattre des hélicoptères en vol.

L’automne dernier déjà, durant des manoeuvres dans la base de contre-guérilla de Vizcatán, un hélicoptère Mi-17 a essuyé un tir nourri de mitrailleuse PKM. On a relevé 58 impacts de balle sur l’appareil qui a été mis hors d’usage. L’armée péruvienne a dû le renvoyer en Russie pour réparation. Le Mi-17 se révélant trop vulnérable, l’armée péruvienne a acheté 16 hélicoptères blindés Mi-25 de seconde main à l’armée nicaraguayenne. Mais aucun de ces appareils n’est encore opérationnel.

Impacts sur un hélicoptère militaire péruvien

Impacts sur un hélicoptère militaire péruvien

Les guérilleros maoïstes ont déclenché plusieurs offensives tôt ce jeudi matin en représailles de l’arrestation de deux de leurs dirigeants dans la journée de mercredi. Avant l’aube, un groupe de guérilleros armés a pris d’assaut un commissariat du district de Giridih dans le Jharkhand. Les forces de sécurité ont répliqué par des tirs. Cette confrontation n’a fait aucun blessé. Dans le même temps, deux explosions ont détruit un bâtiment du gouvernement à proximité du commissariat. Enfin, plus tard, les guérilleros ont incendié plusieurs camions à la frontière du district.

Les forces de sécurité ont attaqué de nuit un camp de la guérilla maoïste dans la jungle du district du Midnapore occidental. Les guérilleros ont résistés et la fusillade a duré plus de deux heures. Quand les forces gouvernementales ont pu pénétrer dans le camp, elles y ont retrouvé le corps d’un maoïste décédé durant les échanges de tir. Elles ont également saisi des armes, des détonateurs et des fils électriques.

Dans le même temps, un violent combat a eu lieu entre les forces de sécurité et les maoïstes dans le Jharkhand. Aucun détail n’a encore été communiqué quant aux conséquences de cet affrontement, qui a résulté d’une vaste opération de ratissage anti-guérilla menée dans le district du Singhbhum oriental.

Cinq soldats avaient été tués et un autre blessé quand environ 30 combattants de la NPA ont attaqué un poste d’armée à proximité de la commune de Veruela dans la province d’Agusan del Sur. Les troupes d’un camp militaire voisin sont venus à la rescousse de l’avant-poste assiégé, mais les guérilleros ont pu disparaître. Une opération de ratissage est en cours dans le secteur pour capturer les attaquants. il y a trois jours, huit soldats ont été tués dans une attaque semblable près deCatarman, dans la province du Samar du Nord.

Guérilléros de la NPA

Guérilléros de la NPA

Les FARC ont proposé la tenue de pourparlers sous l’égide de l’Union des nations sud-américaines (Unasur) pour tenter de trouver une issue au conflit. L’offre a été relayée sur le site internet Anncol, canal de communication habituel des FARC en lutte depuis plus de quarante ans.
Elle intervient alors que le nouveau président colombien, Juan Manuel Santos, a exclu toute médiation étrangère dans le dossier et exigé des FARC un cessez-le-feu en préalable à toute négociation.

Quatre rebelles kurdes (parmi lesquels deux femmes) et un soldat turc ont été tués vendredi au cours d’affrontements dans la province de Hakkari, près de la frontière irakienne. L’opération de l’armée turque dans la zone continue. Le PKK a décrété unilatéralement une trêve des combats pour la période du mois de jeûne musulman du Ramadan, qui a commencé le 11 août, comme il l’avait déjà fait d’autres années. Mais l’armée turque ignore ces annonces de trêve et poursuit ses opérations contre les rebelles kurdes. Jeudi 19 août, deux membres du PKK ont été tués dans des heurts avec des soldats.

Un dirigeant du CPI (maoïste) a été arrêté ce samedi par une équipe formée de policiers du Bihar et des membres de la Special Task Force de Kolkata. Musafi Sahani, également connu sous les pseudonymes de Anand, Alokda et Manik est un membre des comités du CPI(m) des états du Bihar et de l’Uttar Pradesh. Il est notamment accusé par l’Etat du Bihar de « meurtres, incendies volontaires et séditions ». Cette arrestation intervient alors que les maoïstes mènent durant le week-end une grève générale dans trois districts de la région pour protester contre les opérations gouvernementales de sécurité qui y sont menées.

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Ce jeudi, sept guérilleros de l’ELN appartenant à la cellule ‘Heroes de Taraza’ auraient été tués au cours d’une opération menée par la police et les forces aériennes dans le nord-ouest du département d’Antioquia. Huit carabines, deux pistolets et six équipements de combat ont été saisis sur les lieux. A l’heure actuelle, les opérations de recherches sont toujours en cours dans la région afin de localiser d’autres guérilleros.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

En réponse à un nouvel appel du président et du premier ministre indien à commencer une négociation et à renoncer à la violence, la direction du CPI(maoïste) a déclaré ce mardi être prêt à discuter sous la médiation du ministre des transports, mais uniquement si le cessez-le-feu de 72 heures était maintenu. Les maoïstes ont également exigé que soit menée une enquête judiciaire sur l’assassinat de leur porte-parole Azal et la démission du ministre de l’intérieur P. Chidambaram et du ministre en chef de l’Andhra Pradesh, ces deux éléments étant les conditions préalables à leur venue à la table des négociations. Dans une déclaration, le membre du bureau politique Kishenji a affirmé que si le gouvernement était sérieux à propos du dialogue, il devrait constituer un comité de médiation composé entre autre d’activistes sociaux et de journalistes. Il a enfin exprimé ses doutes à propos de l’intention du gouvernement à entamer ces négociations, citant ‘l’incohérence’ de l’appel au dialogue du premier ministre et sa revendication selon laquelle les opérations de sécurité allaient se poursuivre. Enfin, Kishenji a demandé qu’avant de dialoguer et s’il est prêt à le faire, le gouvernement prenne une position claire.