Les habitants ont protesté contre la décision soudaine des autorités de la ville de Wuhan de construire une usine de traitement des déchets, alors qu’ils s’attendaient à l’aménagement d’un parc à cet endroit. Le contrat de construction de l’usine n’a été attribué à une société créée qu’en avril 2019, suggérant une corruption, et le calendrier de construction de l’usine a été rapidement accéléré de septembre à juin, sans consultation des résidents locaux. Les manifestations se déroulent depuis le 28 juin, impliquant des milliers de personnes et de violents affrontements avec la police anti-émeute.

Protestation des habitents de Wuhan

Protestation des habitents de Wuhan

Les « Proud Boys », des chauvinistes blancs, qui prônent la fin de la sécurité sociale et la fermeture des frontières, ont organisé le rassemblement Demand Free Speech pour protester contre le blocage de certains publicistes fascistes sur des médias sociaux. Des centaines de policiers étaient mobilisés samedi dans la zone entourant le Freedom Plaza de Washington, pour tenter d’empêcher les antifascistes de s’affronter avec des manifestants d’extrême-droite. La police finalement mis fin aux escarmouches et empêché les antifascistes, vêtus de noir et cagoulés, d’ériger des barricades dans les rues avec des coffres à journaux et des chaises. La police a aussi rapidement exfiltré Joey Salads, orateur de Proud Boys, qui avait été encerclé par des antifas.

Antifas samedi à Washington DC

Antifas samedi à Washington DC

Plusieurs centaines de manifestants en faveur de la protection du climat ont bloqué lundi matin tôt les entrées des sièges de Credit Suisse à Zurich et d’UBS (Union des banques Suisses) à Bâle avec des sit-in. La police a évacué les manifestants dans les deux villes après quelques heures, procédant à 60 arrestations. Les manifestants demandaient à la place financière suisse de se retirer des secteurs du charbon, du pétrole et du gaz.

Un des sit-in à Zurich

Un des sit-in à Zurich

Les gilets jaunes sont de nouveau descendus dans les rues dans l’ensemble de l’Hexagone pour la 34e semaine consécutive. Les manifestants réunis sur la place de la République à Paris, ont marché jusqu’à la place Catalogne. Aucun incident n’a été déploré lors de la manifestation. Les manifestations ont été interdites dans les villes de Caen et Besançon. Des manifestations ont eu lieu à Lyon, Bordeaux, Nancy (où une personne a été interpellée pour jet de projectile), Montpelier et Toulouse où des incidents ont eu lieu à l’approche de la place du Capitole, interdite depuis de nombreuses semaines aux gilets jaunes les samedis après-midi. La police a usé de gaz poivre lors de son intervention contre les manifestants.

A Toulouse ce samedi

A Toulouse ce samedi

Ce samedi 6 juillet, 22 personnes ont été arrêtées alors qu’elles partaient pour une action « Zombie Sales Invasion » rue Neuve, principale rue commerçante de Bruxelles. Cette action était organisée par « Extinction Rebellion Belgium » dont l ‘événement avait disparu de facebook un ou deux jours avant. Extinction Rebellion (ER) est un « mouvement de désobéissance civile qui lutte contre l’effondrement écologique et le réchauffement climatique ». En avril, lors de la « semaine internationale de rébellion », les différents groupes d’ER avaient menées des actions dans 80 villes de 33 pays.

Participant.e.s du

Participant.e.s du

40 Palestiniens ont été blessés, dont 22 par balles lors de 65e semaine de marches pour exprimer le rejet du plan de paix américain pour la Palestine. Les manifestants avaient brandi des drapeaux palestiniens, scandé des slogans contre Israël et les États-Unis et lancé des pierres sur les soldats stationnés à la frontière Les soldats israéliens avaient tiré des dizaines de cartouches de gaz lacrymogène, des balles en métal recouvert de caoutchouc et des balles de guerre sur les manifestants. Depuis le début de la Grande Marche du Retour à la fin du mois de mars de l’année dernière, l’armée israélienne a tué 307 Palestiniens et en a blessé plus de 17 000 autres à balles réelles.

Un blessé est emporté hier à la frontière de Gaza

Un blessé est emporté hier à la frontière de Gaza

Les Israéliens d’origine éthiopienne ont manifesté après les funérailles d’un jeune homme de la communauté, tué par un policier dimanche 30 juin, dénonçant le racisme de la police. En 2015, deux policiers avaient alors frappé à mort un Israélien d’origine éthiopienne, provoquant déjà des émeutes. Pendant deux jours les manifestants ont bloqué d’importants axes de circulation, créant d’immenses embouteillages. Des pneus ont été brûlés, quelques voitures incendiées et des projectiles lancés en direction des policiers. 136 personnes ont été arrêtées et 83 blessées. Le mouvement a pris de l’ampleur : des milliers de personnes ont participé à ces protestations, dans le Nord où l’incident mortel a eu lieu, mais aussi autour de Tel Aviv, Jérusalem et jusque dans le Sud près d’Ashdod.

Empoignades entre manifestants et policiers à Kiryat Ata

Empoignades entre manifestants et policiers à Kiryat Ata

Lundi 24 juin, un Gilet Jaune a été condamné a dix-huit mois de prison, dont douze ferme, avec maintien en détention. Il avait été arrêté la semaine précédente dans la Drôme, par des policiers de la sûreté départementale suite aux affrontements survenus le 23 février, dans le cadre d’une manifestation de Gilets Jaunes à Clermont-Ferrand (voir notre article).

Comme de nombreux autres manifestant·e·s arrêtés et jugés avant lui depuis les affrontements, il a été identifié grâce aux vidéos tournées le 23 février dans le centre-ville de la capitale auvergnate. Lors de l’audience, le Gilet Jaune a assumé ses positons contre la bourgeoisie et la police. Les enquêteurs ont également analysé son profil Facebook et ses posts, relevant des mêmes positionnements politiques, ont été utilisés et critiqué lors de l’audience par la représentante du parquet.

Gilets Jaunes à Clermont-Ferrand, Acte XV (archive)

Gilets Jaunes à Clermont-Ferrand, Acte XV (archive)

Les groupes Rose City Antifa et Democratic Socialists of America avaient appelé samedi à une contre-manifestation devant des dizaines de personnes réunies pour un rassemblement « Him Too ». « Him Too » défends les hommes accusés selon eux injustement d’agression sexuelle. Des membres du groupe fasciste « Proud Boys » étaient également présents. Les antifas ont lancé divers projectiles sur le rassemblement d’extrême droite et notamment des gobelets de ciment à prise rapide, liquide mais contondant. Andy Ngo, militant fasciste qui couvre comme « journaliste » les manifestations à Portland, et qui avait déjà été attaqué en novembre 2018, a été pris violemment à parti. Rossé et blessé, il a dû être hospitalisé. Trois antifas ont été arrêtés pour s’est heurtés aux policiers.

Le publiciste fasciste Andy Ngo en train d’essuyer des coups

Le publiciste fasciste Andy Ngo en train d'essuyer des coups

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche à travers le Soudan pour réclamer aux militaires un transfert du pouvoir aux civils. Les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes sur les protestataires à Khartoum pour les empêcher d’atteindre le palais présidentiel. Au moins sept personnes ont été tuées et plus de 180 autres ont été blessées. En prévision des rassemblements, les paramilitaires des RSF ont été déployés sur plusieurs places de Khartoum, à bord de leurs pick-ups chargés de mitrailleuses.

Dans les villes d’Omdourman, de Port-Soudan, d’Al-obeid, de Madani, de Kassala et de Khasma el-Girbade également, les manifestants ont scandé des slogans révolutionnaires. La mobilisation de dimanche est d’autant plus impressionnante que les autorités bloquent depuis des semaines l’accès à internet, outil stratégique pour rallier dès le début du mouvement de contestation inédit en décembre 2018.

Manifestants ce dimanche à Khartoum

Manifestants ce dimanche à Khartoum