Des affrontements violents ont éclatés samedi, à Pampelune. Suite à une manifestation convoquée par “Errepresioari autodefentsa” (Autodéfense face à la répression) contre la répression policière, des dizaines de jeunes manifestants masqués ont caillassé les forces de l’ordre, renversé et incendié des conteneurs. Participaient à cette manifestation les forces de la gauche indépendantiste basque qui critiquent la politique de capitulation. Quatre personnes ont été interpellées. Trois d’entre elles, originaires de Renteria, dans la banlieue de Saint-Sébastien, ont été écrouées ce lundi pour « trouble à l’ordre public et terrorisme ». Le quatrième manifestant, mineur, a été remis en liberté.

Les affrontements la nuit de samedi à dimanche à Pampelune

Les affrontements la nuit de samedi à dimanche à Pampelune

Des affrontements se sont produits hier samedi à Naples entre la police et des manifestants antifasciste qui protestaient contre la venue du chef de la Ligue du Nord, Matteo Salvini. Les forces de l’ordre ont fait usage d’un canon à eau et de gaz lacrymogènes pour disperser quelques centaines de manifestants cagoulés ou casqués, qui sont sorti d’une manifestation de masse avant de lancer des pierres et des bouteilles incendiaires. Les incidents se sont produits dans l’ouest de la ville, près du stade de football San Paolo.

Les affrontements hier à Naples

Les affrontements hier à Naples

Quelque 16 personnes ont été blessées, dont au moins cinq par des balles en caoutchouc, sur la place du 25 mai de Buenos Aires transformée un champ de bataille à l’issue de la marche massive organisée hier par la 31e Conférence nationale des femmes. Les incidents ont commencé à 21h30, lorsqu’une partie des 70.000 manifestantes a forcé la barrière protégeant la cathédrale de Buenos Aires. Une centaines de membres de divers services des forces de sécurité se sont interposés, faisant un usage massif de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes. La manifestation revendiquait la fin de la violence contre les femmes, le droit à l’avortement libre, sûr et gratuit; la fixation du salaire minimum égal au besoins de base d’une famille.

Les affrontements du 8 mars à Buenos Aires

Les affrontements du 8 mars à Buenos Aires

Des agriculteurs, venus principalement de l’île de Crète, se sont affrontés hier mercredi avec les forces de l’ordre lors d’une manifestation contre l’augmentation des cotisations sociales et de l’imposition de leurs revenus. Environ un millier d’agriculteurs s’étaient rassemblés tôt manifester devant le ministère de l’Agriculture protégé par d’importantes forces policières. Les incidents ont commencé quand des hauts responsables du ministère ont refusé de rencontrer une délégation des manifestants. Certains agriculteurs ont brisé avec leurs bâtons les vitres de deux fourgonnettes de la police, déclenchant les affrontements. Les agriculteurs réclament le retrait de nouvelles mesures de rigueur, votées l’année dernière par le gouvernement de gauche, sous la pression des créanciers, UE et FMI. Ces mesures comprennent une réforme de la sécurité sociale et de l’imposition.

Les incidents hier à Athènes

Les incidents hier à Athènes

Un manifestant a été tué et plusieurs ont été blessés par balle mardi 28 février à Lomé, où des chauffeurs de taxis et taxi-motos protestaient contre la hausse des prix du carburant. On compte aussi plusieurs blessés dans les rangs des forces de sécurité. Dans la journée, la police a dispersé des chauffeurs de taxis et motos-taxis qui bloquaient plusieurs carrefours de la capitale togolaise pour protester contre la hausse d’environ 10% des prix à la pompe. Certains manifestants ont dressé des barricades de pneus et de pierres, et un bus de transport en commun appartenant à l’Etat a été incendié. Les funérailles du chauffeur tué se sont déroulées le 1er mars sous haute surveillance policière. L’état d’un des jeunes blessés par balle a empiré hier, il se trouve dans un état critique.

Le jeune Aminou, blessé par balle, dont l’état s’est empiré

Le jeune Aminou, blessé par balle, dont l'état s'est empiré

Des partisans du président américain ont organisé le 4 mars des rassemblements à travers les États-Unis pour tenter de contrer leurs adversaires, qui ne cessent de manifester depuis son élection. Mais les rassemblements ont tourné en affrontements avec des contre-manifestants dans un parc de Berkeley, à San Francisco. Au moins sept personnes ont été blessées. ​​ Les forces de l’ordre sont intervenues et ont arrêté 22 personnes. Lors des arrestations, la police a confisqué des tubes de métal et des battes de baseball.

L’intervention de la police à Berkeley

L'intervention de la police à Berkeley

Des affrontements ont éclatés entre villageois palestiniens de Nabi Saleh et colons sionistes peu après que des Palestiniens aient bloqué la route d’accès à la colonie Halamish. La région de Nabi Saleh, près de Ramallah, est devenue l’un des symboles du conflit israélo-palestinien. Perché sur une colline haute de 570 mètres de hauteur, le village historique peuplé d’environ 350 Palestiniens ne se trouve qu’à quelques centaines de mètres de la colonie de Halamish qui compte 1.200 habitants. C’est là que chaque vendredi, des militants Palestiniens, Israéliens mais aussi étrangers manifestent afin d’exiger l’arrêt de la politique d’expansion coloniale de l’État hébreu. Suite aux affrontements entre colons et villageois, l’armée israélienne est intervenues pour disperser les manifestants palestiniens, provoquant de nouveaux incidents.

Affrontements prsè de Ramallah, hier

Affrontements prsè de Ramallah, hier

Des incidents ont opposés mercredi de jeunes manifestants à la police pour le 10e anniversaire des émeutes consécutives à l’évacuation de l’Ungdomshuset, un grand centre social occupé de Copenhague. Des manifestants ont lancé des pierres, des cocktails Molotov et d’autres projectiles sur les policiers et leurs véhicules, et brisé des vitrines de banques et de commerces. Neuf personnes ont été arrêtées, interrogées et remises en liberté.

Affrontements mercredi à Copenhague

Affrontements mercredi à Copenhague

Des affrontements ont éclaté mercredi 1er mars à la mine de cuivre d’Escondida, la plus grande mine de cuivre du monde, située dans le nord du pays. Les manifestants grévistes ont tenté de bloquer une autoroute, coupant brièvement la circulation et l’accès au sud de la ville d’Antofagasta. Les ouvriers ont aussi dressé des barricades sur les routes principales de la mine et ont mis le feu à des pneus, et caillassé les forces de sécurité qui intervenaient avec gaz lacrymogènes et canons à eau. Les mineurs sont en grève depuis trois semaines au début du mois dernier en réaction à un nouveau système de paiement. Escondida, situé dans la région riche en cuivre d’Antofagasta, occupe un peu plus de 10.000 travailleurs à plein temps.

Une route d’accès à Escondida, lieu d’affrontements

Une route d'accès à Escondida, lieu d'affrontements