Ce jeudi 29 janvier un rassemblement de solidarité avec Georges Abdallah aura lieu à partir de 17h30 devant le consulat général de France à Montréal, 1501 Avenue Mcgill College, Montreal.
Pour rappel, une rassemblement aura lie ce même jeudi de 13h30 à 15h30 à l’esplanade de la fontaine Saint-Michel (Paris 6e, métro : L4 Saint-Michel).
Dimanche 1er février, de 12h00 à 14h30, un rassemblement de solidarité se tiendra devant l’ambassade de France à Beyrouth.

Cinq personnes ont été tuées hier à Doba, dans le sud du Tchad, dans une manifestation de lycéens protestant contre une modification des règles d’inscription au baccalauréat. A cinq mois du baccalauréat, les chefs d’établissement ont affiché la liste des candidats et beaucoup de lycéens n’ont pas vu leurs noms, a expliqué la mairie. Les lycéens furieux sont alors parti en manifestation. des incidents ont éclatés et les forces de l’ordre ont tiré, tuant trois lycéens, un passant et… un policier.

Georges Ibrahim Abdallah est détenu en France depuis plus de 30 ans. Il est libérable depuis 1999. Il a plus que doublé la peine de sûreté qui était assortie à sa condamnation à perpétuité pour complicité dans des actes de résistance, alors que son pays, le Liban, était envahi par l’armée israélienne. Le 5 novembre dernier, le tribunal d’application des peines de Paris a rejeté la 9e demande de libération, que Georges Ibrahim Abdallah avait formulée en mars 2014.

Pour rappel, en avril 2013, la cour de cassation déclarait irrecevable la demande de libération précédente au motif qu’il n’aurait pas fait, préalablement, l’objet d’un arrêté d’expulsion… que Valls et Hollande n’avaient pas voulu signer. Georges Ibrahim Abdallah et son avocat ont fait appel de la décision négative du tribunal. L’audience d’appel (non publique), aura lieu ce jeudi 29 janvier. Rassemblement de solidarité ce jeudi 29 janvier de 13h30 à 15h30, Esplanade de la fontaine Saint-Michel (Paris 6e, métro : L4 Saint-Michel).

France: Audience d’appel et rassemblement ce jeudi pour Georges Abdallah

Des milliers de personnes ont manifesté aujourd’hui en Espagne contre la « loi bâillon » ou « Loi sur la sécurité publique », avec laquelle le gouvernement conservateur veut réformer la liberté d’expression. Les manifestants ont défilé à Madrid, Barcelone, Valladolid, Leon, Saragosse, Valence et Murcie. La nouvelle législation espagnole sur la «sécurité publique» a été adopté par le Congrès des députés le 20 décembre. on entrée en vigueur est imminente, elle surviendra après sa signature au Conseil des ministres et la publication au Journal officiel.

La centaine de manifestants qui voulaient entrer lundi midi dans le palais de justice de Bruxelles, exigeaient la libération d’un sans-papier interpellé dimanche soir par la police après la manifestation en faveur des sans-papiers dimanche après-midi. L’homme interpellé faisait partie du collectif la « Voix des sans-papiers » qui occupe un bâtiment du Boulevard Leopold II, dans lequel plusieurs personnes observent une grève de la faim.

L’homme, qui faisait partie de l’organisation de la manifestation, aurait été arrêté suite à un incident avec une autre personne durant la manifestation. Il s’était rendu de lui-même au commissariat de police où il a été entendu avant d’être mis à disposition du parquet de Bruxelles. Lundi matin, une quarantaine de personnes se sont rassemblées devant le commissariat de police rue du Comte de Flandre à Molenbeek pour demander sa libération. Elles ont ensuite organisé une manifestation sur les marches du palais de Justice dans lequel elles ont tenté de pénétrer. Les portes d’accès à l’édifice ont été fermées durant un court moment. Les manifestants se sont ensuite rendus aux abords du cabinet du secrétaire d’Etat à l’Asile et aux Migrations avant de se disperser. L’homme a été auditionné par le parquet et relaxé aujourd’hui lundi car il n’avait aucun antécédent judiciaire.

Le 23 janvier à Kadikoy, les groupes anarchistes « Front anarchiste » et « Shadowlesses », ont mené une action en faveur des anarchistes emprisonnés en Espagne après l’opération « Pandora ». Masqués, avec des drapeaux noirs, ils ont marché sur une rue très fréquentée, attaqué les distributeurs de billets, brisé des vitrines de commerces de grandes sociétés (comme Adidas) en scandant leur solidarité avec les prisonniers anarchistes en Espagne et dans le monde entier.

Turquie: Solidarité avec les inculpés de Pandora

Le 21 janvier, à Dongguan (dans la province du Guangdong), des habitants d’un quartier de la ville ont affronté des employés d’un chantier de construction d’un nouveau complexe résidentiel. La police anti-émeute est intervenue. Les autorités avaient promis aux habitants du quartier que tout le monde bénéficierait de ces nouvelles installations, mais des murs de séparation empêchent l’accès de ce nouveau complexe résidentiel. Au moins trois personnes ont été blessées pendant les affrontements.

Chine: Affrontements entre la police et des résidents

Plus de deux mille manifestants antifascistes ont défilé dans le centre de Crémone à l’appel des groupes des antagonistes et des centres sociaux dans toute l’Italie. Les manifestants venaient marquer leur solidarité avec Emilio Visigalli, un militant du centre social Dordoni d’une cinquantaine d’années qui avait été a été blessé par des fascistes membres du Casapound dimanche dernier. Emilio Visigalli est toujours dans le coma dans un état critique à l’hôpital de Crémone.

Des incidents ont éclatés aux alentours de 17h15, lorsque la tête de la manifestation a été prise par un black bloc qui a jeté de nombreux projectiles sur la police (bombes fumigènes, bouteilles et pierres) tout près du siège local de Casapound. La police a tiré des gaz lacrymogènes. Peu après 18h, les affrontements ont repris près de la gare. Dans la soirée, le black bloc a pris d’assaut un commissariat. Il y aurait cinq blessés parmi les manifestants et quatre chez les policiers.

A Bahreïn, la majorité chiite qui dénonce depuis maintenant plus de quatre ans la domination sans partage de la dynastie sunnite au pouvoir, a de nouveau manifesté ce mardi. Le rassemblement pacifique a débouché sur des affrontements avec la police. Cette fois, il a été déclenché par l’arrestation du célèbre militant des droits de l’Homme, Nabil Rajab. Nabil Rajab avait été condamné mardi 20 janvier à six mois de prison pour « atteinte aux institutions » pour des tweets jugés insultants envers les autorités du royaume. Nabil Rajab, qui avait été libéré un mois après son arrestation, le 1er octobre, pourra toutefois éviter la prison s’il paie une caution. « De nombreux Bahreïnis qui ont rejoint le terrorisme et l’EI [Etat islamique] viennent des institutions sécuritaires, et ces institutions ont été le premier incubateur idéologique », avait notamment écrit Nabil Rajab, qui avait déjà été détenu deux ans pour avoir participé à des manifestations non autorisées.

Nabil Rajab

Nabil Rajab

La police de Sao Paulo a dispersé vendredi au gaz lacrymogène une manifestation contre la hausse du prix des transports, qui a réuni des milliers de manifestants. Des balles en caoutchouc ont également été utilisées par les forces de police. Trois personnes ont été blessées, selon les médias, dont un journaliste, et quatre manifestants arrêtés. Quelque 1.100 policiers ont été mobilisés. La manifestation, comme les trois précédentes de janvier, était convoquée à l’appel du mouvement « Passe Livre », qui exige la gratuité des transports.

Brésil: Affrontements à Sao Paulo