A Bruxelles, la zone neutre est cette zone à l’intérieur de laquelle tout rassemblement est interdit sous peine d’arrestation administrative et d’une amende de 250€. Comme mentionné dans notre guide juridique, celle-ci comprend la rue Ducale, la rue de Louvain (de la rue du Nord à la rue Royale), la rue Royale (du carrefour de sures de la Croix de fer, de l’Enseignement et du Treurenberg à la Place Royale), la place des Palais, la place du Trône, la rue Bréderode et l’intérieur de la zone délimitée par ces voies publiques. Hier, la Chambre a adopté une disposition étendant cette zone neutre, y ajoutant le parlement de la Communauté Française, la maison des parlementaires flamands et le complexe du Forum appartenant à la Chambre.

Mardi et mercredi, un policier de 25 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nantes pour des faits de ‘violences aggravées’ lors d’une manifestation de lycéens le 27 novembre 2007. Il est accusé d’avoir éborgné un adolescent avec une arme à balles souples, nouveau type de flash-ball plus précis et d’une plus longue portée. Le policier a reconnu avoir fait usage de son LDB40 à une reprise, mais a nié avoir tiré sur la victime, affirmant avoir visé et touché, également à la tête, un jeune plus âgé. Hier, le ministère public a requis la relaxe du prévenu, jugeant que sa responsabilité pénale ne pouvait pas être engagée malgré ‘le lien de causalité certaine et directe entre le tir du prévenu et les blessures causées’. Il a fait valoir que le policier n’avait fait qu’exécuter les ordres de tir de sa hiérarchie, ordres dont le caractère ‘manifestement illégal’ n’était pas constitué selon lui, entraînant l’exonération du fonctionnaire de sa responsabilité. Le jugement a été mis en délibéré.

Ce jeudi 8 mars à 19h, nous vous donnons rendez-vous à La Pétroleuse (83, avenue du Parc à 1060 Saint-Gilles) pour boire un verre, manger un morceau en solidarité avec les quatre inculpés de notre Secours Rouge. Ce sera également l’occasion de faire le point sur la situation, après la décision tombée plus tôt dans la journée.

Vignette No procès

L’île de Jeju (Jeju-do en coréen) est une île du sud de la Corée du sud, réputée pour ses paysages et ses pêcheuses traditionnelles. On y vient souvent pour se marier : c’est « l’île des amoureux » en Corée.
Mais c’est aussi un lieu historique de résistance à l’Etat : alors que les Etats-Unis imposaient le dictateur Singman Lee, les habitants se sont insurgés et ont résisté d’avril 1948 à mai 1949. La répression fit 80.000 morts, 170 villages sont rasés (70% des villages de l’île). Pendant 50 ans, les gens commémorant ce massacre furent arrêtés et torturés.

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la résistance actuelle contre l’implantation d’une immense base navale américaine qui s’installe, détruisant le littoral, et accompagné par des entreprises multinationales (comme Samsung). Les habitants dénoncent la course à l’armement vu comme une provocation dangereuse contre la Chine, le saccage environnemental de grande échelle, la répression féroce : de nombreuses personnes, y compris des maires, ont été emprisonnées et tabassées. Mais la mobilisation ne faiblit pas, les habitants s’attaquent à des installations d’entreprises et de militaires, les manifs s’enchaînent, malgré le débarquement de flics et de soldats pour les réprimer. Lundi 5 mars, près de 700 policiers sont arrivés du continent au village de Gangjeong pour permettre le dynamitage du littoral de roche volcanique, et le dragage du fond marin, contre la mobilisation des villageois qui bloquent la voies d’accès.

Le site des insulaires de Jeju

Corée du Sud: Le combat de l’île de Jeju

Jeudi soir, plusieurs dizaines d’antifascistes du mouvement IPEH Antifaxista se sont regroupé devant l’hôtel où dix fascistes du Bloc Identitaire organisaient une réunion pour créer une section Pays basque. Des pierres et de la peinture ont été jeté sur l’établissement, des container à poubelle ont été incendiés. Le commissariat a alors déployé la Section d’intervention départementale (SID) et des affrontements qui ont opposé forces de l’ordre et militants antifascistes.

Un manifestant a été interpellé pour « dégradation, violence contre personne dépositaire de l’autorité publique » (il a été placé en garde à vue, puis laissé libre pour la poursuite de l’enquête). Une deuxième personne a été interpellée le soir même par la Brigade anticriminalité qui l’accuse d’avoir tenté de mettre le feu à des poubelles. Il a été présenté samedi devant le magistrat et placé sous contrôle judiciaire. Il sera jugé ce mois à l’audience correctionnelle. La police a interpellé le lendemain une autre personne qu’elle accuse d’avoir jeté des pierres.

La campagne pour la libération de G. I. Abdallah s’est intensifiée ce début d’année: rassemblement d’une soixantaine de personnes devant la Préfecture avec distribution de tracts à Pau, conférence de presse à Paris avec une cinquantaine dez participants à
Paris, rassemblement devant l’ambassade à Tunis, conférence de presse et rassemblement devant l’ambassade de France à Beyrouth (voir la vidéo), etc., tractage et tagage du consulat du Liban à Marseille (voir la vidéo), etc.

C’est ce jeudi que la Chambre du Conseil se prononcera sur la tenue ou non d’un procès dans le cadre du dossier concernant les quatre militants du Secours Rouge. L’audience avait eu lieu le 25 janvier mais entre temps, en Italie, le procès du 24 juin 2010 de la cour d’appel de Milan contre les militants accusés d’avoir travaillé à la construction du PCPM a été cassé parce que le déli de « terrorisme » avait été incorrectement imputé aux accusés. Or ce qui sert de justification aux poursuites contre les 4 du SR est leur participation présumée aux « activités terroristes » du PCPM. Cette décision devrait dès lors avoir une incidence directe sur la procédure en cours contre les 4, la justice belge pouvant difficilement les accuser de ‘participation à une activité terroriste’ (celle du PCPM), si cette activité n’est plus qualifiée comme telle.

Ce jeudi 8 mars à 19h, nous vous donnons rendez-vous à La Pétroleuse (83, avenue du Parc à 1060 Saint-Gilles) pour boire un verre, manger un morceau en solidarité avec les quatre inculpés de notre Secours Rouge. Ce sera également l’occasion de faire le point sur la situation, après la décision tombée plus tôt dans la journée.

Le 8 février, deux manifestants « No border » comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, suite à des évènements ayant eu lieu lors de la manifestation du 26 septembre 2010, devant le centre fermé de Steenokkerzeel. Le procureur a requis un an de prison avec sursis. Mercredi 7 mars le juge rendra la décision. En solidarité, il y aura un rassemblement sur les marches du Palais de Justice à 8H30

Hier, les associations estudiantines avaient appelé à la manifestation dans plus de 40 villes à travers le pays pour contester les dernières mesures d’austérité qui touchent directement à l’éducation et à la formation des jeunes. Les étudiants entendaient également clamer leur solidarité avec les étudiants de Valence où, le 20 février dernier, la police a violemment agressé les manifestants, blessant grièvement plusieurs d’entre eux. Celle-ci a à nouveau frappé hier à Barcelone, où plus de 30.000 personnes s’étaient réunies, bloquant plusieurs voies de circulation routières et ferroviaires ainsi que l’accès à l’Autonomous University of Barcelona. Pour disperser les barrages, les forces de l’ordre ont tiré des balles en caoutchouc. Celles-ci ont également chargé plusieurs fois les regroupement, faisant allègrement usage de leurs matraques face aux étudiants déterminés. D’après un premier bilan, il y aurait au moins neuf blessés. Les autorités ont annoncé l’interpellation de plusieurs manifestants.

Le 15 mars dernier avait lieu la manifestation de la 15ème journée internationale contre la brutalité policière. 239 personnes ayant participé à cette marche ont reçu une contravention pour avoir contrevenu au Code de la sécurité routière. Une soirée de soutien aura lieu demain jeudi 1er mars (Portes: 20h00, Show: 21h00) à KATACOMBES (1635, boul. Saint-Laurent, Montréal). Entrée: 5$ à 10$. Avec: BOMB DROP, SCRAP, NO LAWS APPLY, ACTION SÉDITION. C’est aussi le lancement du mois contre la répression policière avec le lancement du journal État policier.

Canada: Soirée de soutien aux arrêté(e)s du 15 mars