Les forces de sécurité ont arrêté, en fin de semaine dernière, deux personnes dans la forêt de Kotagarh, dans le district de Kandhamal (Odisha) après une fusillade avec des maoïstes. De la littérature, des chargeurs vides, des lampes de poche, des essuies, des kit-bags et des médicaments ont été saisis en leur possession. Les deux hommes ont été identifiés et la police a déclaré qu’elle ‘vérifiait leur rapport avec les guérilleros. Il est plus que probable qu’ils soient impliqués dans la fourniture de matériel et de biens de première nécessité à la guérilla’. Une douzaine de maoïstes étaient présents durant la fusillade qui a duré une vingtaine de minutes. Selon les soldats, aucun des deux camps n’aurait subi de pertes. Alors que tous les guérilleros parvenaient à battre en retraite, les soldats en ont repéré trois et ont pu en capturer deux. Cet affrontement s’est déroulé durant une opération de ratissage menée par des hommes des District Volunteer Forces de Kandhamal et de Rayagada et d’un Special Operation Group.

Les FARC ont lancé un appel pour demander la libération immédiate de Simon Trinidad, a annoncé à la presse Ivan Marquez, chargé des négociations de paix avec le gouvernement colombien à Cuba. Simon Trinidad, 61 ans, de son vrai nom Juvenal Palmera, a été condamné à 60 ans de prison aux États-Unis, où il avait été extradé en 2004 par la Colombie, pour l’enlèvement en 2003 de trois Américains, libérés en 2008. Les FARC ont également demandé au Comité international de la Croix Rouge (CICR) de mener une visite humanitaire» au prisonnier dans son lieu de détention, où Simon Trinidad est contraint à l’isolement total, ne bénéficie pas d’une assistance médicale adaptée et subit des brimades.

Simon Trinidad

Simon Trinidad

Plus de 200 prisonniers, dont des femmes, détenus dans la prison centrale de Lok Nayak Jai Prakash Narayan, dans l’État du Hazaribag, ont entamé une grève de la faim d’avertissement d’un jour pour exiger la libération des prisonniers ayant achevé leur peine depuis parfois plusieurs années. Les prisonniers, dirigé par des dirigeants maoïstes Narayan Sanyal, Ravi Sharma, Narayan Reddy, ont manifesté dans la cour de promenade. Tous les prisonniers de la prison, soit près de 1300, se mettront en grève de la faim illimitée à partir du 30 janvier si ceux qui ont terminé leur peine ne sont pas libérés d’ici là.

16/01/2014

Inde: Arrestation

Un présumé guérillero, recherché par les autorités pour son implication dans une attaque contre des véhicules travaillant à l’extraction de sable dans la rivière Mingachal a été arrêté ce mercredi dans le district de Bijapur (Chhattisgarh). Selon le porte-parole de la police locale, une équipe formée de policiers et de membres de la Chhattisgarh Armed Force menait une opération de ratissage depuis mardi dans les forêts de Jangla. C’est durant celle-ci qu’ils ont capturé Hemla Baksu, 35 ans et membre du Bhairamgarh Area Committe du CPI(m). Les autorités l’accusent aussi d’être impliqué dans plusieurs autres affaires liées à la guérilla.

Deux membres de la direction et un chef des gardiens de la prison d’Ittre ont été condamnés hier pour ‘traitements dégradants’ à l’égard d’un prisonnier en 2007. A l’époque, Farid Bamouhammad avait été menotté aux poignets et aux chevilles dans une cellule nue pendant onze jours. Il avait porté plainte pour ‘traitements inhumains et dégradants’. Dans son jugement, le tribunal retient les traitements dégradants, qui sont une humiliation ou un avilissement grave. Vu le dépassement du délai raisonnable dans le dossier, tous les prévenus sont sanctionnés d’une simple déclaration de culpabilité. Mais Bamouhammad recevra 11.000 euros de dédommagement, soit 1000 euros par jour de détention.

Neuf guérilleros présumés ont été arrêtés dans la nuit de samedi à dimanche au cours d’une opération armée dans le district de Narayanpur (Chhattisgarh). Un groupe de soldats de la Chhattisgarh Armed Force et de membres de la police locale menait une opération de reprise de contrôle dans une zone à proximité du village de Badenghol-Kaushapara quand ils ont été informés d’une présence maoïste. Ayant repéré les guérilleros ils les ont rapidement encerclé et sont parvenus à en capturer neuf. Parmi ceux-ci, deux dont la tête avait été mise à prix pour une somme de 120 euros. Tous sont accusés d’être impliqués dans diverses affaires de vol, incendie volontaire, meurtre et attaque contre la police.

Les prisonniers palestiniens détenus à la prison de Ramon en Israël ont entamé une grève de la faim pour dénoncer les récentes agressions dont ils sont victimes. Le Ministère des Détenus palestinien a réagi dimanche en décorant que la situation de la prison israélienne pourrait dégénérer. Depuis trois semaines, quatre unités de soldats israéliens mènent des attaques répétées contre certains prisonniers. Accompagnés de chiens militaires, ils pénètrent régulièrement dans les cellules et fouillent violemment les détenus. Les prisonniers ont également découvert que des caméras avaient été cachées dans les murs de leurs cellules.

Une marche de dizaines de milliers de personnes (la police en reconnaît plus de 100.000!) a parcouru les rues de Bilbao samedi à l’appel de la gauche indépendantistes basques, dans un défi lancé à Madrid après l’interdiction d’une mobilisation en soutien aux prisonniers d’ETA. Officiellement, le mot d’ordre était celui d’un défilé silencieux. Mais c’est aux cris de « Prisonniers basques à la maison » que les manifestants ont envahi les avenues de cette ville du nord de l’Espagne, éclatant en applaudissements au passage du cortège des familles de militants emprisonnés d’ETA, très émus, foulard blanc autour du cou.

Sous le mot d’ordre « Droits de l’homme, accord, paix », les partis de la gauche indépendantiste, deuxième force politique du Pays Basque, et les nationalistes conservateurs du PNV, à la tête du gouvernement régional, avaient convoqué ensemble cette marche. C’est la première fois depuis 1999 que le PNV se joignait à une manifestation des indépendantistes. Cette fois, l’interdiction par la justice espagnole, vendredi, de la manifestation prévue pour réclamer la fin de la dispersion des prisonniers d’ETA a précipité cette réponse commune des deux forces politiques, qui représentent plus de la moitié de l’électorat basque.

manifestation à Bilbao

manifestation à Bilbao

Les familles de quatre prisonniers politiques condamnés à mort ont rejoint la grève de la faim que leurs proches suivent maintenant depuis 66 jours. Les prisonniers kurdes Hamed Ahmadi, Kamal Molaï, Jamshid et Jahangir Dehghani ont commencé leur grève à la prison de Ghezel-Hessar à Karadj, dans l’ouest de Téhéran, début novembre. M. Molaï, Jamshid et Jahangir Dehghani ont tous été transférés à la clinique de la prison après être tombés dans le coma le 6 janvier, tandis que M. Ahmadi et Jamshid Dehghani souffrent également de graves hémorragies abdominales internes. Les quatre prisonniers ont perdu entre 17 et 30 kg et le médecin de la prison a signalé l’état extrêmement critique de leur santé.

Leurs familles ont lancé leur propre grève de la faim devant la prison après avoir rendu visite à leurs proches et ont continué leur mouvement de protestation à leur retour au Kurdistan. Le 14 novembre 2010, les prisonniers ont été condamnés à mort par la 28e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran et ont été privés d’avocat pendant leur procès. Ils avaient été reconnus coupables d’infractions formulées de manière floue, notamment l’« inimitié à l’égard de Dieu » (mohareb) et la « corruption sur terre » (ifsad fil-arz).

Les forces de sécurité espagnoles ont mené une opération dans plusieurs villes du pays basque contre un groupe de soutien aux prisonniers de l’ETA. Il y a eu plusieurs perquisitions -y compris dans des cabinets d’avocats- et huit arrestations, parmi lesquelles celle de l’une des grandes figures de la défense des prisonniers d’ETA, l’avocate Arantza Zulueta. Cette opération menée au Pays Basque et en Navarre s’inscrit dans la droite ligne de celle menée en octobre contre le groupe de soutien aux prisonniers de l’ETA Herrira, dont 18 membres avaient été arrêtés. Cette opétation intervient avant une grande manifestation prévue samedi à Bilbao en faveur du rapprochement des détenus de l’ETA de leurs familles. Les détenus qui n’ont pas rompu avec ETA sont actuellement au nombre de 520, dispersés pour la plupart dans 79 prisons d’Espagne et de France.

Pays basque: Blitz policier contre les soutiens aux prisonniers d’ETA