Les cinq anarchistes arrêtés dans le cadre de l’ »Opération piñata » ont été dispersés dans des prisons éloignées. Voici leurs nouvelles adresses:
PAUL JARA ZEVALLOS : Carretera M-241, Km. 5750. 28595 Estremera (Madrid)
JAVIER GRIJALBO ADÁN : Autovía A-23, Km. 328. 50800 Zuera (Zaragoza)
JAVIER GARCÍA CASTRO: Carretera Local P-12. 34210 Dueñas (Palencia)
JORGE LINARES IZQUIERDO: Autovía Madrid – Cádiz, Km. 391. 14014 Córdoba
ENRIQUE BALAGUER PÉREZ: Carretera M-609, Km. 3,5. 28791 Soto del Real
(Madrid).

banderole solidaire des inculpés de Pinata (Besançon)

banderole solidaire des inculpés de Pinata (Besançon)

Le 10 mai 2015, le tribunal militaire israélien de la prison d’Ofer à Betunia, Ramallah, a décidé de rétablir la peine initiale de Samer Issawi. Samer Issawi avait a été condamné à 30 ans d’emprisonnement sur la base de ses activités de résistance présumées au sein du Front Démocratique de Libération de la Palestine. Pendant l’échange historique de prisonniers négocié par l’Egypte en 2011, Samer Issawi a été libéré après 10 ans d’incarcération, et sa peine initiale a été révoquée. Il a ensuite été ré-arrêté en juillet 2012 sur de fausses allégations d’infraction aux clauses de l’accord, puis il a mené une grève de la faim record de 277 jours contre sa détention suite à laquelle il a négocié sa libération, le 22 avril 2013, fut célébré par les militants de la solidarité comme une victoire contre l’occupation et contre l’emprisonnement arbitraire des Palestiniens.

En juillet 2014, Samer a été de nouveau arrêté. En raison de l’attaque contre Gaza, cette ré-arrestation de Samer est passé pratiquement inaperçue. Le principal avocat de Samer, sa sœur l’avocate Shireen Issawi, qui a fait campagne sans relâche pour la libération de son frère, avait déjà été emprisonnée en mars 2014, ainsi que leur autre frère Medhat. Les trois frères et sœur, Samer, Shireen et Medhat sont toujours en détention.

Shireen, Samer et Medhat Issawi

Shireen, Samer et Medhat Issawi

Sıla Abalay, 16 ans, a été arrêtée le 1er avril lors des perquisitions qui ont fait suite à la séquestration du procureur par le DHKP-C. Depuis le 2 avril -cela fait 4 jours ce 17 mai- elle est en grève de la faim pour réclamer le statut de prisonnière politique et pour être retirée du régime d’isolement. Elle sera convoquée devant le juge et le procureur ce 22 mai à 13h au tribunal Çağlayan d’Istanbul. Elle fait face à des accusations d’appartenance à un groupe terroriste et de participations à des actions illégales.

Sıla Abalay

Sıla Abalay

Chhatradhar Mahato, un des membres principaux du People’s Committee Against Police Atrocities et cinq de ses camarades ont été condamnés ce mardi à la prison à perpétuité par un tribunal du Bengale occidental. Mahalo, Sukhsanti Baske, Sambhu Soren et Sagun Murmu ont été condamné par le juge du tribunal du West Midnapore en vertu du Unlawful Activities Prévention Act, l’une des lois anti-terroriste indienne. Ils étaient également poursuivis pour divers délits punis par le Code Pénal, tels que le meurtre, la conspiration criminelle, guerre contre l’état et divers autres sections du Arms Act et du Explosives Act. Les deux autres personnes, Raja Sarkhel et Prasun Chatterjee, aussi membre du PCAPA ont également été condamné à la perpétuité, mais pour sédition, et non en vertu de l’UAPA.

Chhatradhar Mahato

Chhatradhar Mahato, président et membre fondateur du People’s Committee Against Police Atrocities, a été arrêté le 26 septembre 2009 dans une opération menée par la police du Bengale occidental dans le village de Birkar, à proximité de Lalgarh. Cette arrestation s’est déroulée en violation des lois indiennes, l’homme ayant été interpellé par des policiers déguisés en journalistes et dépourvus de mandat d’arrêt.
Chhatradhar Mahato, militant pour la défense des Adivasis, a créé le PCAPA en novembre 2008 suite à l’attaque de Salboni. A la tête de ce mouvement populaire, Mahato, qui n’est pas lui-même issu d’une population tribale, entendait lutter contre les violence de la police et des paramilitaires à l’encontre de la population principalement aborigène de la région. Dès sa création, l’organisation fut cataloguée par les autorités comme étant une organisation de front de la guérilla maoïste, entraînant une répression de ses membres et de toutes ses actions.

A l’annonce du verdict, sa femme a immédiatement annoncé l’intention de son mari de faire appel de ce dernier. Elle a ajouté: « Ils avaient organisé un mouvement contre les atrocités perpétrées à l’encontre des tribaux. La ministre en chef actuelle du Bengale occidentale, Mamata Banerjee (qui était alors dans l’opposition) les soutenait. Mais dès son arrivée au pouvoir, tous ceux qui étaient à la tête du mouvement ont été qualifiés de ‘anti-nationaux’ et arrêtés ».

Chhatradhar Mahato

La cour d’appel de Paris a rejeté la demande de suspension de peine pour un ancien dirigeant d’ETA, Juan Ibon Fernandez Iradi dit « Susper », atteint d’une sclérose en plaques. « La cour d’appel a estimé que l’évolution de la maladie était imprévisible », a indiqué son avocate qui étudie les possibilités d’un pourvoi en cassation, ainsi qu’un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme. Juan Ibon Fernandez Iradi est gravement malade, atteint d’une maladie dégénérative. Incarcéré depuis 11 ans, « Susper » avait été condamné à 30 ans de réclusion en 2008 et 2009 pour avoir tiré sur un gendarme en 2001 dans le Sud-Ouest de la France.

Juan Ibon Fernandez Iradi

Juan Ibon Fernandez Iradi

La cour de cassation a décidé de réduire les condamnations d’Alfredo Cospito et de Nicola Gai, qui avaient été condamnés pour avoir jambisé le manager de la société Ansaldo Nucleare, Roberto Adinolfi, le 5 mai 2012. Les condamnations finales sont: pour Alfredo Cospito: 9 ans, 5 mois et 10 jours (au lieu de 10 ans et 8 mois) ; pour Nicola Gai: 8 ans, 8 mois et 20 jours (au lieu de 9 ans et 4 mois).

Alfredo Cospito et Nicola Gai

Alfredo Cospito et Nicola Gai

Suite à l’action du DHKP-C contre le procureur Kiraz, pris en otage au palais de justice de Çağlayan, la police avait mené une vaste opération au cours de laquelle, le 1er avril, Sıla Abalay, 16 ans, a été arrêtée pour appartenance à une organisation illégale et placée en détention à la prison des femmes et des enfants de Bakırköy. Abalay a commencé une grève de la faim pour être détenues avec les prisonniers politiques. Elle en est aujourd’hui à son 37e jour de grève de la faim.

Sıla Abalay

Cinq militants du CPI(Maoist) activement recherchés par les autorités depuis de long mois, parmi lesquels Roopesh (40 ans), président du comité zonal des Western Ghats (Tamil Nadu) ont été arrêté ce lundi à Karumathampatti, sur la route entre Coimbatore et Avinashi. Une équipe du State Intelligence Bureau de l’Andhra Pradesh campait dans la région depuis plus d’une semaine après avoir été informée que Roopesh et de ses camarades se cachaient dans une maison du village. Après avoir pu confirmer leur identité, vers 5h30 du matin lundi, épaulés par des soldats et des membres de la police locale, l’équipe a encerclé la boulangerie où ils faisaient des achats, interpellant cinq personnes, Roopesh, alias Praveen, alias Jogi, sa femme P A Shyna et leurs camarades Anoop, Kannan et Easwaran.

Roopesh, Shyna et Anoop sont inculpés dans plusieurs affaires menées par la justice du Kerala. Roopesh est inculpé dans plus de trente affaires. Il est à la tête d’une équipe de plus de cinquante maoïstes actifs dans les Western Ghats. Membre du People’s War Group, il a rejoint le CPI(Maoist) en 2004 lors de la fusion entre son parti et le MCC. Il est actuellement membre du South Indian Regional Committee des maoïste, groupe extrêmement présent le long des frontières entre le Kerala, le Tamil Nadu et le Karnataka.

Mercredi, ils ont comparu tous les cinq devant un tribunal local. Roopesh a refusé de collaborer et n’a répondu à aucune question des autorités. Il semblerait que lors de son interpellation, il soit parvenu à se débarrasser d’une carte SIM et d’un agenda, mais la police a déclaré avoir pu les retrouver. C’est une des raisons invoquées par les autorités pour garder les cinq personnes derrière les barreaux, qui souhaitent poursuivre les interrogatoire et espèrent obtenir des informations concernant les contacts des cinq militants.

04/05/2015

Inde: Arrestations

Une femme, soupçonnée d’occupé un poste haut placé dans le parti maoïste a été arrêtée ce samedi. Kamla Dhruv, alias Santoshi, a été interpellée près du village de Mugaltola, dans le district de Kanker (Chhattisghar). Sa tête avait été mise à prix par les autorités, qui se félicitent de cette arrestation qui constituent pour elles un succès majeur.
Ces dernières affirment que la jeune femme de 22 ans est impliquée dans divers incidents reliés à la guérilla maoïste, parmi lesquels des meurtres, des pillages, des dommages à biens publics, ainsi que des attaques contre les forces de sécurité et des membres de la police du Chhattisgarh.

Dans le Jharkhand, les forces de l’ordre ont arrêté deux maoïstes présumés ce dimanche, saisissant également une grande quantité d’armes et de munitions. Ayant reçu des renseignements les informant de la présence de forces maoïstes dans une zone reculée du district de Khunti, les autorités ont envoyé des soldats sur place afin qu’ils effectuent une opération de ratissage. C’est au cours de celle-ci que les deux hommes ont été capturé. Ils étaient recherchés dans le cadre de cinq affaires distinctes d’extorsion et de menaces.

Le deuxième procès public de Carmen Villalba est l’occasion d’un déploiement de force exceptionnel: police, police anti-émeute, experts en explosifs, etc. La guérillera, dirigeant de l’Armée du Peuple Paraguayen (EPP) est jugée cette fois pour prise d’otages et risque 12 ans de prison pour des faits remontant au 11 juin 2007, lorsque Carmen Villalba a pris en otage un fonctionnaire de prison. Elle purge déjà actuellement une condamnation de 18 ans de prison.

Carmen Villalba

Carmen Villalba