Les prisonniers anarchistes Carlos, Amélie et Fallon ont été libérés 13 mars. Amélie et Fallon ont été transférés directement à une prison de l’immigration pour être expulsé vers le Canada. Ils avaient ont été condamnés pour une attaque au cocktails Molotov contre un concessionnaire Nissan et le Ministère de la Communication et des Transports à Mexico.

Mexique: Trois prisonniers anarchistes libérés

La grève de la faim des prisonniers révolutionnaires grecs, commencée le 2 mars, commence a avoir des effets sérieux sur la santé de certains grévistes. L’état de Panagiotis Argyrou, hospitalisé, est particulièrement critique. Ce mardi, Haris Hatzimihelakis, Giorgos Polydoros, Gerasimos Tsakalos, Olga Ekonomidou (membres des Cellules de feu) ont été transférés à l’hôpital. Hier lundi, c’est Kostas Gournas (membre de Lutte révolutionnaire) qui était hospitalisé. Hier encore, un local du parti au pouvoir, Syriza à Patisia a été incendié en solidarité avec les prisonniers grévistes.

Grèce: Prisonniers hospitalisés, un local de Syriza incendié

Des textes de lois ont été déposés au ministère de la justice ce 20 mars : l’un d’entre eux prévoit l’abolition du cadre légal entourant les prisons de type-C, l’autre donne un cadre qui permettra dans le futur la libération du prisonnier Savvas Xiros. En pratique, cette loi permettra la libération de prisonniers gravement malades et handicapés.

Le Réseau des Prisonniers Combattants (DAK) n’arrêtera pas la grève de la faim pour autant : ils réaffirment leurs autres demandes : abolition des lois 187 et 187A, abolition de la loi anti-capuche et abolition de la loi sur l’utilisation de l’ADN.

Manifestation le 17 mars à Athènes

Manifestation le 17 mars à Athènes

Le 17 mars, le membre de la CCF en grève de la faim Panagiotis Argirou (qui, seulement deux ans plus tôt, s’est rétabli d’une blessure grave à la tête) a subi un épisode d’évanouissement et a été transféré dans un hôpital en dehors de la prison de Koridallos. Il a plus tard été ramené en prison, seulement pour être transféré de nouveau à l’hôpital du fait d’un taux glycémique très faible.

Le 18 mars, le gréviste de la faim CCF Giorgos Polidoros a également été envoyé à l’hôpital pour subir plusieurs tests. Le camarade a plus tard été transféré de nouveau en prison. Le 19 mars, un autre prisonnier CCF en grève de la faim, Theofilos Mavropoulos, a eu besoin d’être hospitalisé en dehors de la prison à cause de vertiges sévères et de douleurs abdominales et au rein.

Shilan (Silhan) Ozcelik, une militante kurde agée de 18 ans, a été placé en détention provisoire à la prison de Holloway, à Londres, sous l’accusation de « préparation à commettre des actes de terrorisme ». Shilan a été arrêté en janvier à l’aéroport de Stansted après son retour d’un voyage en Europe continentale, mais seulement n’a comparue que la semaine dernière pour infraction à la Loi sur le terrorisme de 2006. Elle est accusée d’avoir tenté de rejoindre les rangs du PKK, qui est répertorié comme organisation terroriste au Royaume-Uni. Une manifestation d’urgence a eu lieu devant Holloway vendredi pour la soutenir.

Pour lui écrire (via son avocat): Silhan Ozcelik, c / o Ali Av article, vous Procureurs Morgan, Bank Chambers, 1er et 2e étage, 133 Stoke Newington High Street , Stoke Newington, Londres N16 0PH

Angleterre: Une militante kurde emprisonnée à Londres

Dans une descente conjointe organisée par la police de l’East Champaran (Bihar) et la CRPF, les autorités ont annoncé avoir capturé le commandant de la zone du North Bihar du CPI(Maoist) alors qu’il se trouvait dans le village de Nakardewa samedi soir. Munchun Sah était poursuivi par les soldats depuis trois jours, mais était toujours parvenu à leur échapper. Le responsable des opérations Rajiv Kumar a déclaré que ses soldats avaient découvert un pistolet, des cartouches, quatre téléphones portables, des lettres et de la littérature maoïste en sa possession. Selon lui, Munchun Sah aurait reconnu être impliqué dans diverses actions attribuées à la guérilla maoïste depuis 2012 dans la région. Kumar a également ajouté que ses hommes avaient arrêté trois autres maoïstes suite aux aveux de Sah et que d’autres guérilleros seraient bientôt capturés. Selon lui, ils auraient saisi un carnet dans lequel se trouveraient des noms et les adresses de plus de 200 maoïstes. Des opérations ont été déclenché à travers le district pour les arrêter.

Santosh Sah, alias Manikant, commandant régional de la People’s Liberation Guerilla Army (PLGA) du parti maoïste a été arrêté lundi au cours d’une opération de ratissage menée par la CRPF sur les rives de la rivière Gandak, dans le district de East Champaran, dans le Bihar. Le commandant du bataillon 153 de la CRPF a déclaré qu’agissant sur base de renseignements, ses hommes avaient capturé le guérillero, lequel était en opération dans la région depuis quelques temps pour renforcer son parti avec d’autres camarades issus de Muzaffarpur, de Gopalganj, de Siwan et de Sheohar. Il était recherché par la police depuis 2005 pour le meurtre d’un commandant adjoint de la CRPF, pour le pillage d’une banque et d’autres actions attribuées à la guérilla. La police du East Champaran et celle du Gopalganj, assistées par des membres de la CRPF ont lancé une vaste opération conjointe contre les maoïste dans la région du Gandak depuis le mois dernier, et affirment avoir déjà détruit plusieurs campements de la guérilla.

Sept cadres maoïstes présumés, dont deux femmes, ont été arrêtés de dimanche dans le district de Sukma (Chhattisgarh). Ils ont été interpellés à différents endroits à l’intérieur d’une zone densément forestières à proximité du commissariat de Gadiras. Se basant sur des renseignements spécifiques sur la présence des guérilleros, une équipe policière a organisé des descentes dans divers villages de la région de Gadiras, lequel est situé à environ 400 kilomètres de la capitale de l’état, Raipur. Les sept personnes capturées sont accusées d’être impliquées dans une fusillade près d’un camp de la police et d’avoir piller du matériel électoral durant les récentes élections locales. Ils sont actuellement interrogés.

Jeudi 26 février le procès pénal de l’anarchiste biélorusse Mikalai Dzyadok a eu lieu à la prison de Mahilyou. Dzyadok était accusé de 16 violations des règles de la prison, comme le port de vêtements de sport au lieu de l’uniforme de la prison, de dormir après que le signal de réveil, ne pas dormir après la fermeture, de parler aux prisonniers des autres cellules, etc. Le procureur a demandé au tribunal de sanctionner Mikalai Dzyadok par une années dans une colonie pénitentiaire à sécurité maximale, une mesure extrêmement rare. La tribunal a finalement condamné Mikalai Dzyadok à un an supplémentaire en prison.

Mikalai Dziadok a reconnu les faits, mais que ces faits mineurs débouchent sur un tel procès ne peut s’expliquer que par la volonté des services de sécurité de faire pression sur lui pour lui faire signer un document de repentir. Mikalai Dziadok avait été reconnu coupable le 27 mai 2011 d’attaques contre une casino, contre le siège de la Fédération des syndicats et d’avoir participé à une manifestation anti-militariste près de l’état-major général. Il avait été condamné à 4,5 années de détention. il devait être libéré le 3 mars prochain.

Mikalai Dzyadok

Mikalai Dzyadok

La chambre d’application des peines de la cour d’appel de Paris a rejeté jeudi l’appel formé par Georges Ibrahim Abdallah après le rejet d’une demande de libération. Le 5 novembre, le tribunal d’application des peines avait refusé, pour la neuvième fois, de remettre Georges en liberté, décision dont son avocat avait fait appel. Pour lui, la décision de la cour d’appel est « très régressive » dans ses motivations, par rapport à celles rendues précédemment. La demande a été déclarée irrecevable au motif que Georges Ibrahim Abdallah n’avait pas fait préalablement l’objet d’un arrêté d’expulsion. Mais la cour d’appel a ajouté à cet argument le fait que l’ancien militant « ne regrettait pas les actes pour lesquels il avait été condamné » (les actions des FARL) et qu’il n’avait pas indemnisé les ayant-droit des victimes.

France: Appel rejetté pour Georges Abdallah