Ils avaient demandé un délais pour mieux préparer leur défense et cela leur avait été refusé: les 17 ouvriers grévistes CGTistes assignés en justice par leur employeur nantais Descours & Cabaud (38 salariés dont 25 ouvriers) ont comparu ce jeudi 28 juin. La direction leur reprochait notamment d’avoir bloqué un bateau chargé d’acier. Finalement, aucune charge n’est finalement retenue contre eux. L’entreprise nantaise a été condamnée à verser 3 000 € aux grévistes pour couvrir leur frais de justice.

La grève chez Descours & Cabaud

La grève chez Descours & Cabaud

Ce vendredi 29 juin, Bruno Verlaeckt, président de la FGTB Anvers, a été déclaré coupable d’ « entrave méchante à la circulation » par le tribunal correctionnel d’Anvers. Tom Devoght, délégué syndical FGTB, a, lui, été acquitté. Tous deux étaient passés en jugement le 15 juin, pour avoir participé à un piquet de grève (voir nos articles ici et ici ). Ce jugement pourrait faire jurisprudence pour toutes les actions syndicales futures à commencer par le jugement d’une quinzaine de syndicalistes en attentes de leur procès pour « entrave méchante à la circulation » (voir nos articles ici et ici ). La FGTB a décidé d’aller en appel de ce jugement.

Tom Devoght et Bruno Verlaeckt

Les enseignants du Sindicato Unitario de Trabajadores en la Educación, qui suivent actuellement une nouvelle grève, se sont affrontés à la police ce matin à la Plaza de Armas, dans le centre de Lima, face au Palais du Gouvernement. La police a dfait unsage d’autopompe et de lacrymogène. Les enseignants péruviens sont en grève depuis le 18 juin.

La manifestation des enseignants dans le centre de Lima

La manifestation des enseignants dans le centre de Lima

Les employés du supermarché Carrefour de Langueux (22) débrayeront ce samedi à partir de 5h du matin pour dénoncer le licenciement de leur collègue, licencié pour faute grave, car il avait déposé un emballage de godemiché sur la voiture du responsable du magasin le 31 mars dernier lors d’une journée de grève. La voiture du responsable était en fait garée sur le parking des salariés, qui n’est pas visible des clients, selon la CGT. Le salarié en question, 27 ans, a été licencié par lettre avec effet immédiat, à son domicile lundi dernier, il travaillait dans ce magasin depuis 8 ans. Selon la direction (opposant les faits aux milliers de suppressions d’emploi chez Carrefour) « Le directeur est très affecté. La situation est humainement compliquée de part et d’autre« .

À quelques mètres seulement du lieu du drame.

À quelques mètres seulement du lieu du drame.

L’impasse des négociations annuelles obligatoires 2018 chez SNF, le fabricant de floculants à Andrézieux-Bouthéon, a conduit la CGT et la CFDT à appeler à un débrayage à partir de lundi matin, massivement suivi. Un piquet de grève installé à l’entrée du site procède à un barrage filtrant des véhicules qui entrent et qui sortent dans le cadre de ce premier conflit social majeur dans ce groupe chimique. La direction a assigné deux délégués CGT et deux délégués CFDT en référé devant le TGI de Saint-Etienne ce jeudi pour y répondre de blocage des entrées et sorties de marchandises par un piquet de grève et d’entrave aux dispositifs de sécurité (l’installation est classée Seveso).

Le site d’Andrézieux-Bouthéon

Le site d'Andrézieux-Bouthéon

En octobre 2015, lors d’une grève générale organisée en province de Liège, plus de 200 manifestants bloquent l’autoroute E40 à Herstal et allument des feux sur le pont de Cheratte (voir notre article). Le parquet du Procureur du Roi entamera des poursuites contre 18 manifestants pour « entrave méchante à la circulation ». La Région Wallonne, propriétaire de la voirie, portera plainte pour « dégradation du domaine public » . En janvier 2018, le parquet abandonnera les charges de «  prévention d’incendie et de dégradations volontaires » (voir notre article) mais la Région Wallonne fera appel de la decision. Fin mai, les magistrats décident de poursuivre le procès correctionnel pour l’entrave mais prononcent un non-lieu général pour les dégradations, la police n’ayant pu déterminer avec exactitude le rôle précis et l’implication individuelle des manifestants. Suite à cette décision, la Région Wallonne a décidé de se pourvoir en cassation.

Le blocage du viaduc de Cheratte

Le blocage du viaduc de Cheratte

Ce vendredi 15 juin Bruno Verlaeckt, président de la FGTB pour la région Anvers-Waasland et Tom Devoght, délégué syndical FGTB dans l’entreprise chimique Arlanxeo ont comparu devant le tribunal d’Anvers. Tous deux risquent une peine de prison de cinq à dix ans pour avoir participé à un piquet de grève (voir notre article). plusieurs centaines de syndicalistes et de militants solidaires, dont une délégation de notre Secours Rouge, ont participé au rassemblement de soutien durant l’audience.

Au palais de justice d’Anvers ce matin

Au palais de justice d'Anvers ce matin

Irrités par un « reportage » de l’émission Capital diffusé par M6 le 10 juin au soir, vantant la privatisation des transports publics en Europe et la réforme de Macron allant en ce sens, les cheminots ont tenté de prendre d’assaut le siège de M6 à Neuilly-sur-Seine, près de Paris. Les cheminots dénoncent des manipulations et des mensonges de la rédaction sur le temps de travail, l’âge de la retraite et le statut. Les CRS postés en défense du bâtiment ont violemment repoussés les manifestants qui ont répliqué avec des projectiles et des fumigènes. M6 a pour sa part déposé plainte pour « vandalisme » (une porte a été brisée dans l’affrontement).

Les incidents à Neuilly-sur-Seine

Les incidents à Neuilly-sur-Seine

Ce vendredi 15 juin comparaîtront devant le tribunal Bruno Verlaeckt, président de la FGTB pour la région Anvers-Waasland et Tom Devoght, délégué syndical FGTB dans l’entreprise chimique Arlanxeo. Tous deux risquent une peine de prison de cinq à dix ans pour avoir participé à un piquet de grève.
Le 24 juin 2016, lors d’une grève nationale contre les plans du gouvernement belge, un piquet de grève est organisé au port d’Anvers, où se situe plusieurs entreprises pétrochimiques. Très vite, la police ripostera avec entre autre des véhicules blindés et des canons à eau. Peu après l’arrivée des policiers Bruno Verlaeckt sera sorti du groupe, menotté et emmené. Tom Devoght sera lui arrêté pour avoir voulu empêcher cette arrestation. Ce jour-là, d’autres piquets organisés au port d’Anvers seront dégagés et la grève brisée. Les deux syndicalistes sont accusés d’«entrave méchante à la circulation ».

La FGTB avec le soutien de la CSC appelle à un rassemblement massive le 15 juin dès 8h devant le tribunal d’Anvers, Bolivarplaats 20/1.

Tom Devoght et Bruno Verlaeckt

La menace planait depuis quelques jours (voir notre article) : les grévistes de Vélib ont reçu hier dimanche leur lettre de licenciement de l’opérateur Smovengo. Ils contesteront cette décision devant les prudhommes.

En grève depuis la mi-avril contre leurs conditions de travail, les salariés se sont heurtés depuis le début a un refus de toute négociation. La société avait assigné les salariés grévistes au tribunal sur la légalité de la grève. Le tribunal a rendu son jugement, que les deux camps ont interprété différemment : pour les salariés, le tribunal avait reconnu la grève mais ne l’interdisait pas, rien ne leur étant notifié ; pour Smovengo, elle était illégale car les salariés n’avaient pas déposé de préavis cinq jours avant, comme l’exige le service public (et ce même si Smovengo, délégataire d’un service public, est une entreprise privée), cela signifiait donc que le travail devait être repris. Les salariés dénonçaient leurs conditions de travail, pointant des bugs techniques et des manquements au niveau du matériel ou de l’organisation.

Des grévistes de Vélib’

Des grévistes de Vélib'