Le Plan de Vidéoprotection Pour Paris (PVPP) prévoit 1009 nouvelles caméras, et comme 202 caméras de la mairie seront intégrées au dispositif, on monte au total à un réseau de 130; seront intégrés également nombre de caméras privées (Celles du magasin Printemps, du Parc des Expositions de la Porte de Versailles, du Forum des Halles, du Palais des congrès, du Carrousel et du Musée du Louvre, du Stade de France ou du Parc des Princes) ce qui porte l’ensemble à environ 2000 caméras. A ce système intégré s’ajoutent les 10.000 caméras de la SNCF et de la RATP dans les bus/métros/RER. Toutes enregistrent déjà et mettent les images à la disposition de la police pendant un mois minimum) et les 400 caméras de la mairie, les milliers d’autres dans et hors des banques, parkings, écoles, sièges sociaux, périphérique, autoroutes ou supermarchés.

Les 1000 dernières caméras prévues, financées à hauteur de 300 millions d’euros sont non seulement du dernier cri (vision nocturne, 360 degrés, zooms commandables à distance avec un joystick ou possibilité future de les faire travailler avec des logiciels de détection de « comportements suspects » dans l’espace public,…) -ce qui n’était pas le cas de la plupart de celles déjà en fonction-, mais elles seront surtout toutes reliées entre elles, en connexion avec les dizaines de milliers qui existent déjà. 400 kilomètres de fibre optique posés à compter de février pour relier ce réseau tentaculaire vont alimenter 55 sites dans la capitale ou sa périphérie, comme la DCRI, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), centre névralgique du contre-terrorisme et du contre-espionnage, la caserne de Champerret, siège de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, ou encore la salle de crise du ministre de l’Intérieur, dans les sous-sols de la Place Beauvau ». L’emplacement des futures caméras est disponible sur le site de la préfecture de police.

Le nouveau laboratoire de la Police judiciaire fédérale (PJF) de l’arrondissement judiciaire Marche-en-Famenne a été inauguré le 19 décembre dernier. Ce service de police technique et scientifique est désormais implanté au centre d’un complexe qui rassemble non seulement tous les services de la Police fédérale de l’arrondissement, mais également la Direction et le poste de proximité de la Police locale de Marche-en-Famenne.

Actuellement, la PJF de Marche-en-Famenne compte une quarantaine de policiers, principalement des enquêteurs. Au sein du laboratoire, 3 policiers et 3 membres du cadre administratif et logistique se partagent les tâches habituelles de police technique et scientifique. Une collaboration avec le labo de la PJF de Huy a été mise sur pied dès avant la réforme des service de police, pour assurer une permanence 24/24h.

Le Groundbot est une plate-forme mobile (intégrant caméras et capteurs/émetteurs sonores) destinée à la surveillance des aéroports, des gares, des parkings souterrains, des bases militaires, des sites industriels/commerciaux etc. Développé par la firme suédoise RotundusRobotics, ce robot téléopéré a une conception totalement pneumatique qui lui permet de parcourir divers types de terrains (neige épaisse, glace, boue, sable, asphalte, escalier, etc) en toute aisance.

Le ministère américain de la justice travaille sur de nouvelles armes dérivées de l’Active Denial System de l’Air Force, en vue d’en équiper les forces de police. L’une d’elles est le fusil-laser, le PhaSR qui à la fois éblouit mais expose aussi à un rayon infrarouge qui brûle la peau. De ce point de vue, il est plus pratique que la version micro-ondes, même si ce dernier pénètre mieux les vêtements.

Prototype du fusil-laser PHASR

Suite aux émeutes de l’été dernier en Grande-Bretagne, les Britanniques ont activé de leur côté le développement d’un fusil laser qui peut projeter un mur de lumière et aveugler temporairement un groupe d’émeutiers. Ce laser, qui ressemble à un fusil et s’appelle SMU 100, peut étourdir et incapaciter des cibles jusqu’à 500m avec un mur de lumière de 3m² équivalent à la lumière du soleil. Il coûte 25.000£ et intègre une lunette infrarouge pour détecter les émeutiers dans l’obscurité.

Modèle du fusil-laser SMU-100

Prototype du fusil-laser PHASR
Modèle du fusil-laser SMU-100

Pendant des années, la société israélienne Allot Communications a livré le régime iranien en matériel de sécurité de la marque NetEnforcer (pour la surveillance du trafic Internet) via une société-écran au Danemark. La marchandise était livré au Danemark où on en changeait l’emballage et les étiquettes.

La société Allot Communications commercialise des dispositif à destination des fournisseurs d’accès à Internet capable de détecter et analyser des centaines d’applications et de protocoles, suivre le comportement des abonnés, gérer les priorités du trafic et réguler les flux de données. rès complet, NetEnforcer est capable d’identifier des centaines d’applications et de protocoles. De nombreuses fonctions font que (presque) rien n’échappe à la vigilance de ce NetEnforcer. Chaque utilisateur d’Internet peut être suivi à la trace et en temps réel quelquesoit l’usage qu’il en fait.

Israël/Iran: Fourniture clandestine de matériel de contrôle du web

Une connexion sécurisée a été établie entre les systèmes informatiques des deux organisations. Décidée en octobre dernier, celle-ci devra permettre à l’avenir une évolution dans l’échange de services entre les deux structures. Les dirigeants des deux organisations ont été les premiers individus à échanger des messages via cette liaison sécurisée pour marquer son lancement ce mardi. Selon le directeur d’Europol: ‘L’actuelle coopération opérationnelle entre Europol et Interpol repose sur une base solide et cette nouvelle liaison sécurisée va sans aucun doute renforcer l’alliance entre nos deux structures. Elle va assurer une réaction encore plus puissante à la communauté internationale pour en fin de compte, augmenter nos capacités d’attaques à l’encontre du terrorisme international’.

Conçu et adopté en 2009, le plan entend faire de la capitale française un ville vidéoprotégée et lui permettre de rattraper son retard en matière de vidéo-surveillance. Il prévoit la mise en place d’un total de 1105 caméras, dont les 200 premières ont été raccordées au réseau hier, et s’ajoutent à la centaine actuellement à la disposition de la police. Le reste sera fonctionnel pour l’été 2012 au plus tard. Jusqu’à présent, deux salles étaient dédiées au visionnage des caméras, mais une trentaine de nouveaux centres devraient voir le jour, mobilisant plus de 2500 fonctionnaires. Ces policiers habilités à visionner les images auront également accès en temps réel aux autres réseaux vidéo de Paris: les 200 caméras de la mairie, les 10000 caméras des réseaux de transports en commun et les caméras des sociétés privées telles que le Louvre, les centres commerciaux,… L’investissement représente une somme de plus de 90 millions d’euros. Depuis 1995 et l’adoption de la loi relative à l’implantation de la vidéo-surveillance, plus de 678000 caméras ont été installées en France.

Nous vous parlions il y a quelques jours d’un bouclier anti-émeute capable
d’émettre des ondes génant la respiration. Un autre prototype de bouclier
fera bientôt son entrée sur le marché. Celui-ci peut s’allonger au-dessus
de la tête du policier pour le protéger de projectiles et incorpore les
trois grands classiques non-léthaux : taser, riot-gun et gaz.

D’autre part, la police britannique préparerait de nouveaux types d’armes
anti-émeutes. Le plus prometteur, un laser porté sur l’épaule capable de
projeter un mur de lumière aveuglant. Cette technologie est inspirée
d’armes utilisée par l’ISAF en Afghanistan et devrait être testée par au
moins une force de police sous peu. D’autres types d’armes non-léthales
sont actuellement en étude à la police britannique : des formes de
« tasers sans fil’ et de nouveaux projectiles chimiques irritants
notamment. Cet arsenal est en chantier pour renforcer les gazs CS et les
tasers relativement inefficaces lors des émeutes de Londres.

Super-bouclier

Super-bouclier

Ce mercredi est sorti un rapport d’informations concernant les bases de données françaises. Un texte semblable était déjà paru en 2009, et critiquait notamment le manque de contrôle, d’encadrement de ces fichiers, ainsi que leur illégalité. En 2009, les auteurs avaient recensés 59 fichiers, contre 80 en 2011. En outre, le nombre de personnes fichées ne cesse d’augmenter: le grand fichier judiciaire est passé de 3,96 millions de personnes à 6,5 millions en 2011, celui des empreintes génétiques de 800000 à 1,79 million sur la même période. Mais ce que révèle surtout ce rapport, c’est le mode d’apparition de ces bases de données. Elles sont d’abord créées, puis développées, et enfin le ministère envisage de lui donner un cadre. En 2011, 45% des fichiers existants ne disposent ni d’une autorisation légale ni d’un aval réglementaire. Pourtant, les autorités françaises ne souhaitent pas ralentir la cadence. Elles ont annoncé la création prochaine d’une base de données de reconnaissance faciale.

L’entreprise de défense américaine Raytheon vient de breveter un tout nouveau bouclier anti-émeute. De l’extérieur, il est tout à fait semblable aux boucliers traditionnels. Mais il dispose de propriétés technologiques particulières: il produit des ondes à basse fréquence qui interfèrent directement avec la respiration humaine. Selon l’intensité avec laquelle il est utilisé, il provoque une gêne au niveau de la respiration mais peut aller jusqu’à une ‘incapacité temporaire’ de respirer. Raytheon évoque également la possibilité de faire fonctionner ces boucliers en réseau, où un bouclier agirait comme un maître qui contrôle les autres boucliers afin que les faisceaux acoustiques puissent se combiner efficacement.