Google a rendu publiques cette semaine les lettres dites de « sécurité nationale » qu’il a reçues et qui correspondent à des demandes officielles de données, au nom de la loi antiterroriste Patriot Act, adoptée après les attentats du 11 septembre 2001. Des associations comme l’Aclu (American Civil Liberties Union) estiment que ces lettres donnent trop de pouvoir au gouvernement, qui peut ainsi surveiller des comptes internet sans mandat de la justice.

De 2009 à 2012, le géant de l’internet a reçu d’agences gouvernementales américaines « entre zéro et 999 demandes ». Ces demandes concernaient chaque année entre « 1.000 et 1.999 comptes », à l’exception de l’année 2010, au cours de laquelle les demandes visaient « entre 2.000 et 2.999 comptes », selon Google qui ne publie que des éventails de chiffres pour répondre aux demandes du FBI, du département de la Justice et d’autres agences gouvernementales qui craignent que la publication de chiffres exacts révèle des informations sur les enquêtes en cours.

Le gouvernement fédéral a décidé de réduire le tarif des écoutes téléphoniques de moitié. L’arrêté pris dans ce sens et paru au Moniteur lundi entrera en application le 14 mars prochain, a annoncé mardi la ministre de la Justice. Le budget des frais de justice a sensiblement augmenté au cours des dernières années. Le nombre d’écoutes téléphoniques, en hausse, n’y est pas étranger. 0n en compte en moyenne 10% de plus chaque année. Elles sont ainsi passées de 995 en 2004 à 5.590 en 2011, ce qui a coûté 25,5 millions d’euros à l’Etat.

Le Camcopter S-100 est un drone hélicoptère de reconnaissance tactique, soutien d’artillerie, surveillance maritime, construit par la société autrichienne Schiebel. L’appareil peut être programmé pour effectuer des vols autonomes ou être piloté à distance. Dans les deux modes, il est stabilisé par guidage inertiel et GPS. À masse maximale de 200 kg, son autonomie est de 6 heures. Sa vitesse maximale est de 220 km/h à un plafond maximal d’environ 5 500 mètres. Il peut embarquer diverses charges utiles comme des capteurs électro-optiques et infrarouge.

Le mois passé, le S-100 a réalisé des essais en vol avec un système radar I-Master de Thales sur le site d’essais de Schiebel à Wiener Neustadt, en Autriche. L’I-Master est adapté à la surveillance tout-temps, ainsi qu’à la détection et à la reconnaissance des objectifs sur des zones étendues, le tout en maintenant une importante distance de sécurité. L’appareil a été testé par plusieurs marines (et commandé par trois) mais également par la Guardia Civil espagnole.

Autriche: Encore un drone de surveillance

La commissaire européenne aux Affaires intérieures a présenté un programme de « frontières intelligentes » dans le but de « simplifier la vie des voyageurs » et de « réduire l’immigration illégale ». D’une part, un système d’enregistrement des voyageurs, le Registred Travellers Programme (RTP). Chaque année, quelque 5 millions de ressortissants de pays tiers qui se rendent fréquemment en Europe pourraient y faire appel. Après s’être plié à une procédure de pré-enregistrement comprenant la prise de quatre empreintes digitales, ceux-ci recevront une carte électronique qui leur permettra de bénéficier d’un processus de vérification accéléré via les portails informatisés des points d’accès frontaliers.

D’autre part, les frontières européennes seraient équipées d’un dispositif de contrôle des entrées et des sorties (le EES). Remplaçant le système manuel actuel, il enregistrera la date et le lieu d’entrée et de sortie des voyageurs. il calculera de manière électronique la durée du court séjour autorisé et avertira les autorités nationales quand celui-ci a expiré. Dans un premier temps, l’EES reposerait sur des données alphanumériques avant que n’y soient inclue la prise de dix empreintes digitales. Les informations seront rassemblées au sein d’un banque de données centralisées à laquelle auraient accès les services des Etats membres. Les données sderaient détruites au bout de six mois à l’exception des cas de non-respect de la durée du séjour où elles pourront être conservées jusqu’à 5 ans.

Depuis décembre 2012, la police du Kent expérimente l’utilisation du logiciel Predpol, abréviation de Predictive Policing. Ce programme, mis au point par des chercheurs de l’université UCLA aux Etats-Unis doit permettre de prédire le lieu et la date des délits grâce à un algorithme. Predpol, inspiré des logiciels de prévention des séismes fournit à la police une cartographie actualisée en temps réel des zones où le risque d’infraction est le plus élevé sur un périmètre de 150 mètres carrés à un instant T. Selon ses concepteurs, ‘Grâce à une base de données recensant les infractions passées, la formule mathématique – complexe et tenue secrète – permet d’aiguiller très précisément les forces de l’ordre’.

Comme nous l’avions exposé cet été, l’Union Européenne finance une série de ‘groupes d’études’ pour imaginer la répression de demain. L’un de ces groupe, le ‘Projet Clean IT’, financé par 400’000€ de subventions européennes chaque année vient de rendre un rapport de 30 pages dans lequel il propose plusieurs idées dont « un mécanisme de rapport intégré au navigateur », dont la mise en place serait forcée. Concrètement, un bouton serait mis en place dans le navigateur, bouton sur lequel un utilisateur peut cliquer pour signaler à l’Union un site ‘terroriste’.

Pour info, le navigateur est le logiciel qui permet de visiter des pages web (Internet Explorer, Mozilla Firefox, Google Chrome et Safari pour ne citer que les principaux). Il y a fort à parier que les développeurs de ces applications rechignent à appliquer cette note si elle vient à sortir du stade de projet.

John David, un jeune intérimaire belge d’ArcelorMittal, est condamné à vivre avec un oeil en moins, atteint en plein visage le 6 février dernier par un projectile de flash-ball. Selon l’ineffable directeur de l’entreprise Verney-Carron, il est désormais « politiquement incorrect » de vendre le Flash-Ball comme une arme non létale, il faut préférer la mention à « létalité atténuée ». Les ventes de Flash-Ball correspondent à 30 % du chiffre d’affaires de son entreprise. Enfin, à l’évocation de la liste des victimes des LBD, Verney-Carron tient à préciser que le Flash-Ball, marque déposée, est trop souvent désigné à tort. Le calibre de 44 mm étant conçu, entre autres, pour ne pas pénétrer l’orbite de l’oeil. Ce qui ne serait pas le cas du modèle suisse concurrent. Bref: contre les méfaits du flash-ball, achetez « le vrai » Flash-Ball TM… Rappelons que fin janvier, la police de Charleroi annonçait qu’elle serait bientôt équipée de Flash-Ball.

Retour sur le flash-ball

La zone de police de Mouscron dispose depuis peu d’un centre de communication à la pointe de la technologie. Écran géant de chez Barco, une petite dizaine de PC et des équipes qui se relaient 24h sur 24, voilà le quotidien de ce dispatching nouvelle version. Le centre de communication reçoit près de 30.000 appels par an. “Que ce soit visionner les caméras de la ville ou afficher n’importe quel plan, nous savons absolument tout faire” a déclaré le le commissaire mouscronnois.

Mouscron: Nouveau centre pour la police

C’est un nouveau système de pistage qui est développé par Euclid Analytics. La plupart des téléphones modernes sont désormais équipés d’une antenne wi-fi, des bornes peuvent identifier ces cartes par leur ‘adresses mac’ (l’adresse MAC est un identifiant unique propre à chaque antenne wi-fi).
Ce matériel est développé -à la base- pour identifier les habitudes de consommation d’un individu anonyme (par exemple en regardant devant quel magasin celui-ci s’arrête), jusqu’à ce que celui-ci révèle son identité (par exemple en utilisant une carte de fidélité sur son téléphone).

Selon le téléphone utilisé, l’adresse mac sera lisible ou non lorsque le wi-fi est activé, il est aussi possible de changer très facilement son adresse mac sur n’importe quelle plateforme en recherchant les termes « mac changer » sur un moteur de recherche.

Sécurité informatique : Euclid Analytics développe le positionnement par carte wi-fi