Les employés des centres de santé se sont rassemblés dimanche dans plusieurs villes de la province du Khuzestan, dont Ahvaz, Ramhormoz et Mahshahr, pour protester contre le non-paiement de leurs salaires et le bas niveau de leurs salaires et réclamer leurs autres droits. Des manifestants en colère se sont ainsi rassemblés devant le bureau central des sciences médicales de l’Université d’Ahvaz. La police du régime a tenté de contenir la manifestation et des heurts sont survenus lorsque les policiers ont commencé à frapper les manifestants.

Les heurts à Ahvaz

Les heurts à Ahvaz

Les forces israéliennes ont mené un nouveau raid dimanche soir dans le quartier d’Al Issawiyeh à Jérusalem-Est, agressant un certain nombre d’habitants, pulvérisant du gaz au poivre, et provoquant une résistance des habitants du quartier. Le bilan des affrontements est de dizaines de Palestiniens blessés. Les soldats israéliens ont même attaqué le personnel médical palestinien et l’avaient empêché de transporter les blessés à l’hôpital. Un ambulancier avait été blessé au ventre par une balle en acier recouverte de caoutchouc. Les forces israéliennes ont régulièrement harcelé ce quartier occupé d’Al Issawiyeh à Jérusalem-Estquartier où, il y a deux semaines, elles ont abattu un résident de 21 ans (voir notre article).

Manifestant à Issawiya (archive)

Manifestant à Issawiya (archive)

Quatre policiers dépendant du bureau provincial de la police de Negros Oriental (Norppo) ont été abattus par des membres présumés de la guérilla maoïste. Les policiers circulaient sur deux motos et se seraient approchées d’une maison quand ils ont été accueillis par un tir nourri. Les policiers ont été touchés à de multiples reprises et sont morts sur le coup. La 303e brigade d’infanterie de l’armée philippine, stationnée dans la région, a été mise en état d’alerte totale.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Des Gilets jaunes ont été arrêtés par la police dimanche 21 juillet, jour de fête national, dans le Parc royal. Aucun d’entre eux n’avait de gilet jaune et aucun geste n’avait été posé. Les arrestations ont été faites par la police fédérale en présence de policiers des renseignements généraux. Les gilets jaunes ont été maintenus dans le Vauxhall du parc jusqu’à la fin du défilé.

Le kiosque du Vauxhall

Le kiosque du Vauxhall

Pour le septième week-end, des manifestants ont défilé en masse dimanche dans les rues de Hong Kong. Des policiers anti-émeutes ont tiré des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène contre des contestataires qui jetaient des œufs et inscrivaient des graffitis sur la façade du Bureau de liaison du gouvernement chinois. La riposte de Pékin et des forces qui lui sont liées se manifeste par des pressions accrues sur les dirigeants de Hong Kong et par des contre-manifestations mobilisant les ruraux des régions frontalières, bien moins nombreuses que celles de la contestation.

Mais ce dimanche a vu une escalade : des groupes de dizaines d’hommes en t-shirts blancs, masqués et armés de bâtons ou de tiges métalliques, ont agressé à Yuen Long, dans le nord de Hong Kong, des manifestants anti-gouvernementaux qui rentraient chez eux. 45 personnes ont été blessées, une est dans un état critique et cinq autres sont dans un état grave. La police a mis plus d’une heure pour arriver sur les lieux, malgré les appels à l’aide répétés. Et elle n’a procédé à aucune arrestation, alors que les agresseurs sont restés dans le quartiers jusqu’aux petites heures du matin, avant de quitter les lieux à bord de véhicules arborant des plaques d’immatriculation chinoises. Tout désigne dans ces agressions l’intervention tarifée des triades, bandes criminelles présentes à la fois à Hong Kong et sur le continent.

Une des agressions de dimanche

Une des agressions de dimanche

Des centaines de gilets jaunes ont défilé, samedi 20 juillet Montpellier. Sous une grande banderole « Ça va péter », les manifestants criaient « Où est Steve ? », ce jeune probablement tombé dans la Loire à Nantes le 21 juin suite à une charge policière et toujours porté disparu. Dans plusieurs endroits du centre-ville, la question « Où est Steve? » a été écrite sur les murs ou les marches d’escaliers. Une interpellation a eu lieu, après des jets de projectiles, d’abord dans le quartier de la préfecture, puis à Antigone où le cortège s’était déplacé. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Trois policiers ont été signalés blessés et il y a eu de feux de poubelles, des conteneurs renversés, des vitrines de magasins et vitres d’abri de tramway brisées.

Charge policière samedi à Montpellier

Charge policière samedi à Montpellier

Une maison située dans l’arrondissement de Bağlar à Amed (Dyarbakir) a été perquisitionnée samedi soir par la police turque. Au cours du raid, une personne a été tuée et un officier de police de l’équipe spéciale a été blessé. Deux personnes ont été arrêtées. Les perquisitions ne cessent pas au Kurdistan Nord, visant les réseaux urbains de la résistance kurde. Les gendarmes de l’arrondissement de Nusaybin (région de Mardin), ont saisi 40 kg d’explosifs et arrêté 5 personnes le 18 juillet.

L’opération policière rue Karacadağ, à Bağlar

L'opération policière rue Karacadağ, à Bağlar

Une série d’affrontements ont eu lieu vendredi soir à Santiago, dans l’axe Alameda-Providencia, après une manifestation sur la Plaza Baquedano consécutive à la mort d’un membre de la communauté mapuche à Tirúa. Les carabiniers ont voulu disperser la manifestation mais se sont heurté à une forte résistance et se sont fait caillasser. Les canons à eau ont dû intervenir. Des manifestants masqués ont arrêtés un autobus, fait descendre tout le monde avant de lancer à l’intérieur un cocktail Molotov. Mais les carabiniers ont dégagés l’autobus et arrêté le début d’incendie. Des barricades ont été érigées et de nombreuses vitrines ont été brisées.

vitrine brisée vendredi soir à Santiago

vitrine brisée vendredi soir à Santiago

Castaner a remis des médailles à 9.000 fonctionnaires de police impliqués dans des affaires de violences policières commises principalement lors des différentes mobilisations des « gilets jaunes ». Ces médailles de la sécurité intérieure, habituellement remises les 1er janvier et 14 juillet, ont, cette fois, été décernées de façon exceptionnelle dans le cadre de la « promotion exceptionnelle médaille de la sécurité intérieure “gilets jaunes” ».

Parmi les décoré, on trouve notamment Grégoire Chassaing, commissaire divisionnaire à Nantes, chargé des opérations de sécurité le 21 juin, lors de la Fête de la musique. Il a donné l’ordre de disperser la foule à grand renfort de gaz lacrymogènes, entraînant la chute de quatorze personnes dans la Loire, dont Steve Maia Caniço, toujours porté disparu. Egalement décoré, le capitaine Bruno Félix auditionné dans l’enquête sur le décès de Zineb Redouane, atteinte au visage par une grenade lacrymogène à la fenêtre de son appartement à Marseille, le 1er décembre.

Responsable des opérations de maintien de l’ordre, lors desquelles Geneviève Legay, une militante de 73 ans, a été gravement blessée à Nice, le commissaire Rabah Souchi a lui aussi été décoré. Autre décoré : le commandant divisionnaire, membre de la brigade de policiers venue déloger à coups de matraques et à coups de pieds des manifestants retranchés dans un Burger King, lors de l’acte III.

Les passages à tabac dans le Burger King lors de l’Acte III

Les passages à tabac dans le Burger King lors de l'Acte III

97 palestiniens, dont 2 journalistes et 2 urgentistes, ont été blessés par l’armée israélienne, dans l’est de la Bande de Gaza, lors d’un rassemblement de la marche du Retour. Parmi eux, 49 ont été blessés à balles réelles, tirées par les forces israéliennes. C’était la 66e journée de mobilisation ce vendredi et à cette occasion, de nombreux drapeaux israéliens ont été brûlés par les manifestants.

SDrapeaux israéliens brûlés à Gaza

SDrapeaux israéliens brûlés à Gaza