Des heurts en marge d’une manifestation contre les violences policières dans le centre de Lisbonne ont fait ce soir plusieurs blessés légers (y compris parmi les forces de l’ordre). Cette manifestation avait été convoquée en réaction à une intervention musclée de la police dimanche à Seixal, commune de la banlieue sud de Lisbonne,, dénonçant devant le ministère de l’Intérieur le racisme et les violences policières. Au moment de la dispersion de cette manifestation en début de soirée, des manifestants se sont dirigés vers une avenue chic du centre de Lisbonne, l’Avenida da Liberdade avant de se heurter aux forces de l’ordre qui ont tiré avec des tirs de balles en caoutchouc.

Les manifestants se rassemblant à lisbonne

Les manifestants se rassemblant à lisbonne

Un manifestant de 27 ans a perdu un œil lors de la manifestation des Gilets jaunes ce samedi 19 janvier à Rennes. Pour disperser la manifestation, la police a fait usage de grenades de désencerclement, ainsi que des tirs de flash-ball. Ce serait une grenade de désencerclement qui, explosant au pied du manifestant, aurait mutilé le jaune homme. Ce dernier a été pris en charge par une équipe de « médics » issus du service d’ordre des Gilets jaunes avant l’arrivée des pompiers. Il a été opéré pendant trois heures par un interne qui a fait ce qu’il a pu pour lui sauver son œil, mais cela n’a pas réussi.

L’évacuation du manifestant blessé

L'évacuation du manifestant blessé

Quatre hommes ont été arrêtés à la suite de l’attaque du palais de justice de Bishop Street, à Derry (voir notre article), tandis qu’un cinquième a été arrêté aujourd’hui lundi sur base de la loi sur le terrorisme. Il est arrêté pour l’attaque contre le palais de justice mais aussi pour un hold up dans le quartier de Meadowbank Avenue à Derry. Les cinq hommes sont toujours en garde à vue.

L’explosion de la voiture piégée devant le palais de justice

L'explosion de la voiture piégée devant le palais de justice

Le 12 janvier, alors que les troupes du 63e Bataillon d’infanterie approchaient d’un grand camp de la guérilla maoïste dans une région reculée de Barangay Bay-ang (Samar), une embuscade à l’IED et à l’arme automatique a blessé 9 soldats. Le lendemain, les forces des 801e et 803e brigades ont pris le contrôle du camp. Doté d’abris pouvant accueillir 180 personnes, le camp avait aussi des salles de classe et une cuisine. Il dépendait du comité régional des Visayas orientales. Les guérilleros avaient pu évacuer le camp et échapper aux opérations de poursuites.

Le camp évacué par les guérilleros

Le camp évacué par les guérilleros

Six manifestants antifascistes ont été arrêtés jeudi suite à une manifestation contre le rassemblement du parti d’extrême-droite Vox à Saragosse. Les incidents ont commencé à 19 h 45 après un rassemblement au Parque Grande de Saragosse. Les manifestants antifascistes ont voulu marcher sur le lieu du meeting mais la police s’est interposée. Dans le quartier voisin de la cité universitaire et dans les rues environnantes, les antifas ont caillassé la police, brulés des conteneurs à déchets, érigés des barricades et endommagé plusieurs véhicules. Un policier a été légèrement blessé. Quatre des six manifestants (les deux autres sont âgés de 17 ans, donc mineurs) ont comparu vendredi devant un juge d’instruction qui les a inculpés. ils ont été mis en liberté provisoire en attendant leur procès.

Les affrontements de Saragosse

Les affrontements de Saragosse

Trente Palestiniens ont été blessés hier vendredi par des tirs de soldats israéliens lors de nouveaux affrontements à la frontière de la bande de Gaza. Plusieurs milliers de manifestants se sont réunis ce vendredi à plusieurs endroits de la frontière mais les heurts avec les soldats israéliens ont été moins intenses que lors des dernières semaines. Parmi les blessés, figurent deux secouristes. Selon le ministère palestinien de la santé, la vie d’aucun des blessés n’est en danger.

A la frontière de Gaza hier vendredi

A la frontière de Gaza hier vendredi

Édit 20 janvier : Suite à cette attaque, le gouvernement colombien à demandé au gouvernement cubain l’arrestation de la délégation de l’ELN présente pour négocier les accords de paix. Cuba n’a, à ce jour, pas accepté la requête.

L’attentat contre l’école de la police dans le sud de Bogota a fait 21 morts et 68 blessés jeudi, ce qui en fait l’attaque la plus meurtrière depuis 2003. L’auteur de l’attaque, qui est mort dans l’explosion, a été identifié comme José Aldemar Rojas Rodriguez, 56 ans, était membre depuis plus de 25 ans de l’ELN. Connu sous le nom de guerre de « Mocho Kiko » – qui peut se traduire par Le Manchot du fait qu’il avait perdu la main droite dans une explosion – il appartenait au « Front Domingo Lain » de l’ELN, opérant dans le département de l’Arauca, frontalier du Venezuela, où le véhicule utilisé dans l’attentat avait passé son dernier contrôle technique.

Le guérillero est entré à 09h30 dans l’enceinte de l’École des officiers Général Francisco de Paula Santander, au volant d’une camionnette grise chargée de 80 kilos de pentolite. Il a tenté d’échapper au contrôle à l’entrée de l’école et son véhicule est allé percuter un bâtiment avant d’exploser. L’explosion est survenue à l’issue d’une cérémonie de promotion de jeunes officiers. Il n’a pas été précisé combien de policiers figuraient parmi les victimes. Le véhicule utilisé avait passé un contrôle technique en juillet dernier dans l’Arauca, un département frontalier du Venezuela, où l’ELN est présente.

Périmètre de sécurité devant l’Ecole de police après l’attaque

Périmètre de sécurité devant l'Ecole de police après l'attaque

Pour la deuxième fois en une semaine, la police grecque a utilisé des gaz lacrymogènes pour dissuader une manifestation de 3.000 enseignants qui tentaient de percer un cordon de police protégeant le parlement à Athènes. Les enseignants – qui sont en grève – s’opposent à un projet de loi sur l’embauche dans le secteur public inacceptable pour eux après des années de restrictions. Les enseignants grévistes ont par deux fois affronté la police à l’issue dee leur manifestation à Athène après des années sans nouveaux emplois en raison de la crise économique. Une femme a été blessée dans les affrontements.

Enseignants contre policiers à Athènes

Enseignants contre policiers à Athènes

Ce sont des centaines de procès qui ont eu lieu ou qui se tiennent en France contre des gilets jaunes. Impossible d’en rendre compte systématiquement. Quatre exemples:

Hedi M., 28 ans connu dans la région de Narbonne pour son engagement dans le mouvement avait été interpellé jeudi 3 janvier au matin alors qu’il est en train de filmer pendant le blocage d’un dépôt pétrolier de Port-la-Nouvelle par des gilets jaunes. Il avait ensuite été placé en détention provisoire. Parmi les éléments retenus contre lui, plusieurs messages et vidéos diffusés sur sa page Facebook, et notamment un appel au blocage du dépôt pétrolier de Port-la-Nouvelle. Il a été condamné pour «organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration», «participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou destruction ou dégradation», et «entrave à la circulation de véhicules» à 6 mois d’emprisonnement ferme et 3 ans d’interdiction de manifester sur la voie publique, contre deux ans dont six mois de sursis requis par la procureure.

Un homme de 24 ans était accusé d’avoir lancé un caillou en direction de la police lors de la manifestation samedi des gilets jaunes à Bar-le-Duc (Meuse) et d’avoir insulté un policier lors de son interpellation. Il a écopé de six mois de prison dont quatre avec sursis et mise à l’épreuve dont deux mois ferme avec mandat de dépôt.

Le tribunal de Bordeaux a condamné lundi 14 janvier un Gilet jaune de 55 ans à deux mois de prison avec sursis pour détention de pavé et participation à une manifestation non autorisée. Il avait été interpellé samedi 12 janvier à Bordeaux après l’ordre de dispersion. Une peine de huit mois d’emprisonnement avec sursis avait été requise par l’avocat général. L’homme avait été victime d’un tabassage en règle lors de son arrestation, et la vidéo avait circulé sur le web.

Yovan, un gilet jaune de 28 ans a comparu, ce lundi à Toulon, devant la chambre des comparutions immédiates. Il a été condamné à six mois de prison pour « violence » et « outrages » (des insultes lancées aux policiers). Comme il est bénéficiaire d’une allocation d’aide pour le retour à l’emploi, le tribunal lui a déclaré que «ce sont les bourgeois qui paient leurs impôts qui vous financent»…. La sanction est assortie d’une interdiction de paraître à Toulon et à Marseille pendant un an.

Arrestations de Gilets jaunes à Bordeaux (archive)

Depuis samedi 12 janvier, date à laquelle le président Emmerson Mnangagwa a annoncé une hausse de 150% du prix de l’essence, une vague de colère s’est manifestée, qui a été durement réprimée par le pouvoir. À Harare, les protestataires, qui avaient érigé des barricades et bloqué de nombreuses routes menant des quartiers pauvres vers le centre-ville. Des techniques reprises à Bulawayo, ville considérée comme le fief de l’opposition, où les citoyens mécontents ont incendié des véhicules.

La situation est toujours extrêmement tendue, à la suite de ces manifestations dont la répression a fait six morts et des dizaines de blessés à Harare. Le troisième jour de grève décrété par l’opposition s’est soldé par de nombreuses arrestations. Tandis que l’armée continue à patrouiller, l’Internet a été coupé et les réseaux sociaux ont été suspendus.

Manifestations au Zimbabwe

Manifestations au Zimbabwe