Un milicien paramilitaire a été tué et un autre a été blessé dans une embuscade de la guérilla maoïstes. Les deux paramilitaires appartenaient à des unités CAFGU (pour Citizen Armed Force Geographical Unit) affectées au travail anti-guérilla. Ils ont été pris sous le feu des guérilleros de la NPA à San Jorge, dans la province de Samar.

Formation de miliciens CAFGU (image d’archive)

Formation de miliciens CAFGU (image d'archive)

Des manifestants protestant contre l’assassinat du jeune mapuche par les forces de l’ordre (voir notre article) ont érigés des barricades et affrontés la police près de l’Université de Frontera (Ufro), à Temuco, la capitale de l’Araucanie.

Dans la ville de Temuco

Dans la ville de Temuco

Une soirée de soutien à la ZAD de Haren aura lieu demain mercredi 21 novembre à 19H au Foyer Solbosch ULB, avenue Paul Héger. Au programme, bar solidaire et vente de Keelbier, infokiosque sur la ZAD et le Genepi, concerts de Lavender Witch, Bengal et Pneumotracks

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Le programme de la soirée de demain

Le programme de la soirée de demain

Les manifestations et les blocages de route organisés par les « gilets jaunes » se sont soldées par 400 personnes blessées, dont 14 grièvement, samedi dans toute la France. Ce mouvement des « gilets jaunes », en référence aux vestes réfléchissantes des automobilistes, s’est organisé en France puis en Belgique sans soutien syndical ni politique, par la seule force des réseaux sociaux, en réaction à la hausse des taxes sur le carburant. La grogne s’est par la suite étendue à un ensemble de revendications de citoyens excédés par les réformes gouvernementales. Samedi, des centaines de milliers de personnes ont manifesté à travers la France, dans plus de 2000 endroits.

Les manifestations, pour la plupart peu organisées, ont mené à des affrontements en plusieurs endroits, provoquant 282 arrestations et 28 blessés parmi les policiers, les gendarmes et les pompiers. Samedi matin, une manifestante a été tuée lorsqu’elle a été frappée par une conductrice prise de panique après avoir été encerclée par des « gilets jaunes ».

En Belgique, le blocage par les « gilets jaunes » du site de la société pétrolière Total à Feluy (Seneffe) a été levé lundi en milieu de journée après une intervention de la police, mais dans la nuit de lundi à mardi, un arbra a été abattu en travers de la route et un camion citerne a été incendié. La police est aussi intervenue à Wandre et à Sclessin.

Barrage des

Depuis cet été, les manifestations se multiplient pour réclamer la reddition des comptes dans le dossier Petrocaribe, du nom du programme de prêt consenti, depuis 2008, par le Venezuela dans le cadre d’achats des produits pétroliers. En 2016 puis en 2017, deux enquêtes du Sénat haïtien sur le mauvais usage de près de deux milliards de dollars de ce fonds avaient épinglé une douzaine d’anciens ministres, du parti actuellement au pouvoir, mais jamais les rapports n’avaient été suivis de poursuites judiciaires.

Dimanche, de larges manifestations ont paralysé toute activité dans les centres urbains, et lors desquelles plusieurs milliers de personnes, dont une large majorité de jeunes, ont défilé dans les principales villes du pays. 11 manifestants ont été tués selon l’opposition, trois selon la police. La situation est restée tendue lundi dans le pays, particulièrement dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, désertée suite à un appel à la grève lancé par l’opposition. Habituellement encombrées de trafic et de commerces informels, les principales artères de la capitale sont restées vides, sans aucun véhicule de transport en commun visible. La présence policière était notable aux principaux carrefours de la ville mais des barricades, parfois enflammées, empêchaient tout passage sur certains axes.

Manifestation dimanche à Haïti

Manifestation dimanche à Haïti

Vingt-cinq manifestants palestiniens ont été blessés hier lundi lors d’affrontements avec l’armée israélienne dans le nord de la bande de Gaza. Ces manifestations, qui ont lieu tous les lundis dans la localité de Beit Lahya, font partie du mouvement de protestation lancé fin mars dans l’enclave pour exiger la levée du blocus israélien dans la bande de Gaza. Au moins 235 manifestants palestiniens ont été tués par les militaires israéliens lors de ces manifestations.

Manifestation palestinienne hier lundi à Gaza

Manifestation palestinienne hier lundi à Gaza

Samedi, à l’occasion de l’anniversaire du soulèvement étudiant du 17 novembre 1973, des affrontements ont opposé la police à des manifestants à Athènes, à Patras et à Thessalonique jusque dans la nuit.

Environ 6 000 policiers supplémentaires étaient présents à Athènes pour surveiller la marche du site universitaire du soulèvement, l’Université polytechnique, à l’ambassade américaine. Plusieurs centaines de manifestants masqués ont érigé des barricades et lancé des bombes incendiaires et des pierres sur les policiers, qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes. D’autres affrontements ont eu lieu à Thessalonique et à Patras. Une vingtaine de manifestants ont été arrêtés par la police à Athènes, une dizaine à Tessalonique et 5 à Patras.

Les affrontements de la nuit de samedi à dimanche, à Exarchia

Les affrontements de la nuit de samedi à dimanche, à Exarchia

La Direction contre le terrorisme de la police nationale (Dircote) du Pérou a arrêté un ancien membre de la guérilla du PCP-SL dans la ville d’Ayacucho, dans le sud du Pérou. Vicente Palomino, alias « Colombo », est accusé d’avoir participé à des affrontements contre les forces armées et contre des policiers à Vilcashuamán, Paras et Vischongo, entre autres lieux dans la région d’Ayacucho. « Colombo » aurait responsable de la base de soutien 21 du Comité zonal d’Ayacucho du PCP-SL. Il était recherché depuis le 10 février 2003.

Vicente Palomino, alias

Vicente Palomino, alias

Une dizaine d’étudiants qui se réclament du marxisme et qui défendent les droits des travailleurs viennent de disparaitre, arrêtés du jour au lendemain par les autorités chinoises. Parmi eux, cinq venaient d’être diplômés de la prestigieuse université de Pékin. L’un d’entre eux aurait été appréhendé à l’intérieur même du campus, en pleine nuit, battu et enfermé de force dans une voiture. Tous militaient dans une association qui, l’été dernier, avait pris la défense des ouvriers d’entreprise située à Shenzhen, tout au sud de la Chine, Jasic, connue pour ses robots industriels.

C’est là qu’en juillet des salariés qui réclamaient en vain depuis deux mois une amélioration de leurs conditions de travail se sont mis à vouloir s’organiser en syndicat. La réaction des autorités ne s’est pas fait attendre : licenciés puis pris à partie par des hommes de main, les meneurs – et leurs soutiens –, au total une trentaine de personnes, sont arrêtés par la police le 27 juillet. Certains étudaints membres du groupe avaient alors fait le voyage jusqu’à l’usine pour témoigner leur soutien. La répression des ouvriers de Jasic avait élargi encore le mouvement d’étudiants solidaires, qui s’est propagé dans différentes universités prestigieuses en Chine, s’attirant la répression des autorités.

Des étudiants soutenant le mouvement des ouvriers de l’entreprise Jasic, à Huizhou, le 23 août.

Des étudiants soutenant le mouvement des ouvriers de l’entreprise Jasic, à Huizhou, le 23 août.

Le mercredi 14 novembre, deux attaques à la bombe ont eu lieu à Buenos Aires. Au cimetière de la Recoleta, la bombe a explosé dans les mains d’une des deux personnes qui la portait. L’action visait la tombe de Ramón Falcón, chef de police qui fut responsable de la mort de 11 manifestants le 1er mai 1909, et qui fut pour cette raison assassiné plusieurs mois après par l’anarchiste Simón Radowitzky. La blessée est dans un état grave à l’hôpital et l’anarchiste qui l’accompagnait a été arrêté. Quelques heures après, une bombe a été jetée contre la maison du juge fédéral Claudio Bonadi. L’anarchiste qui menait l’attaque a rapidement été arrêté lui aussi.

Dans la nuit du mercredi à jeudi, ce sont 10 personnes qui ont été arrêtées dans un squat de Buenos Aires. Les forces de police ont lancé cette opération dans le but de sécuriser le sommet du G20 dans la capitale argentine vendredi 30 novembre et samedi 1er décembre.

La rafle policière dansl e squat de Buenos Aires

La rafle policière dansl e squat de Buenos Aires