Tomas Rojas Márquez, alias « Tomas », 72 ans, commandant militaire de la Base d’appui 21 de la guérilla maoïste dans les années ’80 et ’90, a été capturé hier après-midi par des agents de la direction anti-terroriste (DIRCOTE) dans le centre-ville de Titimina (district de San José de Ticllas, Ayacucho).

La base d’appui 21 faisait partie du Comité Zonal Centre, couvrant Ayacucho et Huancavelica, longtemps commandé par Oscar Ramirez Durand « Feliciano », capturé en juillet 1999. Tomas Rojas était recherché depuis longtemps, et sa tête avait été mise à prix par les autorités. Il est notamment accusé d’avoir commandé, le 22 janvier 1991, l’embuscade à l’IED et à l’arme automatique qui avait coûté la vie à 11 policiers sur la route reliant les villes de Rancha et de Huascahura (Ayacucho), lors d’une grève armée décrétée par le PCP-SL dans cette région.

Arrestation de Tomas Rojas Márquez

Arrestation de Tomas Rojas Márquez

Une nouvelle série de manifestations à la frontière de Gaza hier vendredi ont fait 180 blessés palestiniens dont deux grièvement. Des manifestants ont lancé des pierres et des pneus brûlés vers la frontière ainsi que des cerfs-volants incendiaires. Les Palestiniens affirment qu’ils ont réussi à détruire un drone israélien qui tirait des grenades lacrymogènes, mais les autorités israéliennes prétendent que le drone a mal fonctionné suite à une erreur technique.

Les incidents à la frontière de Gaza

Les incidents à la frontière de Gaza

Des centaines de manifestants irakiens ont lancé des pierres et tenté d’entrer par effraction dans la ville pétrolière de Bassora, dans le sud du pays, pour réclamer de meilleurs services publics et lutter contre la corruption. Certains manifestants ont également mis le feu à des pneus de véhicules à l’extérieur du bâtiment et il y a eu des escarmouches avec la police anti-émeute qui ont tiré des gaz lacrymogènes pour contrer la manifestation.

Les manifestations de vendredi étaient particulièrement liées à la forte salinité de l’eau potable à Bassorah, ce qui, selon les habitants, les rend impropres à la consommation. L’infrastructure de la ville souffre d’années de négligence et d’investissements médiocres, ce qui a suscité un ressentiment généralisé alors que la population compare sa situation à la richesse pétrolière fournie par les caisses de la province du gouvernement fédéral.

Les incidents de Bassora

Les incidents de Bassora

La marche pour la défense des universités publiques et contre la réforme s’est soldée par des affrontements Plaza de Mayo à Buenos Aires. Au moins cinq personnes ont été arrêtées. Des groupes de personnes cagoulées ont provoqués des dégâts dans le cadre d’une marche qui a rassemblé des dizaines de milliers de manifestants appartenant à six syndicat. Rappelons que les enseignants universitaires argentins sont en grève depuis le 6 août pour exiger une augmentation de salaire de 30% contre les 15% accordés par les délégués du gouvernement.

Le déploiement policier à Buenos Aires

Le déploiement policier à Buenos Aires

Un membre présumé de la guérilla maoïste a été tué par les militaires du 50e bataillon de la 5e division d’infanterie près du village de Mainit, dans la province montagneuse de Bontoc. Les autorités affirment que les militaires ont ouvert le feu sur une trentaine de combattants de la NPA, et que ceux ont laissé sur le terrain le corps de l’un des leurs et deux fusils d’assaut M-16.

Combattantes de la NPA

Combattantes de la NPA

La police grecque est venue arrêté hier Giorgos Kalaitzidis pour l’attaque de la veille menée par Rouvikonas contre le ministère grec des affaires étrangères en solidarité avec les Palestiniens. Une foule solidaire du quartier d’Exarcheia est intervenue et l’a protégé de la police et l’a sorti du guépier. Giorgos Kalaitzidis a ainsi pu quitter la Grèce pour la France et l’Italie ou il est attendu pour une série de conférence.

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Des dizaines de Palestiniens ont été asphyxiés mercredi lors de la dispersion par les forces d’occupation israéliennes d’une marche pacifique d’habitants du village de Ras Karkar. Ceux-ci voulaient entrer dans les terres agricoles dont des colons veulent s’emparer afin d’y construire une nouvelle colonie. L’armée a dispersé les citoyens en utilisant des grenades sonores et des grenades lacrymogènes faisant plusieurs cas d’asphyxie traités sur place. L’armée israélienne a fermé les entrées du village et a annoncé la région ciblée comme zone militaire fermée. Les Palestiniens de cette région de l’ouest de Ramallah, où Israël a établi huit colonies, sont constamment ciblés par des agressions de colons.

Colonie sioniste près du village de Ras Karkar

Colonie sioniste près du village de Ras Karkar

Une manifestation contre l’exploitation d’un gisement de gaz à Groningen, aux Pays-Bas, a viré aux affrontements avec la police, hier mardi. Les forces de l’ordre ont utilisé leurs matraques pour maîtriser des manifestants qui voulaient franchir la clôture de la société d’extraction de gaz Nederlandse Aardolie Maatschappij. Cinq activistes ont été blessés. Plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées mardi pour protester contre l’industrie des énergies fossiles.

La manifestation à Groningen

La manifestation à Groningen

Le parquet général de Rennes a formé un pourvoi en cassation ce lundi après la relaxe en appel d’un manifestant de 32 ans, qui était en détention depuis son interpellation en avril lors des expulsions sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Interpellé en avril à Vigneux-de-Bretagne (Loire-Atlantique) lors des opérations d’évacuation du site prévu pour le projet avorté d’aéroport, le prévenu avait été mis en examen pour «violence sur une personne dépositaire de l’autorité publique sans incapacité», «violence aggravée» sur deux gendarmes mobiles et refus de prélèvement ADN. Il avait été condamné à un an de prison le 17 mai par le tribunal correctionnel de Nantes. Mais, dans un arrêt rendu mercredi dernier (voir notre article), la cour d’appel de Rennes a considéré que les faits de violence, que le prévenu a toujours contestés, n’avaient pu être établis, tout en le déclarant coupable d’avoir refusé un prélèvement ADN.

Rassemblement solidaire avec le zadiste devant le palais de justice de Rennes

Rassemblement solidaire avec le zadiste devant le palais de justice de Rennes

Le cas des deux prisonniers républicains irlandais Brendan Mc Conville et John-Paul Wootton, condamnés pour avoir tué un policier en 2009, est depuis de nombreuses années au centre d’un campagne dénonçant un procès biaisé. Mc Conville et Wootton, les « Craigavon ​​Two » sont été détenus dans la prison de Maghaberry (au sud-ouest de Belfast) depuis mars 2009 et ont été déclarés coupables en mars 2012 d’avoir abattu un officier du Service de police d’Irlande du Nord le 9 mars 2009. Les familles Mc Conville et Wootton (qui avait 17 ans à son arrestation et qui se revendique aujoutd’hui comme anarchiste), les avocats et de nombreuses organisations et syndicats (dont l’Industrial Workers of the World, l’IWW) soutiennent que leur condamnation est une erreur judiciaire consécutive à un procès faussé.

La Cour suprême de Londres leur a refusé l’autorisation d’interjeter appel en 2015. Un nouveau recours a été soumis à la Commission de révision des affaires pénales, l’organisme d’enquête indépendant sur les erreurs judiciaires en Angleterre, au pays de Galles et en Irlande du Nord.

Solidarité avec les

Solidarité avec les